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COP30 Brésil
13 novembre 2025
Mardi soir, des représentants amazoniens ont tenté de forcer l’entrée de la « zone bleue » des Nations unies. Les Etats devront répondre aux inquiétudes de ces « gardiens de la forêt », en première ligne des dégradations de l’environnement.
Forêts en bourse, agrocarburants ou marchés carbone : la COP30 ou le sacre des «fausses solutions» ?
- Anne-Claire PoirierQuelques jours après le début du 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat, la tournure des discussions inquiète alors que l’hôte brésilien promeut des solutions jugées inefficaces voire dangereuses, avec la bénédiction des pays riches.
C'est la première COP organisée en Amazonie. Mais à Belém, mercredi, des autochtones brésiliens, dont le célèbre cacique Raoni, ont fait entendre leur frustration, estimant que leurs voix ne sont pas suffisamment prises en compte.
Nous sommes en train de vivre un moment de bascule écologique. Ces derniers temps, les preuves, les rapports accablants se sont accumulées dans l’indifférence générale. Pendant que nos conditions de vie s’effondrent, les dirigeants climatosceptiques prospèrent et les débats sont de plus en plus décalés de cette réalité. Ce qui occupe la conversation médiatique, publique, ce n'est clairement pas l’effondrement écologique… Nous avons dépassé 7 des 9 limites planétaires avec désormais l’acidification des océans. Le réchauffement climatique menace la santé humaine à des niveaux sans précédent et l’inaction climatique est responsable de millions de morts. 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée. Les catastrophes climatiques se multiplient et sont de plus en plus dévastatrices. Le premier point de bascule climatique a été atteint avec le dépérissement généralisé des coraux dont dépendent près d’1 milliard de personnes. Les concentrations de CO2 dans l’atmosphère ont connu une hausse record en 2024… À
12 novembre 2025
Des heurts ont eu lieu entre des militants autochtones brésiliens et les agents de sécurité de la conférence sur le climat de l’ONU à Belem, au Brésil.
Alors que la COP30 débute aux portes de l’Amazonie, de riches propriétaires de terres assènent de fake news le débat sur la déforestation. Reporterre a rencontré l’un de ces leaders, cow-boy pro-Trump résolument anti-écologiste.
Plus de 3 000 représentant·es des peuples autochtones brésiliens se rendent à Belém, où se déroule le 30ème sommet mondial sur le climat. Sur place, l’espace «Aldeia COP» a été pensé pour défendre leurs territoires, partager leurs savoirs ancestraux et influer sur les négociations climatiques. Vert s’y est rendu.
11 novembre 2025
En l'absence de Donald Trump à la COP30 au Brésil, c'est son principal opposant, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, qui attire la lumière mardi, en profitant pour décocher des flèches contre le président climatosceptique.
Plus de 80 pays n’ont toujours pas remis leur plan de baisse d’émissions de gaz à effet de serre pour 2035, alors qu’ils étaient tenus de le faire avant le coup d’envoi du sommet mondial. Une situation qui illustre la difficulté croissante à faire converger les efforts. […] Elles portent un nom abscons, mais, dans cette COP30 qui a débuté lundi 10 novembre à Belém, au Brésil, leur rôle est crucial. Les NDC, pour «contributions déterminées au niveau national», désignent les plans climatiques par lesquels chaque Etat s’engage, devant le reste du monde, à baisser ses émissions de gaz à effet de serre et rendre compte de ses progrès. Instituées par l’accord de Paris en 2015, ces feuilles de route doivent être actualisées tous les cinq ans, et les pays ont l’obligation de rehausser leur degré d’action à chaque nouvelle mouture.
Launched at the COP30 Belém Climate Summit, the Global Status of Multi-Hazard Early Warning Systems 2025 report provides a snapshot of progress in the implementation of the UN's flagship Early Warnings for All (EW4All) initiative, which aims to protect every person on Earth with an early warning system by 2027. The report reveals measurable progress, with 119 countries, or 60% of all countries, now reporting the existence of a Multi-Hazard Early Warning System. This is a 113% increase over the past 10 years. However, coverage gaps persist, especially among small island developing States, as only 43% of them reported having systems in place.
Les Etats les plus vulnérables, soutenus par les Européens, défendent un rehaussement des ambitions concernant l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. D’autres pays, menés par la Chine et l’Inde, veulent rouvrir le sujet de la finance climatique.
