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États-Unis Venezuela
Les autorités de l’archipel, situé à quelques kilomètres du Venezuela, ont ordonné aux officiers de regagner leur base respective alors que Washington maintient la pression sur Caracas.
"Et le pétrole dans tout ça?", c'est la question récurrente entourant le gigantesque déploiement militaire américain près des cotes sud-américaines, officiellement pour une opération anti-drogue contre le Venezuela qui dispose des plus grandes réserves d'or noir du monde et fait déjà l'objet d'un embargo pétrolier. Les États-Unis ont déployé sept navires de guerre dans les Caraïbes et un dans le Golfe du Mexique, et le plus grand porte-avion du monde est en route pour la zone. Pour le président Nicolas Maduro, Washington se sert du trafic de drogue comme prétexte "pour imposer un changement de régime" et s'emparer du pétrole vénézuélien. - "Le business continue"
Chevron, opérateur historique au Venezuela, est au centre de la crise entre Caracas et Washington : la compagnie pétrolière américaine bénéficie d'un régime spécial depuis juillet avec une nouvelle "licence" qui a des conséquences complexes sur l'économie du pays et sa monnaie, en chute libre. Washington a durci ses sanctions contre le Venezuela en 2019 pour tenter d'évincer du pouvoir Nicolas Maduro dont il ne reconnaît pas les réélections en 2018 et 2024. Il a en même temps octroyé des autorisation d'exploiter du pétrole ou du gaz, malgré l'embargo à des sociétés pétrolières.
Après le déploiement de navires de guerre américains en mer des Caraïbes et plusieurs frappes contre des embarcations transportant de présumés narcotrafiquants, cette nouvelle menace ainsi que l’ombre d’opérations secrètes de la CIA intensifient les tensions entre Washington et Caracas.
Le président américain Donald Trump a assuré mercredi "envisager" des frappes terrestres au Venezuela, après avoir opéré des attaques contre des bateaux de narcotrafiquants présumés, quand son homologue vénézuélien Nicolas Maduro a condamné "les coups d'Etat fomentés par la CIA".
Le président américain Donald Trump a confirmé mercredi avoir autorisé la CIA à mener des opérations secrètes au Venezuela. Cette information a été rapportée, entre autres, par Reuters et le New York Times.
Dénonçant des "crimes contre l'humanité", le procureur général du Venezuela Tarek William Saab a demandé vendredi à l'ONU d'ouvrir une enquête sur les frappes de l'armée américaine ayant détruit trois bateaux dans les Caraïbes. Donald Trump a publié le même jour une nouvelle vidéo montrant ce qu'il a présenté comme une frappe américaine qui a selon lui tué trois "narcoterroristes".
Le ministre de la Défense vénézuélien Vladimir Padrino Lopez a affirmé vendredi que le déploiement militaire américain dans les Caraïbes, officiellement pour une opération anti-drogue, et les frappes sur des bateaux de trafiquants présumés étaient "une guerre non déclarée". "C'est une guerre non déclarée, et vous voyez déjà comment des personnes, qu'elles soient ou non des narcotrafiquants, ont été exécutées dans la mer des Caraïbes. Exécutées, sans droit à la défense", a affirmé le général Padrino Lopez lors d'un exercice militaire retransmis à la télévision publique.
Selon Washington, qui dit avoir tué 11 « narcoterroristes du Tren de Aragua » le 2 septembre, la petite embarcation transportait de la drogue. Mais aucune preuve n’a été donnée. Cette attaque, sans sommation ni tentative d’arraisonnement, est contraire au droit international.
Le Guyana, qui attend jeudi les résultats de ses élections présidentielle et législatives, est un récent allié des Etats-Unis face au Venezuela, qui convoite les deux tiers de son territoire et ses riches réserves pétrolières. Le Guyana a confié à la compagnie américaine Exxon l'essentiel de l'exploitation de ses ressources pétrolières, notamment dans l'Essequibo, région revendiquée par Caracas. Essequibo et pétrole ont été omniprésents dans la campagne des élections générales qui se sont tenues lundi.
Le Venezuela a annoncé mardi envoyer des navires de la Marine et des drones patrouiller dans ses eaux territoriales en réponse à l'envoi par les États-Unis de plusieurs bâtiments de guerre dans les Caraïbes au motif de la lutte contre le narcotrafic international.
Caracas a annoncé dimanche soir que les États-Unis ont révoqué les licences "des entreprises transnationales de pétrole et gaz" qui avaient obtenu le droit d'opérer dans le pays malgré les sanctions et l'embargo pétrolier destinés à évincer le président Nicolas Maduro du pouvoir. Loin d'être une surprise, cette mesure de Donald Trump confirme que le nouveau président américain cherche à asphyxier économiquement le Venezuela et faire tomber M. Maduro.
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a traité « d’imbécile », jeudi, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, après les mises en garde de ce dernier au sujet de l’Essequibo, territoire riche en pétrole que Caracas réclame au Guyana.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio, en visite jeudi au Guyana pour l'assurer de sa protection, a averti le Venezuela voisin que toute attaque de ce petit pays pétrolier se "terminerait mal".
Bien décidé à étrangler économiquement Caracas, Donald Trump a annoncé lundi que les pays achetant du gaz ou du pétrole vénézuélien seraient frappés à partir du 2 avril de droits de douane de 25% sur toutes leurs marchandises entrant aux États-Unis.Le président américain, qui multiplie les expulsions de migrants venus de ce pays, a justifié la mise en place de ces droits de douane en écrivant sur son réseau Truth Social que Caracas était "très hostile" aux États-Unis.
Pékin a dénoncé mardi les "interférences" de Washington dans les "affaires internes du Venezuela" après l'imposition par Donald Trump de droits de douane supplémentaires aux pays importateurs de gaz ou de pétrole vénézuélien. Cette taxe punitive de 25%, annoncée lundi par le président américain, doit entrer en vigueur le 2 avril prochain, au même moment que d'autres droits de douane infligés tous azimuts aux partenaires commerciaux des États-Unis. La Chine est le plus grand importateur de pétrole vénézuélien, suivie de pays tels que l'Inde, l'Espagne mais aussi les États-Unis.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré mercredi que son gouvernement continuerait à "produire" après la révocation par les États-Unis de la licence d'exploitation du groupe américain Chevron dans le pays. Le président américain Donald Trump a annoncé que Chevron devra mettre fin à ses activités d'ici au 3 avril, en raison notamment d'un désaccord avec Caracas concernant l'immigration.
Les Etats-Unis vont réimposer des sanctions contre le secteur pétrolier du Venezuela car le gouvernement du président Nicolas Maduro a poursuivi la “répression” de ses opposants, ont déclaré mercredi des responsables américains.
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