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Philippe Ciais
2024
L'absorption du CO2 par la végétation et les sols a été particulièrement peu efficaces l'an dernier. "Chaque année, en moyenne, à travers la planète, sols et végétation absorbent environ 2 milliards de tonnes de carbone. Mais en 2023, on parle de 0, 4 à 0,7 tonne. En gros, un quart à un tiers de l'absorption moyenne sur la décennie", alerte le climatologue français Philippe Ciais, qui vient de publier une étude sur ces "puits de carbone terrestres".
Climat : en 2023, les "puits de carbone" ont capté 25% de ce qu'ils captent habituellement sur un an
- franceinfo,Philippe Ciais
Si l'année 2023 a été si mauvaise, c'est notamment à cause de la forte sécheresse dans les tropiques, explique l'un des auteurs de l'étude, Philippe Ciais à France Inter.
Les forêts françaises face au changement climatique par Philippe CIAIS, membre de l’Académie des sciences Le changement climatique impacte le fonctionnement des forêts avec des effets positifs et des effets négatifs. Dans cette présentation, on abordera les effets du changement climatique sur les forêts Françaises et Européennes, y compris les sècheresses, incendies, ravageurs et impacts sur la croissance et la mortalité des arbres. Les projections climatique en France seront abordées pour leur impact sur les écosystèmes et les services des forêts.
2023
Quatre chercheurs, dont Philippe Ciais, climatologue CEA au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement, se sont penchés sur la santé des forêts françaises, fragilisées par les conséquences du changement climatique et par les activités humaines. Verdict : elles se détériorent à grande vitesse et pourraient bien perdre leur capacité à absorber le CO2. Une étude à lire dans un rapport publié par l’Académie des sciences et l’Académie d’agriculture de France, le 7 juin 2023.
Terrestrial ecosystems have taken up about 32% of the total anthropogenic CO2 emissions in the past six decades1. Large uncertainties in terrestrial carbon–climate feedbacks, however, make it difficult to predict how the land carbon sink will respond to future climate change2. Interannual variations in the atmospheric CO2 growth rate (CGR) are dominated by land–atmosphere carbon fluxes in the tropics, providing an opportunity to explore land carbon–climate interactions3–6. It is thought that variations in CGR are largely controlled by temperature7–10 but there is also evidence for a tight coupling between water availability and CGR11. Here, we use a record of global atmospheric CO2, terrestrial water storage and precipitation data to investigate changes in the interannual relationship between tropical land climate conditions and CGR under a changing climate. We find that the interannual relationship between tropical water availability and CGR became increasingly negative during 1989–2018 compared to 1960–1989
Global CO2 emissions for 2022 increased by 1.5% relative to 2021 (+7.9% and +2.0% relative to 2020 and 2019, respectively), reaching 36.1 GtCO2. These 2022 emissions consumed 13%–36% of the remaining carbon budget to limit warming to 1.5 °C, suggesting permissible emissions could be depleted within 2–7 years (67% likelihood).
2022
Following record-level declines in 2020, near-real-time data indicate that global CO2 emissions rebounded by 4.8% in 2021, reaching 34.9 GtCO2. These 2021 emissions consumed 8.7% of the remaining carbon budget for limiting anthropogenic warming to 1.5 °C, which if current trajectories continue, might be used up in 9.5 years at 67% likelihood.