La cité fondée en 1616, dont 60 % des habitants vivent dans des bidonvilles, accueille la COP30 dans une zone ultrasécurisée. Elle incarne les paradoxes du Brésil moderne, aux portes de la forêt tropicale.
À quelques encablures du sommet onusien et de ses zones d’exposition officielles, le gouvernement brésilien a installé une «Agrizone», sponsorisée par les grands noms de l’agrobusiness. Les organisations de la société civile enragent de cette collusion affichée et dénoncent les multiples ravages de l’agriculture industrielle.
Dans le cadre de la Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques (COP30), le président brésilien Lula a lancé un fond inédit. L’objectif ? Motiver les pays en voie de développement à protéger leurs forêts tropicales. Avec cette mesure, le chef d’état entend combler une lacune : dans certains pays, il est plus rentable d’abattre les arbres que de les préserver.
10 novembre 2025
Depuis l’accord de Paris sur le climat en 2015, le solaire et l’éolien se développent à un rythme phénoménal mais le charbon, le pétrole et le gaz restent dominants. La COP30 de Belem, au Brésil, permettra de tester la volonté politique des Etats d’organiser une sortie des énergies fossiles.
À l’occasion de la COP21, le 12 décembre 2015, près de 200 pays s’engageaient pour la première fois à lutter collectivement contre le réchauffement climatique en votant l’Accord de Paris. Dix ans plus tard, alors que s’ouvre ce lundi le sommet mondial (COP30) sur le climat à Belém (Brésil), le monde est encore loin d’être tiré d’affaire, malgré des progrès significatifs. Le tour en cinq graphiques.
Le 10 novembre s’ouvre la COP30 au Brésil. Boycott de Donald Trump, maintien des fossiles, objectifs climatiques beaucoup trop faibles... Reporterre récapitule les 5 points à retenir.
Tandis que Belém accueille la COP30, ses habitants ressentent déjà les répercussions de la crise climatique. Entre chaleurs extrêmes et pluies dévastatrices, les quartiers populaires sont les plus durement frappés.
Belém, du 10 au 21 novembre 2025
Dans une tribune au « Monde », l’enseignant à Sciences Po Paris Vincent Escoffier appelle à ériger la nature en sujet de droit international, après l’avoir trop longtemps considérée comme une ressource exploitable.
Alors que s’ouvre la trentième COP au Brésil, à quoi servent de tels sommets ? La transition écologique est-elle une illusion alors que les énergies fossiles sont toujours dominantes ? Notre émission « À l’air libre » avec Jean-Baptiste Fressoz, Laurence Marty, Sébastien Dutreuil et Jason Temaui Man.
09 novembre 2025
A la COP30 de Belem, la lutte contre la faim se heurte à un agenda très favorable à l’agro-industrie
- Mathilde GérardLe Brésil a présenté deux engagements lors du sommet des chefs d’Etat : l’un, consensuel, sur la lutte contre la faim et la pauvreté, et l’autre, plus controversé, qui entraînerait une hausse du recours aux agrocarburants. Deux textes perçus comme contradictoires.
Dans une tribune au « Monde », le philosophe Baptiste Morizot et le juriste Laurent Neyret plaident pour que le principe d’habitabilité soit érigé en « valeur boussole » du droit du XXIᵉ siècle.
Face aux attaques de plus en plus virulentes des États-Unis contre le «canular» du dérèglement climatique et leur désengagement sur ces questions, la COP 30 s’ouvre, lundi 10 novembre à Belém, sous de sinistres auspices.
La COP30, le prochain sommet des Nations Unies sur le climat s’ouvre à Bélem, au Brésil, ce 10 novembre 2025. Un chiffre rond et un lieu symbolique. La ville d’abord, située en lisière de l’Amazonie, le poumon de la planète. Le pays, ensuite, qui est celui où tout a commencé. C’était en 1992, au Sommet de la Terre, à Rio. Retour sur les principales COP qui ont jalonné la lutte contre le réchauffement climatique, et leurs résultats.
07 novembre 2025
Des dizaines de dirigeants mondiaux doivent encore s'exprimer, vendredi à Belém, au Brésil, avant le début, lundi, des négociations climatiques de la COP30. Les participants ont admis que le monde ne réussirait pas à se maintenir sous 1,5 °C de réchauffement. Mais la phrase du président Lula, qui dans son discours d'ouverture a appelé à une "feuille de route" pour "surmonter la dépendance aux combustibles fossiles", a été particulièrement applaudie.
