Focus collapse

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Objet du rapport Meadows (voir page Meadows), les risques systémiques d’effondrement inquiètent de plus en plus. Retrouvez les références « focuscollaps » ci-dessous.

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décembre 2024

L’année passée, la température terrestre a grimpé d’environ un demi-degré. Il s’avère aujourd’hui que la planète dans l’ensemble a vécu une année ensoleillée. Les nuages bas étaient 4% moins abondants que les années précédentes. L’année 2023 a vu une augmentation impressionnante du réchauffement climatique. Les océans étaient particulièrement chauds, notamment l’Atlantique, qui a battu tous les records. Les climatologues ont qualifié ce changement de plusieurs adjectifs expressifs, incluant ‘gobsmackingly bananas.’

novembre 2024

Les plans mondiaux de réduction des émissions de carbone impliquent que la température dépassera 1.5°C, puis redescendra après vingt ou trente ans. Cependant, une nouvelle étude montre que des décennies au-dessus de ce seuil entraîneraient des « conséquences irréversibles » pour la planète.

août 2024

Un des plus importants climatologues européens, Johan Rockström, a confirmé que le réchauffement s’accélère et que ses effets sont plus graves que prévu. Nous pourrions atteindre les 2°C dans 20 ans.
Cette semaine j’ai eu peur. Le Monde a publié la nouvelle que les puits de carbone terrestres se sont effondrés en 2023. Au cours des mois passés, des calculs précis ont été effectués sur les mesures satellitaires de l’année passée. Il s’avère que les forêts et les sols ont absorbé environ deux (1,5 – 2.6) milliards de tonnes de CO2, alors que l’année précédente ils avaient capté plus de 9 milliards. La sécheresse en Amazonie, et les feux au Canada et en Sibérie ont provoqué une émission de carbone de ces écosystèmes (FranceInfo).

juillet 2024

En 2023 les températures de la Planète, et notamment de l’Atlantique Nord, ont fait un bond. Le réchauffement a accéléré. Les scientifiques étaient très inquiets, puis ont trouvé une explication.
Notre système alimentaire utilise près de la moitié des terres de la Planète. Il provoque des émissions de carbone et aggrave le réchauffement climatique. Il entraîne donc la perte de biodiversité par la réduction de l’espace laissé aux écosystèmes et par le changement climatique. Une nouvelle étude a tenté de quantifier ces effets. Les dommages à la biodiversité ont été estimés en prenant en compte la richesse des écosystèmes et la rareté de espèces, par exemple leur présence dans une zone restreinte. Les dommages aux écosystèmes riches et uniques, notamment en Amérique centrale et du Sud apparaissent donc mieux dans cette analyse.

juin 2024

Le secrétaire-général de l’ONU appelle à une action immédiate pour le climat. Selon lui, la décennie actuelle est décisive. Le GIEC a publié leurs calculs détaillés concernant l’année 2023. Cette s…

mai 2024

L’effondrement des écosystèmes serait dangereux pour l’économie. Il peut se répercuter au niveau global. La forêt amazonienne, les tourbières tropicales et les mangroves contiennent actuellement environ 220 gigatonnes de carbone. Si elles sont perturbées, elles peuvent subir des changements incontrôlables qui feraient basculer l’écosystème vers une savane non boisée. Leur effondrement provoquerait des émissions de carbone équivalentes à environ 20 ans d’émissions mondiales de CO2 actuelles. Cela pourrait empêcher le maintien d’un climatique de moins d’ 1,5°C, et aurait de nombreuses conséquences directes.

avril 2024

L’hiver passé, des nuages stratosphériques couleur de l’arc-en-ciel ont été observés en Europe. Ils apparaissent habituellement dans les régions les plus froides de la Planète en janvier. En déce…
Une revue publiée dans PLOS One cumpulse les risques du climat pour les infrastructures. Selon l’étude, les dommages annuels moyens s’élèvent actuellement à environ 700 milliards de dollars par an. Ce chiffre devrait être multiplié par plusieurs au cours du 21e siècle en raison du changement climatique et aussi de l’expansion des actifs d’infrastructure. Le climat aura notamment des conséquences sur le transport routier et ferroviaire : les hautes températures amènent des distorsions des rails, des changements importants de températures provoquent le dégel du permafrost et des déformations du terrain. Les précipitations intenses causent des inondations, des glissements de terrain, des perturbations de l’équipement électronique, des mouvements des rails, et des dépôts sur les voies. Les vents forts déracinent les arbres et transportent d’autres objets, par exemple des tôles ondulées, qui interrompent les lignes électriques et endommagent les rails.

