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écoféminisme

janvier 2024

La journaliste et essayiste Pascale d’Erm est spécialiste des mouvements écologistes menés par des femmes à travers le monde.

septembre 2023

Dominique Bourg distille dans ce « journal » ses commentaires et réflexions sur l’actualité, où le constat pessimiste côtoie l’espoir du sursaut écologique. Avec une grande compréhension des enjeux de notre temps, il évoque tour à tour la convention citoyenne, le véganisme, la forêt primaire, l’écoféminisme, la pandémie de Covid, le glyphosate, le fascisme climatique ou encore les fantasmes de fuite sur Mars ou de « grand remplacement ». Ces années affreuses, sales et méchantes sont la source d’une réflexion de philosophie politique destinée à cerner les contours d’une démocratie écologique, impensable en dehors d’une bascule de civilisation. Les événements majeurs de ces dernières années sont ainsi l’occasion de dresser un état des lieux des maux de notre époque comme des défis qui nous attendent.

décembre 2022

2022, l’année du climat déboussolé. L’année d’une énième COP, la 27e Conférence des Parties des Nations unies...

octobre 2022

[2/2] - Désertion, droits de la nature, écoféminisme... Elles et ils sont les penseurs d’une nouvelle écologie. Rencontre.
D’abord marginalisées puis méprisées, les pensées de l’écologie sont en voie de gagner la bataille des idées. Un séisme dans le monde intellectuel, qui vient réinterroger les racines de notre modernité.

septembre 2022

Alors que l’été, terrible, est derrière nous, notre chroniqueuse s’interroge : de quoi l’automne sera-t-il fait ? Elle enrage, face à la catastrophe, de nous sentir si éloignés d’un élan collectif, mais garde espoir. La relève est là.

juin 2022

Geneviève Pruvost est sociologue du travail et du genre au Centre d’étude des mouvements sociaux (EHESS). Auprès de Vert, la chercheuse défend la prise en charge par chacun·e d’une partie des tâches du quotidien, aujourd'hui « déléguées aux machines et aux pauvres », pour faire advenir une société écologique.
G. Pruvost nous donne un aperçu de l'évolution de nos sociétés avec la disparition des sociétés paysannes (paysans / artisans) organisées en maisonnées autonomes produisant les biens de leur subsistance, au profit de sociétés composées de cellules familiales nucléaires où chacun est transformé en consommateur, éloigné du lieu et des personnes produisant les biens du quotidien. Il existe des alternatives (dont certains mouvements ont émergé dans les années 70) qui se caractérisent par la volonté de reproduire la mise en commun des savoir-faire et des connaissances. La réussite des projets reste cependant liée à une forte motivation, une indispensable mise en commun d’objectifs et de comportements. La difficulté principale est aussi la disponibilité des terres agricoles. L'éco-féminisme est présenté aussi comme un possible chemin à suivre pour faire face à notre perte d'autonomie.

janvier 2022

Et s’il fallait partir de l’espace domestique, du quotidien et de la maisonnée pour (re)penser toutes les dimensions de la catastrophe écologique ? Plusieurs mouvements féministes des années 1960 ont insisté sur la nécessité de considérer le privé et le personnel comme politique. Geneviève Pruvost renouvelle ce champ d’interrogations en articulant perspectives féministes, subsistance et reprises de terres.?

novembre 2021

À mi-chemin entre l’écologie et le féminisme, le courant écoféministe identifie deux formes de domination interconnectées : le capitalisme et le patriarcat.
Solène Ducretot, co-fondatrice du collectif Les Engraineuses, explique l’importance d’imbriquer les luttes et de prendre conscience de l’interdépendance des problèmes de notre société.
Le parcours de vie et l’œuvre de Françoise d’Eaubonne témoignent du profond engagement intellectuel et politique que réclame l’écoféminisme : au-delà de l’élaboration conceptuelle, il est surtout question d’agir pour la cause des femmes, des minorités et de l’environnement.
Au programme de la COP26 ce mardi 9 novembre : "Faire progresser l’égalité de genre et la pleine et entière participation des femmes et des filles dans l’action climatique." Genre et climat. Les deux seraient donc liés.
Au Mali, il est très difficile pour nous, militants, de faire comprendre aux hommes, aux dirigeants et à l’opinion publique l’existence des inégalités de genre. On nous rétorque qu’il s’agit là d’une lecture des rapports hommes-femmes importée d’Occident. Pourtant, les discriminations basées sur le genre existent .. Il est donc compliqué d’expliquer que le changement climatique accentue ces inégalités.
Certains reprochent à l’écoféminisme de juxtaposer artificiellement des préoccupations d’ordre différent. Pourtant, l’écoféminisme n’est pas juste la reconnaissance de l’analogie qu’il y a entre l’oppression des femmes et la destruction de la nature. C’est la compréhension du fait qu’elles mettent en jeu le même mécanisme. On comprend très bien la cohérence de l’idéologie dont Trump par exemple est l’incarnation et qui conjugue misogynie, xénophobie, homophobie, climato-scepticisme, accaparation des richesses et du pouvoir. La cohérence de l’écoféminisme s’y oppose en développant une réponse globale.