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France anses
L’agence sanitaire a analysé 599 expositions et intoxications liées à 150 produits phytopharmaceutiques. Selon l’étude publiée lundi, les trois quarts d’entre elles étaient accidentelles, tandis que le quart restant « relevait de conduites suicidaires ».
L'Anses alerte jeudi sur l'effet néfaste pour la santé humaine de pesticides très utilisés en agriculture, pointant des risques pour "le neurodéveloppement des très jeunes enfants", d'apparition de "troubles du comportement" chez ceux exposés in utero et de "leucémie" pour les travailleurs notamment.
Une motion a été adoptée mi-mars, par 15 voix sur 36, contre une des dispositions-clés de la loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », qui doit être examinée dans les prochaines semaines par l’Assemblée nationale. Une « mise sous tutelle » de l’expertise scientifique « incompatible avec les règles déontologiques », ouvrant la voie à toutes sortes de conflits d’intérêts et « allant à l’encontre des progrès accomplis en matière de démocratie sanitaire ».
Une expertise restée secrète, dont « Le Monde » avait demandé communication auprès de la justice, a été publiée le 25 mars. Elle jugeait les tests utilisés pour évaluer la toxicité des formules commerciales de l’herbicide insuffisants.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire a annoncé, mardi, l’obligation pour les agriculteurs de respecter une zone tampon d’au moins 10 mètres et de diminuer les dosages après une nouvelle évaluation des risques ne pouvant exclure un dépassement des seuils de sécurité pour les enfants.
Dans son nouvel avis, l’Anses pointe le manque de données pour estimer les risques sanitaires liés aux nouvelles fréquences qui seront prochainement déployées. Face à la controverse, l’agence sanitaire a décidé de mettre son avis et le rapport de ses experts en “consultation publique” pendant six semaines. Pas de quoi faire oublier le déploiement forcé de cette nouvelle génération de téléphonie mobile aux opposants.
Pierre Rustin, chercheur de réputation mondiale, a été le premier à découvrir l’existence des pesticides SDHI. Encore plus flippants que les autres. Il raconte et dénonce le rôle peu clair de l’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
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France anses
L’agence sanitaire a analysé 599 expositions et intoxications liées à 150 produits phytopharmaceutiques. Selon l’étude publiée lundi, les trois quarts d’entre elles étaient accidentelles, tandis que le quart restant « relevait de conduites suicidaires ».
L'Anses alerte jeudi sur l'effet néfaste pour la santé humaine de pesticides très utilisés en agriculture, pointant des risques pour "le neurodéveloppement des très jeunes enfants", d'apparition de "troubles du comportement" chez ceux exposés in utero et de "leucémie" pour les travailleurs notamment.
Une motion a été adoptée mi-mars, par 15 voix sur 36, contre une des dispositions-clés de la loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », qui doit être examinée dans les prochaines semaines par l’Assemblée nationale. Une « mise sous tutelle » de l’expertise scientifique « incompatible avec les règles déontologiques », ouvrant la voie à toutes sortes de conflits d’intérêts et « allant à l’encontre des progrès accomplis en matière de démocratie sanitaire ».
Une expertise restée secrète, dont « Le Monde » avait demandé communication auprès de la justice, a été publiée le 25 mars. Elle jugeait les tests utilisés pour évaluer la toxicité des formules commerciales de l’herbicide insuffisants.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire a annoncé, mardi, l’obligation pour les agriculteurs de respecter une zone tampon d’au moins 10 mètres et de diminuer les dosages après une nouvelle évaluation des risques ne pouvant exclure un dépassement des seuils de sécurité pour les enfants.
Dans son nouvel avis, l’Anses pointe le manque de données pour estimer les risques sanitaires liés aux nouvelles fréquences qui seront prochainement déployées. Face à la controverse, l’agence sanitaire a décidé de mettre son avis et le rapport de ses experts en “consultation publique” pendant six semaines. Pas de quoi faire oublier le déploiement forcé de cette nouvelle génération de téléphonie mobile aux opposants.
Pierre Rustin, chercheur de réputation mondiale, a été le premier à découvrir l’existence des pesticides SDHI. Encore plus flippants que les autres. Il raconte et dénonce le rôle peu clair de l’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.