Jean-Baptiste Fressoz

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2025

Les lacs et les mers sont de plus en plus touchés par d’importants épisodes de prolifération de phytoplancton. Malheureusement, ce phénomène que le réchauffement climatique et l’intensification des activités humaines favorisent ont des conséquences multiples déjà observables et ce, pas seulement sur les humains. […] En 2020 au Sénégal, une dermatite aiguë sévère a impacté un millier de pêcheurs durant près d’une année entière. Or, cette maladie inflammatoire chronique de la peau avait une origine mystérieuse jusqu’à la parution d’une étude scientifique évoquant la prolifération dans l’eau d’une micro-algue marine microscopique – la Vulcanodinium rugosum – libérant une toxine puissante : la Portimine A. Des nécroses cutanées identiques ayant la même cause ont été observées chez des baigneurs à Cuba plusieurs années auparavant.
Après l’échec des négociations sur un traité international pour lutter contre la pollution plastique, seuls un contrôle strict des importations et une réforme en profondeur des filières de recyclage permettront à la France de sortir d’un système inefficace, constate le consultant Jacques Marceau, dans une tribune au « Monde ».
Véritable fléau mondial, les microplastiques sont présents un peu partout et de plus en plus, la question de leurs impacts sur la santé humaine se pose. Ces derniers franchissent en effet les barrières naturelles et pénètrent les poumons, le cerveau ainsi que d’autres organes, déstabilisant nos défenses les plus basiques.
Surfeurs intoxiqués, faune sans vie, flore dégradée… Depuis quelques mois, la prolifération de Karenia mikimotoi, invisible à l’œil nu, perturbe les plages du sud du pays. Une catastrophe écologique sans précédent et un désastre pour les industries locales, essentiellement portées sur la pêche.
Ils réduisent la pollution plastique à un simple problème de "mauvaise gestion des déchets" et s'emploient à recentrer les débats sur la phase post-consommation. Un tour de passe-passe pour éviter de devoir négocier sur la réduction de la production de déchets plastiques… à sa source, selon la chercheuse Aurélie Leroy.
À Genève, aucun traité n'a pu être adopté. Mais les pays ambitieux prévoient déjà de nouvelles initiatives pour réduire la pollution plastique
Présenté au milieu de la nuit de jeudi à vendredi, un nouveau texte de compromis comportait encore plus d’une centaine de points à clarifier. Après dix jours d’intenses négociations, les chefs de délégation n’ont pas réussi à se mettre d’accord.
Malgré dix jours de négociations intenses, les 185 pays réunis à Genève ont échoué à se mettre d'accord dans la nuit de jeudi à vendredi sur un texte contraignant pour lutter contre la pollution plastique, en raison de l'opposition d'un bloc de pays producteurs de pétrole.
Les 184 pays réunis depuis dix jours en Suisse pour une session de négociations annoncée comme celle de la «dernière chance» se quittent, ce vendredi 15 août, sans trouver d’accord.
Dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 août, les 184 pays réunis à Genève n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un texte permettant de conclure un traité contre la pollution plastique. La ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, s’est dite «déçue».


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