Focus biodiversité

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La biodiversité désigne la variété des formes de vie sur la Terre. Ce terme est composé du préfixe bio (du grec βίος / bíos, « vie ») et du mot « diversité ». Elle s’apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces et des gènes dans l’espace et dans le temps, ainsi que les interactions au sein de ces niveaux d’organisation et entre eux. Source : wikipedia

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mai 2025

Bokum, membre d'une des dernières tribus de chasseurs-cueilleurs d'Indonésie, presque totalement isolée du monde moderne, se désespère: sa forêt vierge, stupéfiante de beauté sur une île des Moluques, est riche en nickel. Et abrite depuis six ans la plus grande mine de ce métal au monde, exploitée par des groupes chinois et français.Au milieu d'une nature à couper le souffle, les machines abattent et creusent, et la mine s'étend pour répondre à la demande phénoménale de nickel, principalement pour fabriquer de l'acier inoxydable, et indispensable à la plupart des batteries des véhicules électriques. Pas moins de 17% du nickel mondial vient de cette seule mine, selon son site en 2023. L'Indonésie en est de très loin le premier producteur.
Nommé « Saguaro », il implique la construction d’un gazoduc de 800 kilomètres du Texas jusqu’à la mer de Cortès, où le ballet des navires, comme les risques de pollution, pourrait nuire aux baleines et à la biodiversité.
L’« or bleu » est un support d’investissement pour de plus en plus de fonds, qui sélectionnent des entreprises contribuant à sauvegarder les écosystèmes marins, à diminuer la pollution des eaux, par exemple. Du 9 au 13 juin, la troisième édition de la Conférence des Nations unies sur l’océan se déroulera à Nice. Experts et représentants des pays de cette institution listeront les actions à mettre en œuvre pour tendre vers l’objectif 14 de développement durable des Nations unies, à savoir « la conservation et l’utilisation durable de l’eau, des mers et des ressources marines ». La surface du globe est recouverte à 70 % d’eau et les mers produisent 50 % de l’oxygène de la Terre. De la bonne santé de l’océan, malmené par le dérèglement climatique et la pollution, dépend la vie humaine et animale.
Il y a quelques années, des chercheurs étasuniens communiquaient déjà leur inquiétude concernant une invasion de fourmis dans le pays. Or, l’espèce dont il est ici question n’est autre que la fourmi aiguille asiatique. Aujourd’hui, son expansion géographique n’est plus le seul élément préoccupant car désormais, cet insecte représente un véritable danger pour les populations humaines.
Depuis trois ans, pêcheurs et municipalités insulaires morbihannaises réclament l’interdiction du chalutage et du dragage à un mille nautique des côtes des îles jumelles pour installer une écloserie. Une initiative contestée dans cette zone convoitée.
Le plus grand iceberg du monde, A-23A, se fracture en milliers de morceaux au large de la Géorgie du Sud, selon de récents relevés satellites.
La biodiversité est en mauvais état et est sévèrement menacée, ça, ce n’est pas une fake news. Une biodiversité en bon état, c’est la garantie d’une planète vivable et de territoires habitables pour les humains. Ça n’est pas une fake news. Ce qui n’est pas une fake news non plus, c’est que remettre en question les vérités scientifiques constitue une mise en danger de la démocratie. La vie en société et le contrat social ne peuvent tenir sans l’accord d’une «vérité partagée», une reconnaissance de ce qu’est la réalité.
Cette semaine, Actuelles est consacrée aux femmes qui s'engagent pour la défense de la nature. Nous irons à la rencontre de la biologiste marine Fiorella Herrera. Elle a fondé l'association "We can be heroes" pour former les communautés à la protection de la nature et "Salva tu selva" pour protéger 25 000 hectares de forêt primaire en Amazonie péruvienne. Elle raconte ce combat dans un documentaire, "El otro rio".
L'équivalent de 18 terrains de football par minute : la destruction des forêts vierges tropicales a atteint l'an dernier un niveau record depuis au moins vingt ans, en raison des incendies alimentés par le changement climatique et d'une situation qui se dégrade de nouveau au Brésil.
Selon l’Observatoire mondial des forêts, 6,7 millions d’hectares ont disparu en un an dans ces écosystèmes cruciaux pour le climat et la biodiversité. Un niveau jamais atteint depuis deux décennies.
Au total, 6,7 millions d’hectares de forêt primaire ont été détruits l’an dernier, en partie dû aux incendies, eux-mêmes alimentés par le réchauffement climatique.
L’équivalent de 18 terrains de football par minute : la destruction des forêts vierges tropicales a atteint l’an dernier un niveau record depuis au moins vingt ans, en raison des incendies alimentés par le changement climatique et d’une situation qui se dégrade de nouveau au Brésil.
Incontrôlable et destructeur, le raton laveur envahit la Wallonie. Introduit d’Amérique, ce prédateur prolifère à une vitesse alarmante : 100.000 individus dénombrés, des ravages en cascade dans les campagnes et les villes. Silos éventrés, poulaillers décimés, intrusions dans les maisons : les dégâts se chiffrent en milliers d’euros.
Face aux tensions qui pèsent sur l’approvisionnement en métaux critiques, la France et l’Union européenne songent à relancer l’industrie minière. Mais reste à savoir si ce renouveau minier est compatible avec la protection de la nature. Un projet de recherche entend fournir au législateur les outils pour répondre à cette question.
