Veille 2.1

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Sélection du moment:

Le Service Copernicus pour la surveillance de l’atmosphère (CAMS) a suivi les émissions provenant des incendies de forêt en Amérique du Sud. L’intensité des feux de forêt dans le nord de la forêt amazonienne, en particulier dans l’État brésilien de Roraima, a entraîné les plus fortes émissions de carbone enregistrées pour un mois de février depuis au moins 2003, non seulement pour Roraima, mais aussi pour l’ensemble du Brésil. D’autres pays d’Amérique du Sud, comme le Venezuela et la Bolivie, enregistrent également les émissions les plus élevées depuis 2003 pour la même période.
Des petits boitiers développés par une université brésilienne, nommés «Curupira», sont testés pour prévenir automatiquement de la mise en marche d’outils susceptibles d’abattre les arbres de la forêt primaire.
C'est une "décision historique" se félicitent les défenseurs de l'Amazonie: une majorité d'Equatoriens a voté pour l'arrêt de la production pétrolière dans un gisement emblématique de la réserve amazonienne de Yasuni, dans l'est de l'Equateur.Lors d'un référendum organisé dimanche, parallèlement à des élections générales anticipées, les Equatoriens ont dit oui à 59% à l'arrêt de la production du "bloc 43", selon les résultats publiés lundi.
Cette terre indigène, qui s’étend sur près d’un million d’hectares de forêt humide et primaire, constitue une réserve unique de biodiversité. Les défenseurs de l’Amazonie saluent une « victoire historique ».
Une majorité d'Equatoriens ont voté pour l'arrêt de la production pétrolière dans un gisement emblématique de la réserve amazonienne de Yasuni, dans l'est de l'Equateur, a-t-on appris lundi de source officielle.Lors d'un référendum organisé dimanche parallèlement à des élections générales anticipées, les électeurs ont dit oui à 58,99% à l'arrêt de la production du "bloc 43", selon les derniers résultats publiés lundi matin et portant sur 93% des bulletins valides.
À l’issue de la conférence internationale des pays latino et autres sur le thème de l’Amazonie, voici un texte d’ambiance que j’ai rédigé en janvier 1987 lorsque je vivais à Macuya en pleine forêt amazonienne. Je travaillais sur un projet de la coopération belge de développement durable environnemental. En 2023, ce texte est toujours d’une actualité criante.
Peut-on encore sauver la plus grande forêt tropicale du monde, abîmée par des années de déforestation ? À partir...
Elle est née au cœur de l’Amazonie brésilienne, où la déforestation vient d'établir un record pour un mois de février. Figure emblématique de l’écologie au Brésil, Marina Silva est la ministre de l'Environnement du gouvernement Lula. Un rôle qu’elle avait déjà endossé entre 2003 et 2008.
Donner à la forêt amazonienne une chance de s’étendre à nouveau, c’est l’un des objectifs du projet TerrAmaz. Dans ce quatrième épisode de notre série “L’Appel de la forêt”, la coordonatrice du projet, l’économiste Marie-Gabrielle Piketty, nous explique où et comment la reforestation est possible au Brésil. Et aussi pourquoi la forêt peut cohabiter avec l’agriculture.
Agriculture, feux de forêts, mines, extraction de pétrole… La déforestation de l'Amazonie s'est aggravée sous le mandat de Jair Bolsonaro. Le président d'extrême droite et climatosceptique a été vaincu, dimanche, par Lula, son rival de gauche, qui a pris publiquement position pour la protection de la nature et des peuples indigènes.
Le groupe de lutte face au changement climatique "Rise for Climate", accompagné d'une délégation issue de la forêt amazonienne et de différentes ONG, ainsi que la princesse Esmeralda, ont mené une action jeudi en fin de journée, dans le cadre du Sommet européen qui se déroule à Bruxelles.
