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numérique|digital

2024

Le "minage" du Bitcoin, soit le processus de création de cette cryptomonnaie, consomme davantage d'électricité que l'ensemble de la Belgique, a illustré mercredi la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) lors de la présentation de son dernier rapport.
L'essor de l'économie numérique a des répercussions de "plus en plus graves" sur l'environnement, entre la consommation d'eau et d'électricité des centres de données et l'épuisement des matières premières, avertit mercredi l'ONU.
Le nettoyage de la boîte e-mail est incomparablement moins efficace que la réduction du nombre de terminaux numériques en notre possession, renforcée par la prolongation de leur durée de vie.
Et si, plutôt qu’une corne d’abondance, le numérique était un espace de choix pour expérimenter autour de la notion de limites ? La communauté du « permacomputing » fait le pari de réensauvager Internet grâce aux principes de la permaculture.
Envoyer un mail, "scroller" sur son smartphone, faire du télétravail. Les technologies numériques sont devenues omniprésentes dans nos vies. Souvent, dans l'imaginaire collectif, nous avons l'impression que la dématérialisation est positive pour l'environnement. Moins de papier, moins d'arbres coupés.
Le programme national de recherche Spin, qui vise à garantir une économie numérique "frugale" et "durable", a officiellement été lancé lundi à Grenoble dans le laboratoire Spintec.Le programme Spin, piloté par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et le Centre national pour la recherche scientifique (CNRS), s'inscrit dans le plan "France relance 2030". Doté de 38 millions d'euros sur huit ans, il doit servir à financer la recherche la plus fondamentale en spintronique.
Le numérique est un des enjeux majeurs de l'éducation (et de la société) au XXIe siècle. Dans sa volonté d'être utile à la communauté éducative, La Digitale propose des outils numériques responsables (c'est quoi un outil numérique éducatif responsable ?) et gratuits pour accompagner les processus d'enseignement et d'apprentissage en présence et à distance.