In this episode, I’m joined by ecologist Thomas Crowther to discuss the critical importance of biodiversity as an intricate web of life that supports all other living beings, not just through the sheer number of species, but because of the complexity of interactions within ecosystems. Thomas highlights the power of data in empowering individuals to make informed choices that positively impact nature, and the critical need to address inequality in order to foster ecological recovery.
Avez-vous déjà pensé à ce qui se passerait si toute la vie dans l’océan disparaissait ? Une étude récente explore ce scénario extrême pour comprendre comment la biologie océanique façonne le climat passé, présent et futur. L’océan joue un rôle crucial dans la régulation du climat terrestre. Il constitue un immense réservoir de carbone qui absorbe environ 25 % des émissions humaines, contribuant ainsi à maintenir un niveau relativement bas de CO₂ dans l’atmosphère. Mais que se passerait-il si toute la vie marine – du plus petit plancton à la plus grande baleine – disparaissait ? Une étude récente se penche sur ce scénario extrême afin de révéler le rôle essentiel que joue la biologie océanique dans l’atténuation du changement climatique.
Les gigantesques feux de forêt qui ont ravagé l’Australie à la fin 2019 ont eu des répercussions jusqu’à l’autre bout de l’océan Austral, à des milliers de kilomètres plus à l’est. C’est la conclusion d’une étude inédite dirigée par l’université américaine Duke et publiée le 15 septembre dans la revue Nature.
Les nuages de fumée et de cendres des incendies sauvages qui ont ravagé l’Australie en 2019 et 2020 ont déclenché des efflorescences algales dans l’océan Austral à des milliers de kilomètres à l’est selon une nouvelle étude dirigée par l’Université de Duke et réalisée par une équipe internationale de scientifiques dont Nicolas Cassar, chercheur associé au Laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMAR) à l’IUEM.
Fin 2022, une expédition scientifique à Saya de Malha, dans l'océan Indien, dresse un constat alarmant : les requins de cette zone sont en train de disparaître. En cause, dénoncent les chercheurs, des bateaux de pêches asiatiques venus puiser dans les ressources de cette immense réserve de biodiversité, mais aussi capturer illégalement ces prédateurs, convoités pour leurs ailerons.
La consommation d’espaces naturels en 2023 fut la plus faible enregistrée depuis 2009. Mais entre 2011 et 2023, plus de 297 000 hectares ont été consommés, l’équivalent de la surface de l’île de La Réunion.
Qu’y a-t-il de si fascinant chez les cétacés ? À quels sacrifices doit-on se préparer pour les protéger ? Le fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson, et la présidente de la branche française de l’ONG, Lamya Essemlali, livrent leur vision du militantisme.
Les calamités volent en escadrille. Nous avions déjà la hausse des températures, l’acidification des océans, la pollution de l’air, l’intensification des catastrophes météorologiques, la multiplication des feux de forêt et l’érosion de la biodiversité, mais il manquait l’assaisonnement indispensable pour lier entre elles toutes les saveurs du chaos : la menace d’un nouveau conflit planétaire.
La dégradation accélérée de la biodiversité constitue l'une des crises majeures de notre époque. Face à cette érosion du vivant, le droit a progressivement développé des mécanismes de responsabilité permettant d'identifier les acteurs responsables et d'imposer des obligations de réparation. Cette construction juridique s'inscrit dans un contexte d'urgence écologique où…
Plus de 9 000 Britanniques ont participé à une expérience inédite, qui a conclu mercredi à une baisse du nombre d’insectes de plus de 60% entre 2021 et 2024. Quand les citoyens sont appelés à se joindre au travail des chercheurs : c’est ce qu’on appelle la science participative. Au Royaume-Uni, des milliers de personnes sont appelées depuis quelques années à mesurer la diminution des populations d’insectes. Les derniers résultats de cette étude, baptisée Bugs Matters (« les insectes sont importants »), ont été publiés mercredi et sont alarmants.
L'effondrement de la biodiversité nous menace ! Maladies, inondations, alimentation : la Nature nous rend de précieux services sans que l’on s’en rende toujours compte. D’où cette question : comment l’effondrement du vivant nous menace-t-il au quotidien ? Pour y répondre, nous recevons Philippe Grandcolas, entomologiste, directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint scientifique de l’Institut Ecologie et Environnement du CNRS, fondateur de l'Institut de systématique, évolution, biodiversité au Museum d'Histoire naturelle, et auteur de “la biodiversité, fake or not” (Tana Éditions).
En Australie, une espèce de mammifère disparaît tous les cinq ans. Pourtant, la nature a été absente de la campagne pour les élections du 3 mai, après un mandat marqué par les promesses non tenues du gouvernement travailliste.
Les trois quarts des espèces aviennes d’Amérique du Nord connaissent une baisse significative de leur population, notamment dans les zones où elles sont les plus présentes, selon une étude publiée jeudi 1er mai dans la revue «Science».
Une vaste enquête participative publiée mercredi met en évidence une disparition alarmante de 63% des petites bêtes volantes en Grande-Bretagne entre 2021 et 2024. Depuis plusieurs années, les publications scientifiques se succèdent pour mettre en garde sur la chute en cours des populations d’insectes. Vert fait le point.

