Démographie

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La démographie est l’étude quantitative et qualitative des caractéristiques des populations et de leurs dynamiques, à partir de thèmes tels que la natalité, la fécondité, la mortalité, la nuptialité (ou conjugalité) et la migration. Source : wikipedia

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Luc Bronner

2025

Le plan Trump est entré dans des préparatifs concrets. A 4 h 22, dans la nuit de vendredi 3 à samedi 4 octobre, à l’issue d’une réunion spéciale des plus hauts gradés de l’armée israélienne, le porte-parole du chef d’état-major, Eyal Zamir, a annoncé sur Telegram que des ordres avaient été donnés, en application des consignes du gouvernement, pour « accélérer les préparatifs en vue de la mise en œuvre de la première phase du plan Trump pour la libération des otages ». « La sécurité des troupes de l’armée israélienne est une priorité absolue », a ajouté l’armée, en soulignant que « toutes les capacités de l’armée seraient affectées au commandement sud [région autour de Gaza] afin d’assurer la protection des troupes ».
Le premier ministre israélien a insisté sur les limites qu’il a fixées au texte proposé par le président américain. Dans un pays déchiré par vingt-trois mois de guerre, l’accord a été accueilli positivement par l’opposition et les familles des otages du Hamas.
La plupart des délégués des pays membres de l’ONU ont bruyamment quitté la salle, vendredi 26 septembre, au début du discours du premier ministre israélien. Mais le dirigeant s’adressait avant tout aux Etats-Unis et à son opinion publique.
Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a promis de riposter à la décision de la France et de plusieurs autres pays. La question fait l’objet d’un rare consensus parmi la classe politique israélienne. Même à gauche, le soutien à la solution à deux Etats se fait rare.
Emmanuel Macron doit prononcer son discours de reconnaissance de la Palestine, lundi 22 septembre dans l’enceinte des Nations unies à New York. En guise de représailles, Israël envisage de fermer le consulat français de Jérusalem et d’annexer une partie de la Cisjordanie.
Pour l’immense majorité des Israéliens, la possibilité que leur armée ait commis « le crime des crimes » dans l’enclave côtière reste inenvisageable. Mais, aux yeux d’une poignée d’intellectuels, sidérés par l’ampleur du carnage et des destructions qui y ont été perpétrées, cette qualification est désormais fondée.
Vendredi, l’armée israélienne a commencé à cibler des tours d’immeubles. Quelque 70 000 Palestiniens auraient déjà fui la ville en une semaine, mais ceux qui restent ne savent où aller dans une bande de Gaza où la quasi-totalité de la population est déplacée.
Rendu public vendredi, un rapport confirme une crise alimentaire majeure avec plus de 500 000 Gazaouis déjà confrontés à la famine. Cette situation découle de longues périodes de blocus. Le gouvernement israélien conteste ces accusations, que Benyamin Nétanyahou renvoie à des préjugés antisémites.
Même si Israël reste suspendu à la décision de Benyamin Nétanyahou sur l’accord temporaire de cessez-le-feu, les manœuvres autour de la plus grande ville de l’enclave palestinienne, présentée comme un « bastion » du Hamas, ont déjà commencé. D’ici à quelques semaines, plus de 120 000 réservistes devraient être sur le terrain.
Alors que l’armée a accepté une nouvelle intervention massive à Gaza, le ministre de la défense et le chef des forces armées israéliens s’opposent sur la stratégie. Le désaccord profond inquiète après la remise en question, depuis deux ans, de hauts fonctionnaires, magistrats et militaires, accusés de manquer de loyauté envers Benyamin Nétanyahou.
Le ministre des finances, Bezalel Smotrich, qui plaide pour la construction des 3 000 logements de la colonie E1, juge qu’elle porterait un « coup de grâce » à la possibilité d’un Etat palestinien.
Près de 500 retraités et réservistes de l’armée de l’air se sont rassemblés devant le quartier général de l’armée, mardi, pour demander l’arrêt des combats et permettre le retour des otages encore détenus par le Hamas.
Plusieurs milliers d’hommes ont manifesté, jeudi, répondant à l’appel de rabbins de cette mouvance qui prônent la désobéissance religieuse et rejettent la mobilisation militaire. La coalition du premier ministre est fragilisée.
Maisons détruites, habitants chassés, routes retournées… depuis le 7-Octobre, les forces de l’Etat hébreu multiplient les raids dans cette ville du nord de la Cisjordanie, entérinant une occupation militaire du camp de réfugiés.
Si la voix de quelques figures du système académique a commencé à s’élever contre le nettoyage ethnique en cours dans la bande de Gaza, la grande majorité du corps administratif et enseignant répugne toujours à critiquer le gouvernement et l’armée.