Veille 2.1

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Sélection du moment:

Le climatologue et membre du GIEC Jean-Pascal van Ypersele est sans appel: sans réaction, on se dirige tout droit vers le scénario du pire.
Des pluies diluviennes au Japon, une vague de chaleur record en Italie, un nouvel épisode de sécheresse dans l'ouest des États-Unis… Comme en 2021, le début de l'été dans l'hémisphère Nord est marqué par plusieurs événements météorologiques extrêmes. Et avec eux revient inlassablement la même question : dans quelle mesure le réchauffement climatique en est-il responsable ?
La hausse des températures provoque la fonte des glaces et bouleverse profondément la nature et la vie des hommes.
Dans un rapport publié le 4 avril 2022, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a une nouvelle fois appelé à une baisse radicale de la consommation et de la production des énergies fossiles, pour atteindre l’objectif fixé par l’accord de Paris sur le climat adopté en 2015 (1). Wolfgang Cramer est directeur de recherche au CNRS, à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale. Il a coordonné l’un des chapitres du second volet du sixième rapport d’évaluation du GIEC (2), et il a répondu aux questions de Monaco Hebdo.
L’équilibre du climat terrestre pourrait basculer soudainement vers un climat nouveau. Des changements tels que par exemple la mort des forêts tropicales pourraient accélérer le réchauffement. Si la chaleur ou la sécheresse ont raison des forêts, cela provoquerait la libération de carbone contenu dans les arbres et le sol et augmenterait instantanément l’effet de serre. Les dominos climatiques par Spratt et Dunlop
A mesure que les conséquences du changement climatique se font sentir, se dessine la figure d’un monde de moins en moins vivable. Si l’on peut ajouter des couches pour se protéger des grands froids, lorsque la chaleur devient insupportable, nous n’avons que notre peau à retirer. Mais jusqu’où et pour qui le climat peut-il devenir impropre à la vie humaine ? Selon une étude, il est possible qu’en ce siècle plus de 3 milliards de personnes soient exposées à un climat inhabitable.
Ce soir sur QG, Aude Lancelin reçoit François Gemenne, membre du GIEC, spécialiste en géopolitique du réchauffement climatique, pour un grand entretien choc. Alors qu’un fort épisode de canicule frappe la métropole, les prévisions pessimistes des derniers rapports du GIEC semblent de plus en plus concrètes.
Une vague de chaleur inhabituellement précoce et intense se propage de l’Afrique du Nord à l’Europe. Près d’un tiers de la population des États-Unis subit actuellement des vagues de chaleur. Bien que ce ne soit que la mi-juin, les températures sont plus typiques de celles observées en juillet ou en août. Les épisodes en cours font suite à une vague de chaleur prolongée en Inde et au Pakistan en mars et avril. En raison du changement climatique, les vagues de chaleur commencent plus tôt et deviennent plus fréquentes et plus sévères en raison de concentrations record de gaz à effet de serre piégeant la chaleur.
D’ici 2050, les canicules risquent d’être multipliées par deux. Conséquences : récoltes desséchées, feux de forêt en hausse... « Le déni de gravité n’est plus une option », dit un climatologue.
Alors que la France s’apprête à supporter une vague de chaleur sans précédent pour un mois de juin, l’économiste Maxime Combes a appelé, dans un billet publié sur son blog Mediapart, à nommer cet épisode « canicule TotalÉnergies no 1 ».
La disparition d’un journaliste et d’un chercheur rappelle les menaces qui pèsent sur le « poumon » de la planète et les populations isolées qui y vivent, entre l’orpaillage, l’agriculture agressive, le narcotrafic et la vision « développementaliste » du président Bolsonaro.
Un nouvel article évalue à quel moment le dépassement des objectifs 1,5°C et 2°C sera engagé malgré un arrêt des émissions anthropiques impactant le climat. L’étude montre que nous sommes déjà engagés à atteindre à court terme un pic de réchauffement supérieur à 1,5°C, avec une probabilité de 42 %, même si les émissions de CO2 tombaient dès maintenant à zéro. Un arrêt brutal des émissions permettrait cependant de ramener la température sous 1,5°C à plus long terme.
L'île de Madagascar, autrefois verdoyante et luxuriante, est en train de devenir un désert "rouge". L'île est confrontée à une grave crise alimentaire, considérée comme la première famine due au changement climatique au monde.
"Il n'est pas acceptable de dire que nous vivons des temps difficiles" pour justifier l'inaction car "le changement climatique n'est pas une question que nous pouvons repousser à plus tard," a martelé en ouvrant les pourparlers la Mexicaine Patricia Espinosa, patronne sortante de l'ONU-climat.
Selon une agence américaine, le niveau de dioxyde ce carbone dans l’air est 50% plus élevé qu’avant l’ère industrielle. Un sombre record. La concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint en mai un niveau 50 % plus élevé que durant l’ère préindustrielle, et jamais vu sur Terre depuis environ 4 millions d’années, a alerté vendredi l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). Le réchauffement climatique causé par les humains, notamment via la production d’électricité à l’aide d’énergies fossiles, les transports, la production de ciment ou encore la déforestation, est le responsable clair de ce nouveau plus haut, a souligné l’agence américaine.
