Réseaux sociaux, penser migration ?

ObsAnt

Les réseaux sociaux les plus connus sont actuellement de plus en plus critiqués. Les profils utilisateurs font l’objet d’une marchandisation portant atteinte à la vie privée. Les idéologies des propriétaires de ces plateformes se font de plus en plus présentes. La haine est de moins en moins régulée. Etc …

Face à ces constats, des internautes se questionnent. Quitter « mon » réseau ? Migrer vers une autre plateforme ? Être présent sur plusieurs réseaux ?

Parmi les pistes possibles, l’Observatoire de l’Anthropocène a choisi d’être présent (entre autre) sur un réseau qui nous semble particulièrement intéressant : Mastodon (*).

Développé dans la sphère des logiciels libres, cette plateforme est conçue de façon totalement décentralisée.

Sans entrer dans le détail, le réseau est composé d’instances (serveurs) totalement indépendantes les unes des autres. Le Réseau des instances assurant la communication la plus large au sein de ce « Mastodon ».

Toute personne, entreprise ou collectif souhaitant mettre en place son instance en a la possibilité. Le code est disponible. On peut rejoindre une instance existante.

La décentralisation assure la pérennisation du réseau global. Il est également possible de migrer – sans perdre ses relations – vers un serveur différent en cas de désaccord avec la gestion « locale », de contraintes techniques ou autre souci.

Notre expérience :

Nous avons choisi de rejoindre l’instance mise en place par le projet « chApril » – https://www.chapril.org/ – qui propose des services clairement alternatifs.

Derrière ce projet, l’intéressante association française « April » – https://www.april.org/ – de promotion et de défense du logiciel libre.

L’actualité nous le rappelle, choisir un réseau social n’est pas anodin.

Si d’aventure vous deviez rejoindre Mastodon, voici nos coordonnées :

https://pouet.chapril.org/@obsant


Pour retrouver l’ensemble de nos activités, voir notre page sur linktr.ee :


Alerte aux bactéries miroirs

OA - Liste
info rapide

En cette fin du premier quart de ce 21ième siècle, une annonce pas banale attire l’attention.

Elle émane d’une quarantaine de scientifiques de pointe dans leur domaine.

Et porte sur le risque de voir l’humanité capable – d’ici une dizaine d’années – de créer des bactéries dites « miroirs ».

L’apparition éventuelle de « formes de vie miroir » serait à classer parmi les dangers majeurs pour l’humanité. Au même titre que les pandémies ou l’armement nucléaire par exemple.

L’un des objectifs de cette alerte est clairement de faire entrer les travaux sur les manipulations du vivant, les intérêts de ceux-ci et les risques, dans le débat public.

L’alarme sonne-t-elle assez tôt ? Résonnera-t-elle assez fort ?

Un débat s’installera-t-il ? L’humanité maîtrisera-t-elle cette nouvelle technologie ?

Réponse dans la décennie qui vient…


Pour suivre cette thématique parmi les références de l’Observatoire, associez les mots-clés « bactérie » et « miroir » :