Jean-Baptiste Fressoz

OA - Liste

filtre:
énergétique

2025

La Syrie a conclu jeudi un accord énergétique d'un montant de 7 milliards de dollars avec un consortium regroupant des entreprises des Etats-Unis, du Qatar et de la Turquie, pour réhabiliter son secteur électrique ravagé par la guerre. La signature s'est déroulée au palais présidentiel de Damas, en présence du président par intérim Ahmad al-Chareh et de l'envoyé spécial américain pour la Syrie, Thomas Barrack.
L'Indonésie veut se convertir rapidement au nucléaire pour répondre à la demande croissante d'électricité, mais les experts se montrent sceptiques en raison du coût et de la difficulté historique de Jakarta à réaliser de grands travaux. En février 1965, le président Sukarno, père de l'indépendance indonésienne, inaugurait le premier réacteur nucléaire expérimental du pays.
En quête de milliards d'économies, le gouvernement envisage de se tourner vers certaines entreprises privées pour financer la rénovation énergétique ou le "leasing social" des voitures électriques, grâce à la manne des "certificats d'économies d'énergie" (CEE). Le gouvernement prévoit de réorienter fortement ce système, qui représente une enveloppe colossale de 4 à 6 milliards d'euros chaque année, vers la décarbonation de la mobilité et l'amélioration de la performance énergétique des logements. Le tout en évitant de creuser encore le déficit de l'Etat...
Du sel pour stocker de l'hydrogène. Le projet "Hypster", porté par Engie, a validé la faisabilité du stockage de la plus petite des molécules de gaz dans des cavités salines, ouvrant la voie à son déploiement à grande échelle pour accélérer la décarbonation de l'industrie et de la mobilité lourde ou produire de l'électricité. "On a une petite cavité dans laquelle on a simulé des stockages", montre Charlotte Roule, vice-présidente hydrogène d'Engie et directrice-générale de sa filiale Storengy, dédiée au stockage souterrain de gaz naturel. "Il faut bien comprendre que pour tout ce qui est stockage d'hydrogène, on est au stade des (projets) pilotes en Europe", ajoute-t-elle. "La cavité saline est ce qui est le plus sûr pour démarrer".
La baisse des émissions de CO₂ ferait office de verdict en faveur de la transition énergétique si et seulement si l'économie ne s'effondrait pas en parallèle.
Pour l’ingénieur Philippe Bihouix et la docteure en énergétique Yamina Saheb, les tensions géopolitiques sur les matières premières auraient été là même sans la transition énergétique. D’où la nécessité de mobiliser collectivement citoyens, entreprises, et institutions et sortir des logiques néolibérales.
En Chine, l'essor des renouvelables a permis une baisse des émissions de CO2 au premier trimestre 2025, malgré une demande d'électricité en forte progression, une étape notable dans sa transition énergétique, selon une étude publiée jeudi. Le géant asiatique, plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) qui contribuent au dérèglement climatique, prévoit d'atteindre son pic d'émissions d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2060.
Afin d’assurer la transition énergétique et lutter contre le réchauffement climatique, il incombe d’augmenter la part de la production d’électricité bas-carbone. Pour des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), les systèmes de stockage d’énergie à air liquide (LAES) sont une solution possible. L’objectif est ici de stocker de l’énergie sur une durée assez longue, de manière durable et à faible coût, comme l’explique leur étude parue dans la revue Energy le 15 avril 2025.Pour rappel, les LAES stockent l’énergie en comprimant et en refroidissant l’air jusqu’à ce qu’il atteigne l’état liquide. Ceci permet d’emmagasiner de grandes quantités d’air – et donc d’énergie – dans un espace réduit. Plus précisément, le dispositif est chargé à l’aide d’un liquéfacteur d’air et l’énergie est récupérée par un cycle de Rankine utilisant l’air liquide stocké comme fluide de travail.
La notion de « transition énergétique » a été dévoyée, estime l’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz. Il explique pourquoi charbon et pétrole n’ont jamais remplacé le bois. Et que la lutte contre le changement climatique doit se fonder sur des techniques disponibles et bon marché.
Face à la croissance rapide de sa population et de son économie, l’Inde mise sur les énergies renouvelables et le nucléaire mais aussi sur le développement de ses champs pétroliers et le développement de sa capacité de raffinage. Si le pays affiche un objectif « Net Zéro » pour 2070, la sécurité énergétique et la capacité à fournir une énergie abordable à son milliard et demi d’habitants demeurent les objectifs principaux.


Listing généré avec