Les activités humaines ont un impact sur la Terre. Nos émissions incontrôlées de gaz à effet de serre poussent notre climat vers une limite que nous ne devrions pas avoir envie de franchir, nous préviennent aujourd'hui des chercheurs. Au-delà de cette limite, ce serait le chaos. Et notre Planète deviendrait définitivement inhabitable.
"Le GIEC nous dit : "il nous reste 3 ans" mais en fait en réalité il nous reste pas 3 ans, il nous reste 0 année, il faut agir maintenant. Il faudrait qu'il y ait toutes les énergies, tous les cerveaux, tous les scientifiques qui se mettent sur le coup et qu'on y aille ! C'est ça véritablement l'enjeu qu'il faut qu'on comprenne en France et dans le monde."
Il s’est avéré que l’île perdait des gaz à effet de serre à un rythme alarmant. En fait, l’air s’échappant du sol contenait 100 fois plus de méthane et 25 fois plus de dioxyde de carbone, les deux gaz à effet de serre de loin les plus dévastateurs pour l’environnement.
Dans cette vidéo, je vous parle du fonctionnement de la vie dans les océans et en particulier des limites que rencontrent le développement du phytoplancton. Après une explication des grands mécanismes qui fixent la fertilité dans les océans, je vous parle plus particulièrement de l'expédition océanographique Tonga. Vous présenter ces travaux me permet de toucher quelques mots de l'importance de la recherche sur ces enjeux et d'une idée de géoingénierie: la fertilisation de l'océan par du fer.
Les entreprises pétrolières sont tenues de respecter certains engagements dans le cadre des Accords de Paris. Une récente étude collaborative montre que ce n’est pas du tout le cas. Comme les constructeurs automobiles, les compagnies pétrolières peinent à respecter leurs engagements écologiques. C’est ce que montre l’étude Big Oil Reality Check, en référence au nom américain du lobby pétrolier. Pour cela, Oil Change International a ainsi travaillé avec 35 entreprises mondiales.
L'Afrique a été frappée par 14 sécheresses extrêmes rien qu'au cours des deux dernières années, soit bien plus que tout autre continent, et les Nations unies préviennent que quelque 20 millions de personnes sont menacées en Afrique de l'Est cette année, après un nouvel épisode de sécheresse.
La major française TotalEnergies est impliquée dans 22 « bombes carbone » dont quatre n’étaient pas en développement en 2021, selon l’ONG Reclaim Finance
Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a estimé mercredi, lors de l'assemblée générale du groupe, que l'objectif d'une baisse de 30% de la consommation de produits pétroliers d'ici dix ans, tel qu'envisagé par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), n'était pas tenable.
Des militants écologistes ont bloqué ce mercredi l'assemblée générale de TotalÉnergies qui veut construire le plus grand oléoduc chauffé du monde.
Le dernier rapport du groupe de travail du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) nous donne jusqu’en 2030 pour arrêter le réchauffement climatique à 1,5°C. Le rapport propose plusieurs étapes essentielles pour atteindre cet objectif. Les étapes sont :
Depuis le début du mois de mars, l’Inde et le Pakistan étouffent sous une vague de chaleur prolongée inédite. Selon une étude (en anglais) conduite par le World Weather Attribution, le changement climatique l’aurait rendu trente fois plus probable. Pour quantifier l’effet de celui-ci, une équipe internationale de vingt-neuf chercheurs a analysé des données météorologiques et des simulations informatiques, afin de comparer le climat tel qu’il est aujourd’hui — soit 1,2 °C plus chaud qu’à la fin des années 1800, avec le climat antérieur à cette période.
Une nouvelle étude du World Weather Attribution, qui travaille sur l’attribution des événements climatiques extrêmes, estime que l’épisode de fournaise dans le sous-continent indien «aurait été extraordinairement rare» dans le passé.
La France a battu un record de période de chaleur au printemps avec désormais 40 jours consécutifs au-dessus des normales saisonnières.
À quel point va-t-on manquer d’eau ? Alors qu’en 1974 déjà, René Dumont, candidat à la présidentielle, nous alertait. La question est plus que jamais d’actualité. Les années se suivent et commencent dangereusement à se ressembler. Les températures atteignent des records historiques pour la saison et la sécheresse sévit en France depuis des mois. Début mai, 15 départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau face à la sécheresse. Les spécialistes alertent sur le fait que nous allons commencer l’été avec des réserves d’eau très basses. Alors comment s’adapter face au manque d’eau ? Comment préparer l’été alors que les scientifiques et les agriculteurs craignent le pire ? Quelles solutions s’offrent à nous pour limiter les dégâts, préserver notre sécurité alimentaire et tenter d’inverser la tendance ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Emma Haziza, hydrologue.
Le réchauffement climatique se fait sentir et les événements extrêmes deviendront plus fréquents. Dans l'émission Tout un monde de la RTS, l'ex-vice-président du GIEC Jean Jouzel appelle à prendre au sérieux les prévisions des scientifiques.