L’avenir de la forêt amazonienne, surnommée à juste titre « poumon de la planète », est étroitement lié à celui de la planète entière. Si cet écosystème unique et auparavant impénétrable est depuis des décennies sous le joug de menaces anthropiques extrêmes, sa perte de superficie n’a jamais été aussi rapide et frénétique que sous le mandat de Jair Bolsonaro (depuis 2019). Aujourd’hui à quelques jours de l’annonce des résultats du scrutin présidentiel au Brésil, les scientifiques s’inquiètent de l’avenir de la forêt amazonienne et de la planète entière, s’il parvenait à se faire réélire. Son rival, quant à lui, promet d’inverser les dommages environnementaux et d’atteindre les objectifs en matière de solutions contre le changement climatique. Mais rien n’est encore joué.
Selon un nouveau rapport publié par le Réseau amazonien d’information socio-environnementale et géographique (Raisg) au début du mois de septembre, 26% de la surface de la forêt amazonienne aurait été détruite ou serait en passe de l’être, ce qui marquerait le point de non-retour.
Le Parlement européen a adopté mardi 13 septembre la première loi au monde visant à mettre fin à la déforestation importée pour plusieurs produits comme la viande, le soja ou encore l’huile de palme. Un vote historique qui intervient au moment où un nouveau rapport alerte sur l’état de dégradation de la forêt amazonienne, la plus grande forêt tropicale humide au monde. Celle-ci se transforme peu à peu en savane avec des conséquences sur le climat, mais aussi la pluviométrie dans la région.
Chaque jour qui passe semble vouloir mettre la forêt amazonienne de plus en plus en danger. Selon un nouveau rapport, avec 26 % de surface au moins fortement dégradée, elle aurait même désormais franchi son point de non-retour.
La décision a été prise en raison du moment grave que traverse l'Amazonie, après la Xe réunion internationale du Forum social pan-amazonien, qui s'est tenue au Brésil à la fin du mois de juillet.
La forêt amazonienne a connu un nouveau record de déforestation au premier semestre 2022, selon CNN qui se base sur les données de l'Institut de recherche spatiale du Brésil (INPE).
Les forêts s’amenuisent chaque année dans le monde. Et le Brésil est l’épicentre du phénomène. Selon le Fonds mondial pour la nature, plus du quart de la forêt amazonienne sera dépourvue d’arbres d’ici 2030 si la vitesse à laquelle ils tombent se maintient.
Le changement climatique apporte à l’Amérique du Sud des sécheresses, d’intensité et de durée croissante. Les températures augmentent. Une nouvelle étude a exploité les données satellite pour comprendre les réponses de la jungle amazonienne à ces changements. Ils ont utilisé les données satellitaires de VOD (vegetation optical depth) qui mesurent bien la biomasse de la forêt (Boulton, Lenton and Boers, Nature).
La déforestation a doublé en vingt ans Les plantes et tous les êtres vivants sont constitués en grande partie de carbone. Le gaz carbonique émis par l’Homme est partiellement absorbé par les plantes terrestres et les océans. Une nouvelle étude a utilisé les registres de visibilité des aéroports pour estimer la présence de feux de forêts et la déforestation en Amazonie et en Indonésie au cours des décennies passées. Ces recueils contiennent des données qui prédatent le lancement de satellites, des années soixante à quatre-vingt. Ils ont révélé une bonne visibilité par le passé, ce qui indique que les feux de forêt étaient peu importants. Les auteurs de l’étude concluent que la déforestation était alors plus faible que dans les estimations précédentes.
Selon des données, l’Amazonie s’approche d’un point de basculement, après quoi la forêt tropicale disparaîtrait, ce qui aurait des conséquences «profondes» pour le climat mondial et la biodiversité.
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
