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climat effondrement
L’effondrement écologique est tout sauf un fantasme millénariste : c’est une réalité documentée, incontestable. Les émissions de CO2 continuent à augmenter au niveau mondial, la biodiversité animale et végétale est anéantie à un rythme toujours plus accéléré, le cycle de l’eau est profondément perturbé, les diverses formes de pollution continuent à transformer le monde entier en poubelle (notamment en poubelle à micro-plastiques), les points de bascule irréversibles sont atteints et franchis les uns après les autres, etc. Pas la peine de dresser ici une énième fois et dans le détail un tableau apocalyptique, on peut aller directement à la conclusion, qui est assez évidente : une partie de l’espèce humaine, la plus riche, la plus soumise à la folie productiviste et consumériste, la plus inconsciente, la plus égoïste, est en train de rendre la Terre inhabitable.
Le discours européen sur la sécurité trahit le fait que nos dirigeants politiques ne prennent pas la menace existentielle du dérèglement climatique au sérieux. Les préoccupations liées à la guerre dominent, tandis que l'action climatique est sapée.
D’ici 25 ans, à quoi ressembleraient nos vies si nous n’agissons pas dès aujourd’hui ? Le docteur en sciences de l’environnement et de l’éducation Nathanaël Wallenhorst utilise des mots très forts : si nous restons sur la même trajectoire climatique, nous avons de grandes chances de "pulvériser nos sociétés". Julie Morelle et Pascal Claude le recevaient pour son nouvel essai "2049, ce que le climat va faire à l’Europe" (Editions Le Seuil) dans Le Monde en direct.
Entre 20 000 et 30 000 personnes ont pris part à la Marche pour le Climat à Bruxelles ce dimanche.
Dans « 2049. Ce que le climat va faire à l’Europe » (Seuil), Nathanaël Wallenhorst, chercheur en sciences de l’environnement et membre de l’Anthropocene Working Group (AWG), a compilé un nombre colossal de données scientifiques pour nous avertir : ce que nous vivons depuis quelques années (canicules, mégafeux, sécheresse…) n’a désormais plus rien d’exceptionnel. Nous devons apprendre à composer avec cette nouvelle donne climatique.
Les discours politiques sont imperméables aux idées de rupture, alors que la Terre atteint ses points de bascule, selon le chercheur Nathanaël Wallenhorst. Il en va pourtant de notre survie, explique-t-il.
En plein backlash écologique, “2049, ce que le climat va faire à l’Europe”*, le nouveau livre de Nathanaël Wallenhorst, chercheur en sciences de l’environnement, devrait fonctionner comme un électrochoc. Pénurie, famine, mortalité liée à la chaleur, migrations…voilà un aperçu de ce qui nous attend. Entretien.
A quoi ressemblerait notre vie quotidienne, en 2049, sur une Terre qui franchirait les principaux points de basculement ? Fort de savoirs sans cesse actualisés, Nathanaël Wallenhorst anticipe d’une façon très concrète ce que pourrait être 2049 côtés écosystème, climat et société. Aurons-nous toujours des saisons en 2049 ? De quoi sera faite notre alimentation ? Quels seront nos loisirs ? Climat, eau, santé et migrations, l’auteur raconte notre quotidien dans ce futur proche si rien ne change.
Le climat européen pourrait basculer bien plus vite qu’annoncé. Selon une étude récente, la circulation océanique de l’Atlantique, ce gigantesque tapis roulant qui adoucit nos hivers et régule le climat mondial, menace de s’effondrer dans les prochaines décennies, et non dans quelques siècles. Une rupture qui bouleverserait nos saisons, l’agriculture mondiale et le niveau des mers.
Dans une étude publiée jeudi 28 août, des chercheurs mettent en évidence un risque de «shutdown» de l’Amoc, un ensemble de courants marins qui adoucissent le climat européen, plus élevé que prévu jusqu’ici. Même dans les scénarios les plus optimistes.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Laurent Testot, journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale.
