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01 juillet 2025

Dans le paysage lunaire, uniformément blanc, d'une usine de chaux du nord de la France, une start-up teste sa technologie de capture et de stockage du CO2, dans un marché encore balbutiant mais tiré par l'objectif européen de neutralité carbone en 2050. A Haut-Lieu (Nord), l'usine de chaux de Bocahut, filiale d'Eiffage, domine une carrière de calcaire profonde de 100 mètres, la plus grande du groupe. Tout est d'un blanc aveuglant, du sol aux ordinateurs du poste de pilotage du projet de captage de carbone, couverts d'une pellicule de chaux.

20 juin 2025

Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.

19 juin 2025

La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable. Portant le nom anglais des bateaux vikings, le projet Longship consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.

23 mai 2025

C’est un géant des mers au service du climat. Mercredi 14 mai, aux Pays-Bas, l’Europe a franchi une étape symbolique (et technique) dans sa lutte contre le réchauffement climatique : le lancement de son tout premier navire dédié au transport offshore de dioxyde de carbone (CO₂). Conçu pour déplacer près de 400 000 tonnes de CO₂ liquéfié chaque année, ce cargo pas comme les autres incarne une ambition grandissante : capter les émissions industrielles à terre… pour mieux les stocker sous la mer.

22 mai 2025

En utilisant un système de nanofiltration spécialisé, des chercheurs sont parvenus à améliorer près de six fois l’efficacité de capture et de libération électrochimique de CO₂. Les deux processus se heurtaient jusqu’ici à des obstacles majeurs, l’optimisation de l’un s’effectuant au détriment de l’autre. La nouvelle technologie de filtration permettrait de réduire les coûts d’au moins 20 %, ouvrant ainsi la voie aux systèmes de séquestration de carbone plus efficaces et plus abordables.
La société suisse, pionnière de l’aspiration du dioxyde de carbone dans l’air, traverse une mauvaise passe : sa technologie est mise en doute et elle a annoncé être contrainte de réduire ses effectifs.

18 mai 2025

Climeworks, le spin-off de l'ETH Zurich, a attiré de puissants investisseurs avec ses gigantesques "aspirateurs à CO2". Aujourd'hui, de sérieux problèmes font surface et des licenciements sont attendus. Depuis plusieurs années, une idée suisse pour atténuer le changement climatique attire l'attention, le respect et beaucoup d'argent. Avec ses installations qui aspirent le CO2 de l'air, Climeworks a jusqu'à présent récolté 810 millions de dollars américains.

06 avril 2025

Et si, après avoir déréglé le climat jusqu'à menacer l'habitabilité de notre planète, nous entreprenions d'en prendre le contrôle ? Et si, plutôt que de changer nos habitudes, de s'en prendre frontalement aux intérêts fossiles, nous poussions encore plus loin notre « aménagement » du système Terre?

31 mars 2025

Géo-ingénierie ? Le terme reste mystérieux pour le plus grand nombre et plutôt inquiétant. Le grand talent de Marine de Guglielmo Weber et Rémi Noyon est de nous guider dans sa genèse historique, de nous dévoiler la diversité de ses applications et de nous aider à poser les bonnes questions sur les conditions de son déploiement. L’heure n’est en effet plus aux débats abstraits ou aux représentations dystopiques. Comme l’indique le sous-titre de l’ouvrage, « la géo-ingénierie infiltre les politiques climatiques ».
Et si, après avoir déréglé le climat, nous décidions de le contrôler ? Depuis les années 1970, les scientifiques explorent de nouvelles perspectives pour poursuivre notre « aménagement » du système Terre : arbres artificiels, voile solaire, nuages blanchis… Ces approches, bien que différentes, sont regroupées sous le terme de géo-ingénierie. Jadis perçues comme des idées dangereuses, elles sont de plus en plus acceptées. Certains y voient un moyen de ralentir le réchauffement sans toucher aux bases du capitalisme tandis que d’autres les considèrent comme un ultime recours pour éviter des catastrophes irréversibles.