Plus d’un million de litres de pétrole se sont déversés dans la forêt amazonienne en Équateur, à la suite de la rupture d’un oléoduc, vendredi 28 janvier. Selon OCP, l’entreprise privée qui le gère, il a été endommagé par des chutes de pierres, provoquées par l’érosion et de fortes pluies. OCP a également déclaré que l’incident n’était "pas prévisible". Mais ce n’est pas l'avis de notre Observateur, qui témoigne dans notre émission.
Le pétrole a jailli dès que l'énorme roche a explosé le tuyau, racontent les ouvriers. Dans le nord-est de l'Equateur, le brut qui s'écoule depuis des jours d'un oléoduc endommagé par une chute de pierre empoisonne lentement la jungle amazonienne.
Nouvelle urgence écologique dans la jungle amazonienne: le pétrole qui se déverse d'un oléoduc endommagé depuis vendredi dans l'Amazonie équatorienne a touché une aire naturelle protégée et une rivière qui alimente en eau plusieurs villages de cette région du nord-est de l’Équateur. "La zone touchée est située dans le parc national de Cayambe-Coca et, selon le zonage, le déversement de pétrole a eu lieu dans la zone de protection", a annoncé dans un communiqué le ministère de l'Environnement.
A ce jour, ni le gouvernement ni le gestionnaire de l’oléoduc n’ont détaillé la quantité de pétrole déversée dans la nature.
Les autorités de l'Equateur tentaient dimanche de contenir une importante fuite de pétrole sur un oléoduc dans une région de jungle amazonienne, où une rivière menace d'être polluée, a-t-on appris de sources concordantes.
Depuis 2018, des pesticides seraient largués depuis les airs pour empoisonner la végétation amazonienne et ainsi déboiser plus facilement. Discrète et illégale, cette méthode hautement toxique laisse présager des conséquences désastreuses sur l’homme et l’environnement.
L’industrie bovine est le principal moteur de la déforestation de la forêt amazonienne et des forêts tropicales dans le monde. Parce qu’il est un coproduit de cette industrie, le cuir et les objets en cuir (sacs, chaussures, baskets, accessoires) dans la mode et le luxe sont impliqués dans ce processus de destruction à grande vitesse du poumon de la planète.
L'Équateur dispose de "suffisamment de carburant" pour assurer l'approvisionnement normal du pays, malgré la suspension du pompage du pétrole brut en raison de l'érosion d'une rivière amazonienne qui met en danger les infrastructures pétrolières, a déclaré dimanche le ministère de l'Energie.
"Nous ne pouvons pas vivre dans un monde sans Amazonie", prévient Erika Berenguer, spécialiste brésilienne de l'écologie de la plus grande forêt tropicale au monde aux Universités d'Oxford et de Lancaster.
Une centaine de pays, représentant 85 % des forêts du monde, se sont officiellement engagés, mardi, lors de la COP26, à enrayer la déforestation d'ici à 2030. Parmi les territoires concernés : la forêt boréale du Canada, la forêt amazonienne mais aussi la forêt d'Afrique centrale.
Cette déclaration commune sera adoptée par plus de cent pays abritant 85% des forêts mondiales, dont la forêt boréale du Canada, la forêt amazonienne au Brésil ou encore la forêt tropicale du bassin du Congo.
Le Brésil, qui héberge 60% de la forêt amazonienne, signera un accord international important sur la préservation des forêts lors de la COP26.
Le géant des réseaux sociaux a annoncé vendredi l’interdiction de la vente, sur ses sites, de parcelles situées dans des zones protégées de la forêt amazonienne. Une “petite victoire” contre la déforestation, pour les défenseurs de l’environnement.
Poumon vert de la planète, la forêt amazonienne a perdu entre août 2020 et juillet 2021 plus de 10.000 km2 en superficie , soit l'équivalent d'un tiers de la Belgique, a annoncé dimanche l'organisation de défense de l'environnement WWF à l'occasion de la Journée de l'Amazonie.
Les phénomènes climatiques ont parfois des effets contre-intuitifs. La preuve avec trois exemples qui concernent l’impact sur les émissions de CO2 de la pollution atmosphérique, de la coupe des arbres et de la capacité de stockage de la forêt amazonienne.