Une transformation silencieuse et terrifiante se déroule aux confins de notre planète. Depuis 2015, la banquise antarctique s’effondre à un rythme qui défie toutes les prédictions scientifiques. Mais ce qui inquiète le plus les chercheurs, c’est la découverte d’un phénomène inattendu qui accompagne cette catastrophe : les eaux entourant l’Antarctique deviennent mystérieusement plus salées, créant un cercle vicieux qui pourrait précipiter un chaos climatique mondial.
Dans cet épisode, Bastien Roulot échange avec Yamina Saheb sur ce que signifie, coûte et révèle, concrètement et politiquement, de mettre la sobriété au cœur des politiques climatiques. Autrice principale du dernier rapport du GIEC sur l’atténuation, initiatrice de l’introduction du terme "sobriété" dans les discussions climatiques internationales, Yamina Saheb développe une pensée rigoureuse, offensive, mais parfois piégée par les cadres institutionnels qu’elle tente de subvertir. L’entretien navigue alors entre espérance stratégique et désenchantement lucide. Face à l'inefficacité des manœuvres dominantes (croissance verte, techno-solutionnisme, géo-ingénierie…), elle appelle à une rupture structurelle, planifiée, équitable. Mais dans un monde où la coopération internationale s’effrite et dans lequel les États semblent de plus en plus dépossédés de leur capacité d’agir, comment cette stratégie peut-elle encore être mise en œuvre ? Un échange sans montage, franc, parfois inconfortable, où s’expriment à la
Jean-Baptiste FRESSOZ est un historien des sciences, des techniques et de l'environnement. Après avoir été maître de conférence à l'Imperial College de Londres, il est maintenant chercheur au CNRS, enseignant à l'EHESS et à l'Ecole des ponts et chaussées. Il a déjà publié au Seuil L'Apocalypse joyeuse, L'Evénement anthropocène (avec Christophe Bonneuil) et plus récemment, Sans transition: Une nouvelle histoire de l'énergie.
Un courant océanique majeur dans l’hémisphère sud aurait inversé sa direction pour la première fois dans l’histoire, ce que les climatologues qualifient de point de basculement « catastrophique » dans le système climatique mondial. Ce phénomène, confirmé par des scientifiques marins espagnols de l’Institut de Ciències del Mar (ICM-CSIC) de Barcelone, a déclenché une alarme générale parmi les climatologues en raison de son potentiel à accélérer le réchauffement climatique et à déstabiliser les régimes météorologiques à l’échelle mondiale.
Il y a environ 252 millions d’années, la vie sur Terre a subi son coup le plus catastrophique à ce jour : une extinction massive connue sous le nom de « Grande Extinction », qui a anéanti environ 90 % des espèces vivantes. Ce qui a suivi cet événement reste longtemps resté un mystère pour les scientifiques : la planète est devenue mortellement chaude et est restée dans cet état pendant environ 5 millions d’années.
Une étude néerlandaise estime que, en cas d’arrêt de l’AMOC, la circulation océanique qui régule le climat mondial et européen, le nord-ouest du Vieux Continent connaîtrait des températures hivernales chutant par endroits de 15 °C.
Cymene Howe et Dominic Boyer, de l’Université Rice, viennent de publier un commentaire dans Science qui ouvre un peu plus les yeux sur un sujet que l’on aimerait garder bien au frais : le coût humain de l’effondrement de nos glaciers. Spoiler alert : ce n'est pas pas un spin off des "Marcheurs Blancs" Game Of Thrones.
Des experts réunis au Tadjikistan estiment que l'effondrement spectaculaire du glacier de Birch, en Suisse, constitue un avertissement angoissant pour les populations qui vivent à côté de glaciers fragiles sur la planète, tout particulièrement en Asie.
De nombreux pays manquent de ressources pour surveiller leurs glaciers comme le font les géologues suisses. Des experts ont tiré la sonnette d’alarme samedi lors d’une conférence internationale sur les glaciers, organisée sous l’égide des Nations unies.
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