mars 2024

Il y a quelques années, le Programme pour l’Environnement des Nations Unies (PNUE) a soigneusement élaboré un plan pour sauver la Planète. Les émissions de carbone planétaires devaient être réduites de 7,5% ou 8% par année dès 2020. Si ce plan avait été appliqué, elles auraient aujourd’hui baissé d’un tiers. Le PNUE note malheureusement à la fin de 2023 que les émissions de carbone ont atteint un nouveau record, même si celles de l’Europe diminuaient déjà à la fin de 2022. Il est devenu évident que ces objectifs ne seraient pas atteints et que chaque année nous ajoutons à l’atmosphère trop de CO2. D’autres plans de sauvetage de la biosphère ont donc été développés.
L’évaluation européenne des risques climatiques se penche sur les risques du changement climatique pour l’Homme, la société et l’environnement. Elle cite les chiffres du GIEC et remarque qu’i…
Jusqu’à présent, le site global-climat.com publiait les données journalières de température qui n’étaient pas facilement accessibles, à moins d’utiliser des logiciels dédiés pour extraire les données. Il fallait en outre coder en Python, un langage informatique, pour extraire des données plus détaillées sur l’historique. Mais bonne nouvelle, Copernicus a lancé un nouvel outil, et il est remarquable. Une page dédiée, « Climate Pulse », permet de visualiser les données journalières (anomalies, valeurs absolues) sous forme de graphique, de fichier CSV et de carte d’anomalies. Le lien vers cette page est le suivant : https://pulse.climate.copernicus.eu.

février 2024

Le mois de février 2024 dépasse de façon spectaculaire les records de chaleur dans le monde entier. La température des océans est très élevée. La glace marine Antarctique est très réduite. Le phéno…
Les océans contiennent de l’oxygène (O2). Celui-ci permet aux poissons et à tous les animaux marins de respirer, par les branchies ou par la peau pour certains organismes. Il se dissout dans l’eau qui affleure au contact de l’air à la surface des océans. Le plancton photosynthétique, algues minuscules en suspension, en forme aussi dans les mètres supérieurs où pénètre la lumière du soleil. L’eau froide est plus riche en oxygène que l’eau tiède. Un excès de nutriments, d’azote et de phosphore dans l’eau, peut provoquer une prolifération d’algues. Celle-ci est souvent suivie d’un décuplement de la population de bactéries qui consomment finalement tout l’oxygène. Ainsi se forme une zone morte, ou zone en hypoxie (pauvre en oxygène). Les poissons qui y pénètrent ne peuvent pas respirer et meurent. La pollution agricole est actuellement la principale cause de formation de ces zones, et elle doit être soigneusement contrôlée. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. En Angleterre, 80% de rivières sont polluée
Avec +0.70°C au-dessus de la moyenne 1991-2020, le mois de janvier 2024 est un nouveau record de chaleur. Le précédent record de 2020 (+0.58°C) est dépassé de 0.12°C. L’anomalie en janvier 2024 atteint 1.63°C au-dessus de la moyenne préindustrielle.

janvier 2024

Le seuil de 1.5°C a été choisi pour éviter une déstabilisation dangereuse du climat terrestre. Au-delà, des éléments de la biosphère pourraient changer à grande échelle. La mort d’une forêt tropicale émettrait du gaz carbonique qui augmenterait l’effet de serre, la fonte des glaces polaires ferait monter le niveau des mers. Le rapport GTP (global tipping points : points de bascule globaux), écrit par l’Université d’Exeter, notamment le professeur Lenton du GIEC, a tenté une synthèse des connaissances actuelles dans ce domaine pour la COP28.
La page « Température mondiale actuelle » change de période de référence. La période 1981-2010 est abandonnée au profit de 1991-2020, conformément à la recommandation de l’Organisation Météorologique Mondiale. Par exemple, la carte du 3 janvier 2024 montre les anomalies relatives à 1991-2020 au lieu de 1981-2010 (utilisée sur Global-Climat.com jusqu’à fin 2023).
Avec +1.044°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de décembre 2023 poursuit la série des records mensuels de chaleur. L’année 2023 dans son ensemble est la plus chaude jamais observée, frôlant pour la première fois le seuil de 1.5°C au-dessus de la température préindustrielle.
De graves orages sèment la destruction à divers endroits de la Planète, En Australie, en Amérique du Nord, et en Amérique du Sud. Ils sont favorisés par le réchauffement, notamment par a vapeur d&r…