Les forêts tropicales intactes des montagnes d’Afrique contiennent environ 150 tonnes de carbone par hectare, selon une étude internationale, publiée mercredi dans Nature. Les forêts de montagne africaines stockent plus de carbone par unité de surface que la forêt amazonienne. Le rôle de ces forêts dans la régulation du climat mondial est donc fortement sous-estimé.
On les appelle les "tipping points" ; les points de rupture. A partir d'eux, le climat change de manière radicale et irréversible. Des événements considérés comme des points de rupture sont la fonte des glace rapide au Groenland, qui fait monter le niveau des eaux, le fait que la forêt amazonienne rejette plus de CO2 qu'elle n'en absorbe, et les canicules en Sibérie qui ont fait fondre le sol gelé (pergélisol), ce qui a fait relâcher d'énormes quantités de méthane dans l'air. Un effondrement du Gulf Stream serait également un point de rupture absolument catastrophique.
Chaque année, les nouvelles ne sont pas très bonnes en ce qui concerne la forêt amazonienne. Au Brésil, plus de 2 300 foyers d’incendie ont été détectés en ce mois de juin 2021, un nombre en hausse par rapport à la même période l’an dernier. Toutefois, le record ultime d’incendies pour un mois de juin n’a pas été battu.
Au Brésil, le « Ferrogrão », un nouveau projet d’aménagement imposé par l’État et l’agrobusiness, risque de percer la forêt amazonienne sur près de 950 kilomètres, séparant le poumon de la planète en deux territoires plus retranchés et vulnérables que jamais. L’objectif de ce projet : créer un corridor d’exportation de millions de tonnes de maïs et de soja pour conquérir les dernières zones encore préservées de l’Amazonie.
Selon le système de suivi de la déforestation par satellite de l’INPE, DETER, le déboisement dans la partie brésilienne de l’Amazonie s’élevait à 1 391 kilomètres carrés, une superficie 24 fois la taille de Manhattan, en mai. Cela représente une augmentation de 67% par rapport à mai 2020
Deux études récentes sur la forêt amazonienne montre qu’elle est en grand danger de disparaître et que d’ores et déjà, elle ne remplit plus son rôle de « poumon vert », à même d’épurer l’air et de stocker le carbone atmosphérique grâce à la photosynthèse. Selon la première, parue dans Nature Communications, la forêt amazonienne approcherait d’un point de non-retour, tout comme les coraux de certains océans. Détruite à la fois par la déforestation, les feux de forêt et le changement climatique, elle pourrait même disparaître dans 50 ans.
Une étude majeure parue dans la revue Nature indique que l’Amazonie risque de devenir une source nette de carbone pour l’atmosphère d’ici une quinzaine d’années. En cause, la fragilisation grandissante de l’écosystème par la déforestation et le changement climatique. Une perspective inquiétante qui signerait la disparition d’un important puits de carbone, lequel absorbait jusqu’alors une partie notable de nos émissions de CO2. 
Selon une étude, publiée le 3 juin 2021 dans la revue scientifique Earth System Dynamics, une forte corrélation existerait entre les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique occidental, la forêt amazonienne, et la circulation océanique de l’Atlantique. Si l’un de ces éléments est bouleversé, un effet domino important pourrait avoir lieu.
En août, il y avait eu près de 30.000 incendies. Malgré un déploiement militaire à grande échelle, la forêt tropicale amazonienne continue de brûler. Rien que dans les premiers jours de septembre, un millier d'incendies ont ainsi été enregistrés en Amazonie brésilienne, selon les données de l'Institut national de recherche spatiale (Inpe). En août, il y avait eu près de 30.000 incendies. Samedi, le Brésil célèbre la Journée de l'Amazonie, en mémoire de la fondation de l'Etat d'Amazonas par l'empereur Pedro II en 1850.