2023

Pris individuellement, les neurones artificiels n’ont rien d’intelligent. Mais le développement de leur interaction a permis la mise au point d’une méthode de calcul révolutionnaire. “Die Zeit” l’explique en image.
Hut 8 vient d'acquérir 4 centrales électriques au gaz en Ontario au Canada, générant une puissance combinée de 310 mégawatts. Ce qui va alourdir le bilan environnemental du minage de bitcoins par la société.
Kiosque
After yet another summer of increased extreme weather events caused by the burning of fossil fuels, some of the world’s richest oil and gas companies are investing in artificial intelligence (AI) to speed up their extraction of new oil and gas. 
En 2019, l’univers numérique est constitué de 34 milliards d’équipements pour 4,1 milliards d’utilisateurs, soit 8 équipements par utilisateur. Ce taux d’équipement cache de très fortes disparités selon la zone géographique observée. En 2019, la masse de cet univers numérique atteint 223 millions de tonnes, soit l’équivalent de 179 millions de voitures de 1,3 tonnes (5 fois le parc automobile français).
Événements, concours, médaille… Cette année, l'Institut des sciences de l'information et de leurs interactions du CNRS valorise les sciences informatiques éco
Et si bonheur rimait avec sobriété ? Pour la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux, autrice de l'essai Être heureux avec moins, le temps est venu pour les aurevoirs. Capitalisme, productivité et course au numérique doivent laisser place à une reconnexion au vivant et au temps long, pour préserver l'environnement et notre bien-être. Entretien.
Entre le développement d’ordinateurs et de smartphones toujours plus performants, la multiplication d’appareils connectés dans nos bureaux et nos foyers, et les promesses des IA (Intelligence Artificielle) et de la 5G, le numérique n’a pas fini de nous faire rêver et de nous faire miroiter un monde « dématérialisé », affranchit des limites physiques du monde réel.
Le numérique, parce qu’il permet le développement de nouvelles façons de communiquer (visio-conférence...), une optimisation et une mise en relation plus facile des acteurs (optimisation des trajets...) ou encore une meilleure connaissance et capacité de pilotage des actifs (batterie, intégration des énergies renouvelables) est et sera un acteur majeur pour faciliter la transition écologique. Mais comme toutes les technologies, elles requièrent des ressources pour leur fabrication et leurs usages, ainsi que des infrastructures de réseau et de stockage pour fonctionner
Nous avons le plaisir de vous présenter notre nouvelle note d’analyse : « Planifier la décarbonation du système numérique en France : cahier des charges ». Elle fait suite à la participation du Shift Project aux groupes de travail lancés par le Haut Comité du Numérique Ecoresponsable (HCNE) pour proposer une feuille de route de décarbonation du numérique. Cette participation a inspiré des réflexions que nous souhaitons soumettre au débat public.
EcoIndex est un indicateur d’impact, encore à perfectionner, qui vise à déterminer un score environnemental aux sites web que nous consultons.
En 2030 le numérique va consommer 20 % de l’électricité mondiale, en 2050 : 100 %. Au lieu d’être un acteur essentiel à la transition vers un monde durable, le numérique peut devenir une partie importante du problème. Comment freiner son développement anarchique ?
En l’espace de quelques années, le débat sur la façon d’encadrer les Big Tech est devenu un sujet de premier plan, discuté dans tout le spectre politique. Pourtant, jusqu’à présent, les propositions de régulation ne tiennent pas compte des dimensions capitalistes, impérialistes et environnementales du pouvoir numérique, qui, ensemble, creusent les inégalités mondiales et poussent la planète vers l’effondrement. Nous devons de toute urgence construire un écosystème numérique écosocialiste. Mais à quoi cela ressemblerait-il et comment pouvons-nous y parvenir ?
Numérique. Basée sur une ACV multricritères, la méthode PEF recommandée par la Commission Européenne limite les risques de greenwashing.
Prise en compte insuffisante du scope 3, trop large recours à la compensation carbone : un rapport publié par deux ONG n'est pas tendre avec les engagements climatiques de 24 grandes entreprises. Malgré leurs engagements publics, les géants du cloud, Microsoft, Google et, surtout, Amazon, font tous du greenwashing.
Adoptez les bons réflexes pour allonger la durée de vie des objets. Partagez, louez, achetez d'occasion, réparez, donnez..
Face au poids environnemental majeur du numérique, la chasse aux objets inutilisés est lancée dans les entreprises. Augmenter leur durée de vie, adopter des appareils moins gourmands en ressources... toutes rivalisent de mesures pour réduire leur empreinte. Mais le seul chemin à suivre est celui de la sobriété, résume une nouvelle étude par l'Ademe-Arcep.
Le projet de création de l'école Centrale de Toulouse déclenche les foudres des étudiants agronomes. Le groupe Centrale chapeautera en effet l'ENSAT, l'école d'ingénieurs agronomes de Toulouse, à partir de 2025 à la place de Toulouse INP. Or les étudiants craignent une opération de verdissement qui pourrait affaiblir l'attachement au vivant de leur formation au profit d'une culture high-tech non pertinente, selon eux, pour répondre aux priorités de la transition écologique.
La demande de lithium, de terres rares, de cobalt et autres matières premières vont exploser dans les années à venir. Très dépendante de pays tiers, l’Union européenne doit faire en sorte de garantir son approvisionnement.
Refroidissement de data centers, extraction de métaux critiques, gravure et nettoyage de semi-conducteurs : la dépendance croissante à l’eau de l’industrie du numérique est un phénomène mé-connu, mais pourtant bien documenté. Le poids environnemental de cette empreinte hydrique, exacerbé par un contexte de raréfaction, oc-casionne ainsi de multiples controverses locales et des tensions géopolitiques.
La numérisation[1] forcée et forcenée de notre société, souvent vantée pour les économies qu’elle fait réaliser (moins de papier, moins de déplacements polluants, …) serait-elle un miroir aux alouettes ? C’est en tout cas ce qu’affirme Mathieu Vidard, journaliste à Radio France dans son podcast "La Terre au Carré ".
Jusqu'à présent, on ne savait pas combien il restait de zones humides. Les estimations depuis 1700 variaient entre 28% et 87%, soit une fourchette énorme. Les chercheurs ont combiné des archives historiques à l'échelle mondiale avec des cartes de zones humides actuelles afin de pouvoir se forger une idée plus précise. Ils estiment qu'environ 20% des zones humides à la surface de la Terre ont été détruites. L'Europe est la zone la plus touchée, l'Irlande ayant perdu plus de 90 % de ses zones humides, l'Allemagne, la Lituanie et la Hongrie plus de 80 %, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l'Italie plus de 75 %.
Selon une étude commandée par le gouvernement, l'empreinte carbone du numérique pourrait tripler d'ici 2050. Cependant, des mesures d'efficacité et de sobriété pourraient permettre de ralentir cette fuite en avant technologique.
La numérisation de notre société est incompatible avec nos objectifs de neutralité carbone. Un rapport écrit par l’Ademe — l’Agence de la transition écologique — et l’Arcep — chargé des télécommunications — vient d’être rendu au gouvernement. Il détaille différents scénarios pour 2030 et 2050. Trois sur quatre montrent que l’empreinte du numérique va fortement augmenter. Pour l’instant, les émissions de CO2 générées par le secteur du numérique représentent 2,5 % de l’empreinte nationale. Soit 17,2 millions de (...)
L'étude montre que, sans action pour limiter la croissance de l’impact environnemental du numérique, l’empreinte carbone du numérique pourrait tripler entre 2020 et 2050.
Si recharger son smartphone ou son ordinateur portable est relativement peu énergivore, consoles de jeux, assistants personnels virtuels et box Internet sont, eux, bien plus gourmands en électricité.
Ce principe, théorisé par l’économiste britannique William Stanley Jevons en 1865, se concrétise aujourd’hui dans des secteurs comme le transport aérien ou le numérique.
Il faut remettre à plat notre système consumériste et productiviste, qui “efface” la nature et torpille ses assises, en faisant du débat sur la “sobriété énergétique” une question centrale.