A Belém, jeudi 6 novembre, le président français a appelé à combattre le climatoscepticisme, sans nommer Donald Trump, absent du sommet pour le climat.
Au premier jour du sommet de haut niveau organisé en amont de la COP30, une cinquantaine de dirigeants ont dit soutenir la création du Tropical Forest Forever Facility, un nouvel instrument financier, mais peu de contributions ont encore été annoncées.
Le président brésilien Lula a appelé vendredi à une sortie "juste" et "ordonnée" des énergies fossiles, envoyant un signal politique fort au sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem. Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas officiellement à l'agenda de la conférence de l'ONU sur le climat, qui s'ouvrira lundi pour près de deux semaines dans cette ville d'Amazonie brésilienne. Mais certains pays comme le Brésil, huitième producteur mondial de pétrole, veulent remettre le sujet dans les débats, en l'absence notable de grands pays pétroliers, à commencer par les Etats-Unis de Donald Trump.
Le premier pollueur au monde joue le jeu des négociations sur le climat, mais s’est fixé des objectifs modestes de baisse des émissions. Pékin estime faire sa part avec sa politique volontariste de développement des technologies décarbonées, pilier de la croissance économique du pays.
Entre promesses ajournées et coalitions aux intérêts divergents, les COP se suivent et démultiplient les arènes de négociation sans nécessairement réussir à accélérer l’action climatique. À l’aube de la COP30, organisée au Brésil, l’enjeu est de taille : sortir de la procrastination climatique. Les organisations de la société civile jouent un rôle crucial et bousculent de plus en plus les arènes onusiennes.
06 novembre 2025
Les émissions de CO2 s’emballent et les records de chaleur se multiplient, liste un rapport sur l’état du climat planétaire publié par l’Organisation météorologique mondiale, à quelques jours de la COP30.
Des experts indépendants, qui évaluent chaque année les objectifs de la Chine en matière de climat, estiment maintenant qu'elle atteindra le pic de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, et non d'ici la fin de l'année comme anticipé précédemment, selon une étude publiée jeudi. Ce quatrième sondage annuel, publié en amont de la COP30 au Brésil, interroge près de 70 experts. Il se veut moins confiant qu'en 2024, lorsque près de la moitié des spécialistes interrogés pensaient que les émissions de CO2 de la Chine avaient déjà atteint leur maximum ou le feraient en 2025.
En prélude au sommet pour le climat qui s’ouvre lundi au Brésil, une cinquantaine de dirigeants rejoignent ce jeudi 6 novembre le président Lula dans la ville fluviale de l’Amazonie.
Les 191 pays réunis à Belem du 10 au 21 novembre doivent avancer sur de nombreux fronts : réduction des émissions de gaz à effet de serre, sortie des énergies fossiles, financements climatiques… Une gageure dans un monde où la lutte contre le réchauffement est attaquée.
Du 10 au 21 novembre, la cité portuaire de Belém, au Brésil, accueillera la COP30 et ses 50 000 participants. En choisissant cette ville située aux portes de l'Amazonie, le président Lula affiche l'ambition de tenir ces nouvelles négociations sur le climat "au plus près des problèmes". Il aura cependant dû faire face à de nombreux défis logistiques.
Après trois éditions dans des États autoritaires, le prochain sommet mondial (COP30) sur le climat aura lieu au Brésil du 10 au 21 novembre prochains. Les organisations de la société civile comptent profiter de leur liberté retrouvée, mais les États, eux, viennent avec leur plus mauvaise volonté.
Le président Lula a choisi André Corrêa do Lago pour diriger la COP 30 qui aura lieu en novembre à Belém.
Le sommet des chefs d’État et de gouvernement en prélude à la COP30 s’est ouvert à Belem. Parmi les dirigeants présents, Emmanuel Macron, qui a appelé à choisir le « multilatéralisme face au repli sur soi » et « la science face à l’idéologie ».
05 novembre 2025
Le géant sud-américain compte être un pont entre les pays émergents et les pays du Nord, et mettre l’accent sur la mise en œuvre des acquis des COP précédentes. Mais il lui faudra déployer des trésors de diplomatie pour faire vivre le multilatéralisme climatique dans un contexte tendu.