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amazonienne

février 2024

Le Service Copernicus pour la surveillance de l’atmosphère (CAMS) a suivi les émissions provenant des incendies de forêt en Amérique du Sud. L’intensité des feux de forêt dans le nord de la forêt amazonienne, en particulier dans l’État brésilien de Roraima, a entraîné les plus fortes émissions de carbone enregistrées pour un mois de février depuis au moins 2003, non seulement pour Roraima, mais aussi pour l’ensemble du Brésil. D’autres pays d’Amérique du Sud, comme le Venezuela et la Bolivie, enregistrent également les émissions les plus élevées depuis 2003 pour la même période.

septembre 2023

Des petits boitiers développés par une université brésilienne, nommés «Curupira», sont testés pour prévenir automatiquement de la mise en marche d’outils susceptibles d’abattre les arbres de la forêt primaire.

août 2023

C'est une "décision historique" se félicitent les défenseurs de l'Amazonie: une majorité d'Equatoriens a voté pour l'arrêt de la production pétrolière dans un gisement emblématique de la réserve amazonienne de Yasuni, dans l'est de l'Equateur.Lors d'un référendum organisé dimanche, parallèlement à des élections générales anticipées, les Equatoriens ont dit oui à 59% à l'arrêt de la production du "bloc 43", selon les résultats publiés lundi.
Cette terre indigène, qui s’étend sur près d’un million d’hectares de forêt humide et primaire, constitue une réserve unique de biodiversité. Les défenseurs de l’Amazonie saluent une « victoire historique ».
Une majorité d'Equatoriens ont voté pour l'arrêt de la production pétrolière dans un gisement emblématique de la réserve amazonienne de Yasuni, dans l'est de l'Equateur, a-t-on appris lundi de source officielle.Lors d'un référendum organisé dimanche parallèlement à des élections générales anticipées, les électeurs ont dit oui à 58,99% à l'arrêt de la production du "bloc 43", selon les derniers résultats publiés lundi matin et portant sur 93% des bulletins valides.
À l’issue de la conférence internationale des pays latino et autres sur le thème de l’Amazonie, voici un texte d’ambiance que j’ai rédigé en janvier 1987 lorsque je vivais à Macuya en pleine forêt amazonienne. Je travaillais sur un projet de la coopération belge de développement durable environnemental. En 2023, ce texte est toujours d’une actualité criante.
Peut-on encore sauver la plus grande forêt tropicale du monde, abîmée par des années de déforestation ? À partir...

février 2023

Elle est née au cœur de l’Amazonie brésilienne, où la déforestation vient d'établir un record pour un mois de février. Figure emblématique de l’écologie au Brésil, Marina Silva est la ministre de l'Environnement du gouvernement Lula. Un rôle qu’elle avait déjà endossé entre 2003 et 2008.

novembre 2022

Donner à la forêt amazonienne une chance de s’étendre à nouveau, c’est l’un des objectifs du projet TerrAmaz. Dans ce quatrième épisode de notre série “L’Appel de la forêt”, la coordonatrice du projet, l’économiste Marie-Gabrielle Piketty, nous explique où et comment la reforestation est possible au Brésil. Et aussi pourquoi la forêt peut cohabiter avec l’agriculture.
Agriculture, feux de forêts, mines, extraction de pétrole… La déforestation de l'Amazonie s'est aggravée sous le mandat de Jair Bolsonaro. Le président d'extrême droite et climatosceptique a été vaincu, dimanche, par Lula, son rival de gauche, qui a pris publiquement position pour la protection de la nature et des peuples indigènes.

octobre 2022

Le groupe de lutte face au changement climatique "Rise for Climate", accompagné d'une délégation issue de la forêt amazonienne et de différentes ONG, ainsi que la princesse Esmeralda, ont mené une action jeudi en fin de journée, dans le cadre du Sommet européen qui se déroule à Bruxelles.

