Alimentation

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alimentation biodiversité

2024

Cœur : des passionnés sauvegardent des anciennes variétés reproductibles dont les graines sont librement partagées. Pique : les multinationales de la semence privatisent le vivant en déposant des brevets leur réservant des droits exclusifs sur des variétés de plantes.
Phare de la table festive ou du diner sophistiqué mais aberration écologique et gustative, le saumon devenu "poulet de la mer" est en train de se faire rayer de la carte des grandes tables de France.

2023

Haber-Bosch - Au début du XXᵉ siècle, deux chimistes réussissent à fixer l'azote de l'air. Leur invention a permis l'industrialisation de l'agriculture et le dérèglement du cycle de l'azote.
En Amazonie bolivienne, les incendies sévissent depuis des mois. Trop longtemps laissés seuls face au drame, les locaux se sont organisés avec les moyens du bord, dérisoires.
Notre système alimentaire n’est pas sans impact sur l’environnement et la santé. Émissions de gaz à effet de serre, perte de biodiversité, augmentation des risques de maladies… Pour matérialiser ces conséquences, des chercheurs ont calculé le coût financier caché derrière notre alimentation. Et il est colossal.
Des journalistes d’investigation et seize médias internationaux ont poursuivi l’enquête sur la filière bovine brésilienne de Dom Phillips et Bruno Pereira, assassinés l’an dernier dans la vallée du Javari. En six ans, ce sont 17 000 km² de forêt amazonienne qui ont disparu en lien avec l’industrie de la viande du pays, explique “The Guardian”.
Pour l’écologue et directeur de recherche au CNRS Vincent Devictor, coauteur d’une étude publiée ce lundi 15 mai, il est urgent de repenser le mode de production alimentaire pour sauver les volatiles sur le continent.
A l’occasion du grand raout du Salon de l’Agriculture, le collectif « Nourrir » lance l’alerte. Avec 50% des agriculteurs en âge de partir à la retraite dans les 10 prochaines années, la France traverse un défi agricole sans précédent. Face à la crise climatique qui s’aggrave et aux écueils de la mondialisation, le pays doit former et installer 1 million de paysan.ne.s pour que l’objectif de souveraineté alimentaire de la France ne devienne pas un conte illusoire.
The rapid decline of Earth’s most numerous animals is a major threat to the biosphere
La Commission européenne a adopté jeudi des règles abaissant les limites autorisées pour la présence résiduelle dans...

2022

"Reforester, réensauvager, arrêter de manger de la viande". Dans la marche pour la nature organisée le 10 décembre à Montréal (Canada), Sylvain Rolland avait un message pour les négociateurs rassemblés au Palais des congrès pour la COP15 biodiversité. "Le moyen d'avoir un impact positif le plus important pour la biodiversité et le climat, c'est d'arrêter de manger de la viande", revendique cet aide à domicile de 55 ans.
Les insectes pollinisateurs tels que les abeilles domestiques jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’environnement naturel et des cultures. Le déclin des populations d’abeilles mellifères est un problème mondial avec des répercussions importantes sur la pollinisation des plantes et notre survie à long terme dans le contexte du changement climatique. Que se passerait-il si les animaux pollinisateurs disparaissaient ?
Un mois après l'épisode caniculaire qui a touché le sud de l'Europe à la mi-juin, une nouvelle vague de chaleur frappe la région. Un phénomène appelé à devenir de plus en plus fréquent avec le réchauffement climatique. De quoi donner du fil à retordre au corps humain qui devra s'y habituer.
Dans son nouveau rapport d’évaluation publié vendredi, l’IPBES appelle à gérer de façon durable la faune et la flore pour préserver le bien-être de milliards de personnes et mettre un terme au déclin de la biodiversité.
La production alimentaire mondiale est monopolisée par une poignée d'énormes firmes agroalimentaires. La présence invasive de l'agriculture intensive menace la biodiversité et les écosystèmes de la planète entière. Pour pouvoir maintenir ce système intenable, les sociétés dépendent d'une armée de pesticides et engrais chimiques très néfastes. Le chercheur et biologiste Josef Settele nous explique dans cette interview (en Anglais) qu'il ne tient qu'à nous d'inverser le cours des choses et d'enfin protéger la nature en changeant drastiquement d'habitudes alimentaires, et de politique agricole.
Il y a plus de 20 ans déjà l’industrie productrice d’OGM et de pesticides déclarait que les OGM de première génération, dont la technologie était parfaitement maîtrisée, étaient la solution à la faim dans le monde et aux sécheresses, allaient réduire l’utilisation de pesticides, améliorer la qualité́ nutritionnelle, les rendements des cultures. Aucune de ces promesses n’a pourtant été tenue.... À présent, ces firmes devenues encore plus monopolistiques de par leurs fusions font les mêmes promesses mais présentées au gré des opportunités du jour
La 2e édition du rapport de l’ONU « Perspectives foncières mondiales », en appelle à remettre les terres en bon état. Les techniques d’agriculture non durable vont dégrader une surface équivalente à celle de l’Amérique du Sud d’ici le milieu du siècle avertit l’ONU.
Changement climatique et perte de la biodiversité résultent des activités humaines et les deux phénomènes se renforcent mutuellement. Ce qui oblige à une action globale pour sauver la nature, explique le Suisse Bruno Oberle, directeur général de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Au drame humain, la guerre en Ukraine a ajouté une certaine confusion dans le chef de nos décideurs. La Commission vient d’annoncer une dérogation pour la culture des jachères, au nom de la sécurité alimentaire. Un seul mot d’ordre : « produire plus ». Selon certains, il faudrait « libérer la production agricole » et exploiter intensivement chaque recoin de terre. Or, s’il s’agit véritablement de répondre aux besoins urgents de populations en souffrance, il serait plus sage de s’interroger sur l’utilisation qui est faite de nos terres. En Wallonie comme en Europe, les deux tiers des cultures servent à nourrir nos voitures, ou des animaux d’élevage que nous consommons actuellement en quantités excessives. En sacrifiant la biodiversité sur l’autel de la production, nous commettons une erreur stratégique qui pourrait être irréparable, celle de compromettre notre capacité future à nourrir nos populations.
La stratégie nationale 2021-2030 en faveur des pollinisateurs vient d'être publiée. En se concentrant sur trois axes, elle a pour but d'augmenter la population d’insectes pollinisateurs de 50% et de réduire de moitié le nombre d’espèces sur le déclin d’ici à 2030.


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