Jean-Baptiste Fressoz

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Anaïs Moran

2025

Les 184 pays réunis depuis dix jours en Suisse pour une session de négociations annoncée comme celle de la «dernière chance» se quittent, ce vendredi 15 août, sans trouver d’accord.
La censure par le Conseil constitutionnel de la réintroduction de l’acétamipride a été accueillie avec un soupir dans les rangs des citoyens mobilisés. Mais le combat contre les autres dispositions du texte continue.
Une session exceptionnelle destinée à boucler le premier accord de lutte contre ce fléau regroupe 175 pays en Suisse du 5 au 14 août. Huit mois après l’échec du dernier round de discussions, les divergences entre les délégations font craindre une impasse définitive.
Le deal conclu comprend l'achat de 750 milliards de dollars d'énergie américaine sur trois ans. Cette hausse des importations concerne notamment le gaz naturel liquéfié. Un signal environnemental et climatique catastrophique.
Fondée en 1970 par Nixon, l’EPA, modèle pour de nombreuses institutions dans le monde, est démantelée par la Maison Blanche. Un torpillage qui se manifeste par une saignée de plus de 1 150 chercheurs, symptomatique de la croisade antiscience du milliardaire.
Après dix jours d’échanges, les négociations climatiques de Bonn, en Allemagne, se sont achevées tard dans la soirée de jeudi sans avancée majeure. Ce qui laisse présager d’âpres pourparlers dans cinq mois lors de la COP30, cruciale pour l’avenir de la planète.
Insecticide «inoffensif» pour les défenseurs de la loi Duplomb qui veulent obtenir sa réhomologation par l’Assemblée cette semaine, l’acétamipride, interdit en France depuis 2018, a été décrit comme toxique par plusieurs études, en raison notamment de ses effets potentiels sur la santé humaine.
Dans un rapport présenté ce mardi 13 mai, l’Institut national de la recherche agronomique torpille le thermomètre européen choisi par le gouvernement pour mesurer l’utilisation des phytosanitaires. Mis en place pour répondre à la colère agricole, celui-ci doit faire l’objet de «corrections immédiates».
Envisagée comme une cause majeure de la hausse des températures en 2023 et 2024, la diminution des particules libérées par les navires n’a pas joué un rôle crucial. Pour le climatologue Christophe Cassou, une étude récente clarifie ce débat.
Alors que l’écologie est reléguée par l’exécutif et attaquée par la droite et le RN, hauts fonctionnaires comme agents de terrain confient leur mal-être, sur fond de coupes budgétaires annoncées.


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