septembre 2022

L’avenir de la forêt amazonienne, surnommée à juste titre « poumon de la planète », est étroitement lié à celui de la planète entière. Si cet écosystème unique et auparavant impénétrable est depuis des décennies sous le joug de menaces anthropiques extrêmes, sa perte de superficie n’a jamais été aussi rapide et frénétique que sous le mandat de Jair Bolsonaro (depuis 2019). Aujourd’hui à quelques jours de l’annonce des résultats du scrutin présidentiel au Brésil, les scientifiques s’inquiètent de l’avenir de la forêt amazonienne et de la planète entière, s’il parvenait à se faire réélire. Son rival, quant à lui, promet d’inverser les dommages environnementaux et d’atteindre les objectifs en matière de solutions contre le changement climatique. Mais rien n’est encore joué.
Selon un nouveau rapport publié par le Réseau amazonien d’information socio-environnementale et géographique (Raisg) au début du mois de septembre, 26% de la surface de la forêt amazonienne aurait été détruite ou serait en passe de l’être, ce qui marquerait le point de non-retour.
Le Parlement européen a adopté mardi 13 septembre la première loi au monde visant à mettre fin à la déforestation importée pour plusieurs produits comme la viande, le soja ou encore l’huile de palme. Un vote historique qui intervient au moment où un nouveau rapport alerte sur l’état de dégradation de la forêt amazonienne, la plus grande forêt tropicale humide au monde. Celle-ci se transforme peu à peu en savane avec des conséquences sur le climat, mais aussi la pluviométrie dans la région.
Chaque jour qui passe semble vouloir mettre la forêt amazonienne de plus en plus en danger. Selon un nouveau rapport, avec 26 % de surface au moins fortement dégradée, elle aurait même désormais franchi son point de non-retour.

août 2022

La décision a été prise en raison du moment grave que traverse l'Amazonie, après la Xe réunion internationale du Forum social pan-amazonien, qui s'est tenue au Brésil à la fin du mois de juillet.

juillet 2022

La forêt amazonienne a connu un nouveau record de déforestation au premier semestre 2022, selon CNN qui se base sur les données de l'Institut de recherche spatiale du Brésil (INPE).

juin 2022

Les forêts s’amenuisent chaque année dans le monde. Et le Brésil est l’épicentre du phénomène. Selon le Fonds mondial pour la nature, plus du quart de la forêt amazonienne sera dépourvue d’arbres d’ici 2030 si la vitesse à laquelle ils tombent se maintient.

mars 2022

Le changement climatique apporte à l’Amérique du Sud des sécheresses, d’intensité et de durée croissante. Les températures augmentent. Une nouvelle étude a exploité les données satellite pour comprendre les réponses de la jungle amazonienne à ces changements. Ils ont utilisé les données satellitaires de VOD (vegetation optical depth) qui mesurent bien la biomasse de la forêt (Boulton, Lenton and Boers, Nature).
La déforestation a doublé en vingt ans Les plantes et tous les êtres vivants sont constitués en grande partie de carbone. Le gaz carbonique émis par l’Homme est partiellement absorbé par les plantes terrestres et les océans. Une nouvelle étude a utilisé les registres de visibilité des aéroports pour estimer la présence de feux de forêts et la déforestation en Amazonie et en Indonésie au cours des décennies passées. Ces recueils contiennent des données qui prédatent le lancement de satellites, des années soixante à quatre-vingt. Ils ont révélé une bonne visibilité par le passé, ce qui indique que les feux de forêt étaient peu importants. Les auteurs de l’étude concluent que la déforestation était alors plus faible que dans les estimations précédentes.
Selon des données, l’Amazonie s’approche d’un point de basculement, après quoi la forêt tropicale disparaîtrait, ce qui aurait des conséquences «profondes» pour le climat mondial et la biodiversité.
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.

