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2025
Imaginez que la moitié des réserves d’eau douce de votre région s’évapore en quelques années seulement. C’est exactement ce qui vient de se produire dans certaines des chaînes montagneuses les plus emblématiques de la planète. Une étude scientifique publiée dans les Geophysical Research Letters révèle que les glaciers d’Amérique du Nord et des Alpes suisses ont connu entre 2021 et 2024 la fonte la plus dramatique jamais enregistrée depuis le début des observations modernes. Cette accélération brutale ne se contente pas de battre des records : elle redéfinit complètement les projections climatiques et menace l’approvisionnement en eau de millions de personnes à travers le monde.
Plus de 2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à une eau potable gérée en toute sécurité, déplorent mardi les Nations unies dans un rapport.
A Donetsk et dans une partie du Donbass occupé par la Russie depuis 2014, les habitants souffrent d’une pénurie menaçant de dégénérer en catastrophe humanitaire.
Le gouvernement du pays d’Amérique centrale défend la construction d’un réservoir d’eau pour alimenter le passage stratégique entre les océans Pacifique et Atlantique, menacé par la sécheresse. Plusieurs milliers d’habitants du bassin, qui risquent l’expulsion, tentent de préserver leurs terres.
À 700 kilomètres sous nos pieds se cache un secret que la science n’osait pas imaginer : un réservoir d’eau d’une ampleur vertigineuse, contenant trois fois plus d’eau que l’ensemble des océans terrestres. Cette découverte révolutionnaire, confirmée par une décennie de recherches sismologiques, bouleverse notre compréhension du cycle de l’eau planétaire et révèle l’existence d’un système de recyclage aquatique à l’échelle géologique. Une nouvelle étude vient d’élucider le mystère de l’origine de cette eau souterraine, ouvrant des perspectives inédites sur l’histoire hydrique de notre planète.
Si vous souhaitez vous rafraîchir en rivière, privilégiez les zones de baignade pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Ce week-end, au festival des arts de la rue de Chassepierre, plusieurs campeurs ont eu la mauvaise surprise de voir que les eaux usées des toilettes du camping éphémère se retrouvaient dans la Semois. En fait, les eaux usées ne sont pas encore assainies, à 100% partout. En Province de Luxembourg, pour encore 14% de la population, les systèmes d’assainissement collectifs sont inexistants.
Dans l'est de l'Ukraine, les habitants de la région de Donetsk, occupée par la Russie, sont confrontés à une grave crise de l'eau, à l'origine de pénuries qui rendent difficiles les conditions de vie. Une situation qui, selon les experts, résulte de l'occupation russe, de la mauvaise gestion qui en a découlé et des destructions causées par la guerre.
Si vous revenez de vacances : de France, d’Espagne ou d’Italie, vous êtes peut-être passé à proximité de champs de maïs copieusement arrosés alors que la sécheresse et la canicule sévissent. De plus en plus d’agriculteurs irriguent également en Wallonie et avec le changement climatique ou la répétition des sécheresses, va-t-on un jour voir les mêmes dispositifs d’irrigation se généraliser chez nous ?
Une perte silencieuse, invisible à l’œil nu, est en train de transformer la Terre. Depuis plus de vingt ans, l’eau douce s’évanouit peu à peu des continents, emportée par le changement climatique, les sécheresses et une exploitation effrénée des nappes phréatiques. Aujourd’hui, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : c’est l’ensemble de notre sécurité hydrique mondiale qui vacille.
Alors que l’Organisation des Nations unies a reconnu l’accès à l’eau comme droit humain fondamental en 2010, Simon Porcher, professeur en sciences de gestion, plaide, dans une tribune au « Monde », pour un traité global contraignant qui rendrait ce droit réellement effectif.