avril 2025

Des milliers de Britanniques ont enregistré avec régularité les impacts d’insectes sur les plaques minéralogiques de leurs voitures. Résultat : une disparition vertigineuse de 63 % de ces bestioles volantes entre 2021 et 2024.
L’écologue Philippe Grandcolas revient sur l’effondrement des populations d’insectes enregistré en Europe. Des « chiffres terrifiants » qui se traduisent, entre autres effets, par une chute de la productivité agricole.
Le président américain a signé un décret pour augmenter l’extraction de minerais au-delà des juridictions américaines, ce qui remet en question les compétences de l’Autorité internationale des fonds marins.
Le président américain voit dans les fonds marins une opportunité de devancer son adversaire chinois ainsi qu’une mine d’or financière. Un coup de force juridique aux conséquences extrêmement graves pour la biodiversité marine.
L’association Les Amis de la Terre International alerte sur l’interdépendance des crises du climat et de la biodiversité, dans un rapport publié mardi. Elle pointe plusieurs «fausses solutions» qui aggravent l’effondrement du vivant au motif de la décarbonation de nos activités.
Le nouvel épisode mondial de blanchissement des coraux, en cours depuis janvier 2023, a touché 84 % des récifs coralliens du monde, selon l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique. Il s'agit de l'épisode "le plus massif jamais enregistré" – et le deuxième en moins de dix ans.
Semblable à des «tempêtes de neige silencieuses», ces épisodes massifs en cours depuis deux ans mettent en péril les écosystèmes marins et l’accès à l’alimentation de millions de personnes dans le monde, alertent plusieurs scientifiques ce mercredi 23 mars.
Un nouveau rapport d'une ONG brésilienne montre que plus de 500 000 hectares d’écosystèmes naturels ont été détruits au Brésil entre 2018 et 2023, en lien avec la viande vendue par le géant français de la grande distribution. Un chiffre qui pourrait peser lourd dans une procédure judiciaire en cours à Paris.
Plusieurs études montrent que la crise climatique accélère la destruction des espèces. Un rapport publié ce mardi appelle à gérer de front les deux effondrements.
En l’espace de quelques jours, l’administration Trump a proposé d’assouplir la définition du "mal" fait aux espèces en voie d’extinction pour octroyer plus facilement des permis de forage et a réautorisé la pêche commerciale dans un sanctuaire marin de l’océan Pacifique. Deux mesures perçues par les scientifiques et les associations environnementales comme une "attaque contre le patrimoine".
Des résultats glaçants. De la Seine au Rhône, en passant par la Tamise ou le Tibre, les fleuves sont noyés sous une marée de microplastiques. Ce constat est le fruit de quatorze études menées par une vaste coalition scientifique. Novethic vous propose cette semaine un "pas de côté" sur l’actualité.
Créé par George W. Bush et étendu par Barack Obama, le sanctuaire abrite des récifs coralliens vierges et des espèces en danger.