février 2022

Plus d’un million de litres de pétrole se sont déversés dans la forêt amazonienne en Équateur, à la suite de la rupture d’un oléoduc, vendredi 28 janvier. Selon OCP, l’entreprise privée qui le gère, il a été endommagé par des chutes de pierres, provoquées par l’érosion et de fortes pluies. OCP a également déclaré que l’incident n’était "pas prévisible". Mais ce n’est pas l'avis de notre Observateur, qui témoigne dans notre émission.
Le pétrole a jailli dès que l'énorme roche a explosé le tuyau, racontent les ouvriers. Dans le nord-est de l'Equateur, le brut qui s'écoule depuis des jours d'un oléoduc endommagé par une chute de pierre empoisonne lentement la jungle amazonienne.
Nouvelle urgence écologique dans la jungle amazonienne: le pétrole qui se déverse d'un oléoduc endommagé depuis vendredi dans l'Amazonie équatorienne a touché une aire naturelle protégée et une rivière qui alimente en eau plusieurs villages de cette région du nord-est de l’Équateur. "La zone touchée est située dans le parc national de Cayambe-Coca et, selon le zonage, le déversement de pétrole a eu lieu dans la zone de protection", a annoncé dans un communiqué le ministère de l'Environnement.

janvier 2022

A ce jour, ni le gouvernement ni le gestionnaire de l’oléoduc n’ont détaillé la quantité de pétrole déversée dans la nature.
Les autorités de l'Equateur tentaient dimanche de contenir une importante fuite de pétrole sur un oléoduc dans une région de jungle amazonienne, où une rivière menace d'être polluée, a-t-on appris de sources concordantes.
Depuis 2018, des pesticides seraient largués depuis les airs pour empoisonner la végétation amazonienne et ainsi déboiser plus facilement. Discrète et illégale, cette méthode hautement toxique laisse présager des conséquences désastreuses sur l’homme et l’environnement.
L’industrie bovine est le principal moteur de la déforestation de la forêt amazonienne et des forêts tropicales dans le monde. Parce qu’il est un coproduit de cette industrie, le cuir et les objets en cuir (sacs, chaussures, baskets, accessoires) dans la mode et le luxe sont impliqués dans ce processus de destruction à grande vitesse du poumon de la planète.

décembre 2021

L'Équateur dispose de "suffisamment de carburant" pour assurer l'approvisionnement normal du pays, malgré la suspension du pompage du pétrole brut en raison de l'érosion d'une rivière amazonienne qui met en danger les infrastructures pétrolières, a déclaré dimanche le ministère de l'Energie.

novembre 2021

"Nous ne pouvons pas vivre dans un monde sans Amazonie", prévient Erika Berenguer, spécialiste brésilienne de l'écologie de la plus grande forêt tropicale au monde aux Universités d'Oxford et de Lancaster.
Une centaine de pays, représentant 85 % des forêts du monde, se sont officiellement engagés, mardi, lors de la COP26, à enrayer la déforestation d'ici à 2030. Parmi les territoires concernés : la forêt boréale du Canada, la forêt amazonienne mais aussi la forêt d'Afrique centrale.
Cette déclaration commune sera adoptée par plus de cent pays abritant 85% des forêts mondiales, dont la forêt boréale du Canada, la forêt amazonienne au Brésil ou encore la forêt tropicale du bassin du Congo.

octobre 2021

Le Brésil, qui héberge 60% de la forêt amazonienne, signera un accord international important sur la préservation des forêts lors de la COP26.
Le géant des réseaux sociaux a annoncé vendredi l’interdiction de la vente, sur ses sites, de parcelles situées dans des zones protégées de la forêt amazonienne. Une “petite victoire” contre la déforestation, pour les défenseurs de l’environnement.

septembre 2021

Poumon vert de la planète, la forêt amazonienne a perdu entre août 2020 et juillet 2021 plus de 10.000 km2 en superficie , soit l'équivalent d'un tiers de la Belgique, a annoncé dimanche l'organisation de défense de l'environnement WWF à l'occasion de la Journée de l'Amazonie.

