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libéral
2025
Populiste, autocratique, unilatéraliste, mercantiliste, antiwoke… Difficile de définir l’idéologie du président américain. Ce qu’il n’est pas, en revanche, c’est libéral, que ce soit sur le plan politique, culturel et même économique fait valoir l’historien Jérôme Perrier.
Si les réseaux sociaux et les nouveaux médias sont souvent associés à la désinformation et à la propagande étrangère, dans des pays comme la Serbie ou la Hongrie ce sont davantage les acteurs médiatiques conventionnels qui se livrent à de telles dérives, estiment Sabina Mihelj et Vaclav Stetka, chercheurs spécialistes de la région, dans une tribune au « Monde ».
Aux Etats-Unis, en Israël, en Hongrie et dans plusieurs autres pays, une figure politique gagne du terrain : le dirigeant illibéral. Nous avons analysé les rhétoriques communes des principaux responsables politiques concernés.
Convaincus que le libéralisme politique était profondément ancré aux États-Unis, les historiens américains ont longtemps minimisé l’influence de l’extrême droite au sein du mouvement conservateur. A la lumière d’une nouvelle historiographie, Trump apparaît moins comme un accident de l’histoire que comme le fruit d’une longue gestation.
Véritable agitateur de consciences, le philosophe slovène navigue avec aisance dans les eaux du politiquement incorrect. Il affirme que nous sommes entrés dans une nouvelle ère, où il ne s’agit plus de rêver à un monde meilleur, mais simplement de survivre. Avec LéNA, découvrez le meilleur du journalisme européen.
Le vice-président des Etats-Unis brandit son catholicisme comme un étendard, allant jusqu’à faire de sa foi une composante de la guerre culturelle lancée par l’administration Trump.
Victoire pour le président des États-Unis, qui se bat depuis des années contre les restrictions d’eau sur le sol américain, qui l’empêchent de prendre une «bonne douche pour prendre soin de ses beaux cheveux». Rendre leur grandeur aux douches américaines, c’était une des priorités de Donald Trump mercredi, au milieu de la tempête diplomatique et financière entraînée par la guerre commerciale qu’il livre au reste du monde. Le président américain a signé un décret levant les restrictions de débit des pommeaux de douche, qui avaient été imposées pour limiter la consommation.
La stratégie rhétorique adoptée par Georges-Louis Bouchez n’est pas une maladresse isolée, elle s’inscrit pleinement dans une méthode populiste qui dépasse largement les frontières belges. L’objectif profond de cette instrumentalisation populiste du droit international est double. D’une part, elle permet d’éviter une analyse rigoureuse des actes répréhensibles commis par Israël à Gaza, pourtant documentés en détail par Human Rights Watch et Amnesty International : exécutions extrajudiciaires, bombardements disproportionnés sur des populations civiles, restrictions délibérées d’accès aux soins médicaux. D’autre part, elle consolide un électorat sensible à une posture autoritaire simpliste, où la violence d’État est justifiée par opposition systématique au terrorisme.
L’avènement du néolibéralisme est souvent associé à l’élection de Margaret Thatcher au Royaume-Uni en 1979 et de Ronald Reagan aux États-Unis l’année suivante. En réalité, cette rationalité politique s’est lentement glissée au sein des politiques économiques à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, à la faveur d’une lente intégration de l’Europe de l’Ouest et des États-Unis. Retour sur la lente et discrète ascension des idées néolibérales qui visaient initialement à fonder la paix mondiale sur l’intégration marchande des nations, à l’heure où la déception générée par leurs promesses non tenues se manifeste en de nombreux lieux de la planète.
En démantelant par la force l’État fédéral, la Maison-Blanche conduit les États-Unis vers un capitalisme autoritaire sur le modèle de Dubaï, selon l’historien canadien Quinn Slobodian. Interrogé par la “Radio Télévision suisse”, l’auteur du “Capitalisme de l’apocalypse” décrypte cette évolution déjà à l’œuvre.
