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2025
Yasser Abou Shebab, chef d’une milice accusée de piller des camions d’aide humanitaire dans le territoire palestinien, a affirmé dimanche dans un entretien diffusé par une radio israélienne pouvoir se déplacer « librement » dans les zones sous contrôle de l’armée israélienne, avec laquelle il dit communiquer. Le chef d’un groupe armé palestinien opposé au Hamas a reconnu, dimanche 6 juillet, dans un entretien diffusé par une radio israélienne, qu’il coopère avec l’armée israélienne pour mener des actions dans le sud de la bande de Gaza.
Des centaines de Gazaouis ont été tués sur des sites de distribution alimentaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entité privée financée par les États-Unis et Israël, et accusée par plusieurs ONG de ne pas avoir l’expertise nécessaire pour distribuer l’aide dans le respect du droit international. Une enquête de France 24 révèle que ce dispositif controversé est géré par des anciens militaires, des ex-officiers du renseignement et des chrétiens évangéliques.
L’organisation a commencé à fournir de l’aide humanitaire le 26 mai, après un blocus de plus de deux mois imposé par Israël. Mais les distributions ont rapidement donné lieu à des scènes de chaos causées par des tirs meurtriers de la part de l’armée israélienne.
La rapporteuse spéciale des Nations unies (ONU) sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, appelle jeudi les pays à couper leurs relations commerciales avec Israël. Elle avance que l’État hébreu est responsable d’un "des génocides les plus cruels" de l’histoire moderne et appelle à un embargo sur les armes.
Le bombardement lancé par l’armée israélienne, qui dit avoir visé des terroristes liés au Hamas, a tué de nombreux civils dans un café réputé de l’enclave palestinienne.
Une enquête du quotidien Haaretz confirme les faits rapportés par les ONG encore présentes dans l'enclave. Des civils palestiniens perdent quotidiennement la vie en tentant de se rendre au centre de distribution d'aide alimentaire mis en place par les autorités israéliennes avec le soutien des États-Unis.
Un médecin américain, entré récemment dans le territoire palestinien, s’est vu confisquer par la sécurité israélienne les boites de lait en poudre qu’il avait mises dans ses bagages. Ce produit manque terriblement à Gaza où une cinquantaine d’enfants sont morts de faim depuis le mois de mars.
L’organisation est vivement critiquée en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité et pour le manque de sécurité lors des distributions de vivres.
Le ministère de la santé de l’enclave palestinienne a publié un document identifiant, avec nom, âge et numéro de carte d’identité, les 55 202 Palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le 7 octobre 2023. Un bilan non exhaustif, puisqu’il ne comprend pas les disparus, estimés à environ 12 000.
Dans un article publié par le quotidien «Haaretz», ce vendredi 27 juin, des militaires israéliens racontent avoir reçu l’ordre de tirer sur les foules de Gazaouis rassemblés pour recevoir de l’aide alimentaire, alors même qu’ils ne représentaient aucun danger.
Alors que les pourparlers semblent s’améliorer et que la pression monte au sein même d’Israël, le bilan des bombardements à Gaza qui dépasse désormais les 56 000 morts nous rappelle une nouvelle fois qu’il n’y a plus un instant à perdre.
A subreddit tracking apocalyptic news in a calm, logical way comforts users who believe the end The threat of nuclear war, genocide in Gaza, ChatGPT reducing human cognitive ability, another summer of record heat. Every day brings a torrent of unimaginable horror. It used to be weeks between disasters, now we’re lucky to get hours.
Reprenant les réflexions de Victor Klemperer sur la façon dont le nazisme s’est d’abord emparé du langage, l’essayiste Marc Weitzmann s’interroge sur les mots employés pour décrire le «monstrueux cauchemar» des Gazaouis.
Chaque jour, plusieurs dizaines de Palestiniens sont tués aux abords des quatre sites de distribution d’aide mis en place par une organisation américaine sous supervision de l’armée israélienne.
Enregistrée à Genève mais pilotée par d’anciens militaires et paramilitaires américains, la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) fait l’objet d’une enquête en Suisse, en raison de ses liens avec des sociétés de sécurité privées et d’irrégularités juridiques.
Le président américain mobilise des fondamentalistes chrétiens, idéologiquement proches des suprémacistes israéliens, en soutien à la campagne multiforme de destruction de Gaza, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Les distributions, confiées depuis la fin mai à la très controversée Gaza Humanitarian Foundation, ont basculé dans le chaos. Enquête sur une catastrophe logistique et humanitaire.
L'Assemblée générale de l'ONU a appelé jeudi à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages israéliens retenus par le Hamas. Le texte adopté met aussi en cause Israël, réclamant à tous les États de "prendre individuellement et collectivement toutes les mesures nécessaires" pour "garantir qu'Israël s'acquitte de ses obligations" en matière de droit international.
Dans un entretien accordé à France 24, l'ancien Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et l'ancien ministre palestinien des Affaires étrangères, Nasser Al-Qudwa, défendent leur vision d'une solution à deux États au Proche-Orient, malgré la guerre dévastatrice à Gaza et les violences en Cisjordanie. Ehud Olmert accuse Israël de mener "une guerre qui n'a plus de légitimité" depuis la reprise des opérations le 18 mars dernier, tandis que Nasser Al-Qudwa – neveu du défunt dirigeant palestinien Yasser Arafat – appelle à une pression internationale accrue.
Un rapport publié vendredi 6 juin 2025 par l’International Crisis Group (ICG), une organisation indépendante qui œuvre pour la prévention des guerres, dénonce "l’expérimentation de la famine à Gaza", comme l’indique son titre : "Gaza : The Starvation Experiment".