août 2021

Les phénomènes climatiques ont parfois des effets contre-intuitifs. La preuve avec trois exemples qui concernent l’impact sur les émissions de CO2 de la pollution atmosphérique, de la coupe des arbres et de la capacité de stockage de la forêt amazonienne.
Les forêts tropicales intactes des montagnes d’Afrique contiennent environ 150 tonnes de carbone par hectare, selon une étude internationale, publiée mercredi dans Nature. Les forêts de montagne africaines stockent plus de carbone par unité de surface que la forêt amazonienne. Le rôle de ces forêts dans la régulation du climat mondial est donc fortement sous-estimé.
On les appelle les "tipping points" ; les points de rupture. A partir d'eux, le climat change de manière radicale et irréversible. Des événements considérés comme des points de rupture sont la fonte des glace rapide au Groenland, qui fait monter le niveau des eaux, le fait que la forêt amazonienne rejette plus de CO2 qu'elle n'en absorbe, et les canicules en Sibérie qui ont fait fondre le sol gelé (pergélisol), ce qui a fait relâcher d'énormes quantités de méthane dans l'air. Un effondrement du Gulf Stream serait également un point de rupture absolument catastrophique.

juillet 2021

Chaque année, les nouvelles ne sont pas très bonnes en ce qui concerne la forêt amazonienne. Au Brésil, plus de 2 300 foyers d’incendie ont été détectés en ce mois de juin 2021, un nombre en hausse par rapport à la même période l’an dernier. Toutefois, le record ultime d’incendies pour un mois de juin n’a pas été battu.

juin 2021

Au Brésil, le « Ferrogrão », un nouveau projet d’aménagement imposé par l’État et l’agrobusiness, risque de percer la forêt amazonienne sur près de 950 kilomètres, séparant le poumon de la planète en deux territoires plus retranchés et vulnérables que jamais. L’objectif de ce projet : créer un corridor d’exportation de millions de tonnes de maïs et de soja pour conquérir les dernières zones encore préservées de l’Amazonie.
Selon le système de suivi de la déforestation par satellite de l’INPE, DETER, le déboisement dans la partie brésilienne de l’Amazonie s’élevait à 1 391 kilomètres carrés, une superficie 24 fois la taille de Manhattan, en mai. Cela représente une augmentation de 67% par rapport à mai 2020
Deux études récentes sur la forêt amazonienne montre qu’elle est en grand danger de disparaître et que d’ores et déjà, elle ne remplit plus son rôle de « poumon vert », à même d’épurer l’air et de stocker le carbone atmosphérique grâce à la photosynthèse. Selon la première, parue dans Nature Communications, la forêt amazonienne approcherait d’un point de non-retour, tout comme les coraux de certains océans. Détruite à la fois par la déforestation, les feux de forêt et le changement climatique, elle pourrait même disparaître dans 50 ans.

mai 2021

avril 2021

mars 2021

Une étude majeure parue dans la revue Nature indique que l’Amazonie risque de devenir une source nette de carbone pour l’atmosphère d’ici une quinzaine d’années. En cause, la fragilisation grandissante de l’écosystème par la déforestation et le changement climatique. Une perspective inquiétante qui signerait la disparition d’un important puits de carbone, lequel absorbait jusqu’alors une partie notable de nos émissions de CO2. 
Selon une étude, publiée le 3 juin 2021 dans la revue scientifique Earth System Dynamics, une forte corrélation existerait entre les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique occidental, la forêt amazonienne, et la circulation océanique de l’Atlantique. Si l’un de ces éléments est bouleversé, un effet domino important pourrait avoir lieu.

février 2021

janvier 2021

décembre 2020

septembre 2020

En août, il y avait eu près de 30.000 incendies. Malgré un déploiement militaire à grande échelle, la forêt tropicale amazonienne continue de brûler. Rien que dans les premiers jours de septembre, un millier d'incendies ont ainsi été enregistrés en Amazonie brésilienne, selon les données de l'Institut national de recherche spatiale (Inpe). En août, il y avait eu près de 30.000 incendies. Samedi, le Brésil célèbre la Journée de l'Amazonie, en mémoire de la fondation de l'Etat d'Amazonas par l'empereur Pedro II en 1850.