Le néolibéralisme a réussi à faire croire que les choix politiques n’avaient pas d’importance face aux décisions économiques. Il faut donc s’en débarrasser en se rappelant qu’il est loin d’être une « loi naturelle » indépassable, affirme, dans un entretien au « Monde », le co-auteur de « La Doctrine invisible. L’histoire secrète du néolibéralisme ».
Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Joseph Stiglitz montre que le libéralisme et le néolibéralisme n'ont pas grand-chose à voir avec l'idéal de liberté qu'ils prétendent réaliser. Ce système néolibéral est en réalité profondément injuste, inégalitaire, et incite à la constitution de grands monopoles préjudiciables au bon fonctionnement de nos économies. Plus encore, alors que le libéralisme promettait d'emporter avec lui une libération politique, il a en réalité encouragé de nombreuses dérives autoritaires partout dans le monde.
2024
La Fédération européenne des Journalistes (FEJ) alertera la "Plateforme pour renforcer la protection du journalisme et la sécurité des journalistes" du Conseil de l'Europe à la suite d'une série de tweets publiés samedi par la ministre des Médias en Fédération Wallonie-Bruxelles Jacqueline Galant.
Het lijkt erop dat extreemrechts en neoliberalen elkaar versterkt hebben, die elk baat hebben bij aanvallen op de ecologische beweging.
Ce que nous vivons pour l’instant est une catastrophe pour l’humanité mais pas pour la biosphère qui s’adapte, avec ou sans nous, les humains. Sauf si nous imposons la sobriété et la justice climatique.
2023
L’économiste d’extrême-droite a réussi à séduire une majorité d’Argentins avec son programme pour «tronçonner» l’Etat argentin. Il remporte le second tour de la présidentielle plus de 55% des suffrages face au péroniste Sergio Massa.
C’est une large victoire, avec plus de 55,6 % des voix selon les premiers résultats. L’économiste ultralibéral et climatosceptique Javier Milei a été élu président de l’Argentine, dimanche 19 novembre. « Aujourd’hui commence la reconstruction de l’Argentine », a-t-il déclaré. L’homme de 53 ans se définit comme « antisystème » et veut la fin du « modèle appauvrissant de l’État omniprésent ».
Als een kopstuk van het establishment verklaart dat het kapitalisme een zware crisis doormaakt, dan is het ernst en zit de schrik er goed in. Hieronder lees je een vlijmscherpe analyse van hoe de wereld er aan toe is. Deze longread is een must-read.
On parle beaucoup de la Singularité technologique, vu les progrès époustouflants de l’intelligence artificielle (IA). J’ai tenté de relier cette tendance avec la possibilité d’une Singularité écologique. Je voudrais maintenant aborder la possibilité d’une Singularité capitaliste, en lien avec le néolibéralisme et le transhumanisme. Ceci à partir de l’actualité et de ses signaux faibles, comme il plaît au prospectiviste de le faire. La presse nous informe de l’usage croissant de l’intelligence artificielle dans l’économie réelle, notamment en Chine. Cet article est édifiant. Des influenceurs achètent des avatars pilotés par intelligence artificielle pour animer leurs canaux de diffusion et réaliser leur promotion (et celle de produits commerciaux), y compris en leur absence. Des graphistes se retrouvent au chômage car l’IA produit mieux, plus vite et moins cher des graphismes de personnages, d’objets et de décors pour l’industrie du jeu vidéo. Etc. On observe que l’IA a déjà commencé à remplacer l’emploi humai
Joël De Ceulaer heeft ongelijk: het kapitalisme zal het klimaat niet redden. Het huidig economisch systeem bedreigt net onze toekomst. Dirk Holemans doorprikt de dogma's van de neoliberale 'denkers' voor wie het kapitalisme de Heilige Schrift van de XXIe eeuw is.