2022

Bien que le plancher océanique soit considéré comme le puits final des microplastiques flottant à la surface de la mer, l’évolution historique de cette source de pollution dans le compartiment sédimentaire, et en particulier le taux de séquestration et d’enfouissement des plus petits microplastiques sur le plancher océanique, est inconnu. Cette nouvelle étude, publiée dans la revue Environmental Science and Technology, montre que les microplastiques sont conservés sans altération dans les sédiments marins, et que la masse de microplastiques séquestrée dans les fonds marins imite la production mondiale de plastique de 1965 à 2016.
Le rapport 2022 de Financité sur l’inclusion financière en Belgique pointe de nombreux manquements et une dynamique qui va dans la mauvaise direction.
Par défaut, il ne sera donc plus possible d’utiliser la puissance de calcul des serveurs de Microsoft pour le minage de cryptos, sachant que ces opérations algorithmiques sont bien souvent extrêmement énergivores et demandeuses en ressources, ce qui pèse sur la capacité des serveurs à libérer du temps de calcul pour d’autres utilisateurs (et n’est pas vraiment raccord avec la recherche de neutralité carbone).
Greenly, spécialiste du bilan carbone, a enquêté sur l’empreinte carbone d’un tweet, et de la firme. Au-delà de l’analyse du réseau social à l’oiseau bleu, certains twittos, très actifs et suivis, pèsent plus que d’autres… dont le nouveau propriétaire, Elon Musk qui, malgré son image d’éco-responsable, figure dans le top 10 des actifs et, de facto, fait partie des plus pollueurs de la twittosphère.
Le 14 novembre 2022, le gouvernement, en la personne du ministre Jean-Noël Barrot, a inauguré un Haut Comité pour un numérique écoresponsable. Ce dispositif vient en compléter globalement trois autres : la feuille de route « Numérique et environnement », la loi du 15 novembre visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique (dite REEN), et la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (dite AGEC).
Une convergence inédite de mouvements technocritiques ouvre un front de résistance contre la numérisation du monde, sa captation prédatrice et la déréalisation des individus. La conscience aïgue des conséquences d’une technologisation intégrale de nos existences suffira-t-elle à nous extraire d’une techno-passivité béate voire d’une techno-zombification bien avancée générant une dévastation environnementale et sociale sans précédent ?
Dans À Bout de Flux, qui vient de paraître aux Éditions Divergences, l’historienne de l’architecture Fanny Lopez poursuit un travail qui s’attache à décortiquer les dimensions politiques et spatiales des infrastructures énergétiques. L’auteur y déploie une double histoire du numérique et des réseaux de production, d’acheminement et de transmission électrique : un éventail de prises pratiques par lesquelles comprendre le fonctionnement de cette « mégamachine ». A l’heure où les appareils gouvernementaux présentent la sobriété individuelle comme réponse à la crise de l’énergie, Fanny Lopez revient avec clarté et finesse sur les aspects matériels de ces infrastructures, et met en relief différentes propositions pour les mettre en déroute : leur opposer d’autres formes de réseaux, d’autres rapports à la technique.
Le transport aérien est l’un des secteurs les plus pointés du doigt en raison de son impact environnemental. Mais alors que les émissions de gaz à effet de serre liées au numérique explosent, celles-ci deviennent une excuse pour ne pas se préoccuper de l’aviation, qui serait plus vertueuse en comparaison. Un amalgame fallacieux.
« Monsieur le président, éteignez les écrans ! » Voilà le nom de la pétition en ligne lancée le 13 septembre par Greenpeace, ANV-COP21, Alternatiba, Résistance à l’agression publicitaire et Plein la vue. Estimant « nécessaire mais dérisoire » l’extinction nocturne des enseignes et publicités lumineuses voulue par l’exécutif — deux décrets à ce propos devraient être prêts d’ici le 21 septembre —, ces associations réclament une extinction définitive des écrans numériques publicitaires.
De la Mer des Baléares à la Sardaigne, ainsi qu’à l’est de la Corse et sur l’ensemble de la Mer Tyrrhénienne, on observe en surface, au travers des mailles de l’océan digital de Mercator Ocean International des valeurs exceptionnelles de températures comprises entre 28 et 30 °C.
L’ONG GreenIT juge moins prioritaire de limiter la consommation de bande passante que la vitesse de renouvellement des appareils, dont l’impact environnemental est surtout lié à leur fabrication.
Internet, pollution numérique : quelles émissions de CO2, quels impacts ? Analyse !
La sociologue du travail française Dominique Méda a longuement étudié le monde du travail et ses mutations. Dans l'émission Tout un monde, elle interroge lundi la pertinence d'une recherche constante des gains de productivité dans un contexte de défi climatique, en évoquant les enjeux de la digitalisation et du regain de sens au travail.
La Russie va faire face à une guerre d’usure dans l’est de l’Ukraine, assure cet expert britannique, pour qui rien n’est joué. Les pertes subies par Moscou, tant en hommes qu’en matériel, ont sapé le moral des troupes. Et face à l’inventivité tactique des Ukrainiens, la supériorité numérique des Russes ne sera pas aussi décisive qu’on pourrait le croire.



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