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juillet 2022

Le climatologue et membre du GIEC Jean-Pascal van Ypersele est sans appel: sans réaction, on se dirige tout droit vers le scénario du pire.
Des pluies diluviennes au Japon, une vague de chaleur record en Italie, un nouvel épisode de sécheresse dans l'ouest des États-Unis… Comme en 2021, le début de l'été dans l'hémisphère Nord est marqué par plusieurs événements météorologiques extrêmes. Et avec eux revient inlassablement la même question : dans quelle mesure le réchauffement climatique en est-il responsable ?

juin 2022

La hausse des températures provoque la fonte des glaces et bouleverse profondément la nature et la vie des hommes.
Dans un rapport publié le 4 avril 2022, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a une nouvelle fois appelé à une baisse radicale de la consommation et de la production des énergies fossiles, pour atteindre l’objectif fixé par l’accord de Paris sur le climat adopté en 2015 (1). Wolfgang Cramer est directeur de recherche au CNRS, à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale. Il a coordonné l’un des chapitres du second volet du sixième rapport d’évaluation du GIEC (2), et il a répondu aux questions de Monaco Hebdo.
L’équilibre du climat terrestre pourrait basculer soudainement vers un climat nouveau. Des changements tels que par exemple la mort des forêts tropicales pourraient accélérer le réchauffement. Si la chaleur ou la sécheresse ont raison des forêts, cela provoquerait la libération de carbone contenu dans les arbres et le sol et augmenterait instantanément l’effet de serre. Les dominos climatiques par Spratt et Dunlop
A mesure que les conséquences du changement climatique se font sentir, se dessine la figure d’un monde de moins en moins vivable. Si l’on peut ajouter des couches pour se protéger des grands froids, lorsque la chaleur devient insupportable, nous n’avons que notre peau à retirer. Mais jusqu’où et pour qui le climat peut-il devenir impropre à la vie humaine ? Selon une étude, il est possible qu’en ce siècle plus de 3 milliards de personnes soient exposées à un climat inhabitable.
Ce soir sur QG, Aude Lancelin reçoit François Gemenne, membre du GIEC, spécialiste en géopolitique du réchauffement climatique, pour un grand entretien choc. Alors qu’un fort épisode de canicule frappe la métropole, les prévisions pessimistes des derniers rapports du GIEC semblent de plus en plus concrètes.
Une vague de chaleur inhabituellement précoce et intense se propage de l’Afrique du Nord à l’Europe. Près d’un tiers de la population des États-Unis subit actuellement des vagues de chaleur. Bien que ce ne soit que la mi-juin, les températures sont plus typiques de celles observées en juillet ou en août. Les épisodes en cours font suite à une vague de chaleur prolongée en Inde et au Pakistan en mars et avril. En raison du changement climatique, les vagues de chaleur commencent plus tôt et deviennent plus fréquentes et plus sévères en raison de concentrations record de gaz à effet de serre piégeant la chaleur.
D’ici 2050, les canicules risquent d’être multipliées par deux. Conséquences : récoltes desséchées, feux de forêt en hausse... « Le déni de gravité n’est plus une option », dit un climatologue.
Alors que la France s’apprête à supporter une vague de chaleur sans précédent pour un mois de juin, l’économiste Maxime Combes a appelé, dans un billet publié sur son blog Mediapart, à nommer cet épisode « canicule TotalÉnergies no 1 ».
La disparition d’un journaliste et d’un chercheur rappelle les menaces qui pèsent sur le « poumon » de la planète et les populations isolées qui y vivent, entre l’orpaillage, l’agriculture agressive, le narcotrafic et la vision « développementaliste » du président Bolsonaro.
Un nouvel article évalue à quel moment le dépassement des objectifs 1,5°C et 2°C sera engagé malgré un arrêt des émissions anthropiques impactant le climat. L’étude montre que nous sommes déjà engagés à atteindre à court terme un pic de réchauffement supérieur à 1,5°C, avec une probabilité de 42 %, même si les émissions de CO2 tombaient dès maintenant à zéro. Un arrêt brutal des émissions permettrait cependant de ramener la température sous 1,5°C à plus long terme.
L'île de Madagascar, autrefois verdoyante et luxuriante, est en train de devenir un désert "rouge". L'île est confrontée à une grave crise alimentaire, considérée comme la première famine due au changement climatique au monde.
"Il n'est pas acceptable de dire que nous vivons des temps difficiles" pour justifier l'inaction car "le changement climatique n'est pas une question que nous pouvons repousser à plus tard," a martelé en ouvrant les pourparlers la Mexicaine Patricia Espinosa, patronne sortante de l'ONU-climat.
Les activités humaines ont un impact sur la Terre. Nos émissions incontrôlées de gaz à effet de serre poussent notre climat vers une limite que nous ne devrions pas avoir envie de franchir, nous préviennent aujourd'hui des chercheurs. Au-delà de cette limite, ce serait le chaos. Et notre Planète deviendrait définitivement inhabitable.