Jean-Baptiste Fressoz

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2025

L’alimentation électrique de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a une nouvelle fois été coupée vendredi, indique l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le réseau social X. La centrale nucléaire "dépend actuellement de l’électricité fournie par ses générateurs diesel de secours, ce qui souligne l’extrême précarité de la sécurité nucléaire", souligne l’AIEA. Les systèmes de refroidissement des réacteurs à l’arrêt nécessitent une alimentation électrique stable. La cause de la panne reste indéterminée.
S'appuyer sur le seul nucléaire et stopper les subventions à l'éolien et au solaire, comme le préconise Bruno Retailleau, revient à renoncer à lutter contre le changement climatique et, in fine, à maintenir notre dépendance vis-à-vis de l'étranger en matière énergétique, selon le Syndicat des énergies renouvelables. "Ce n'est pas en prônant le renoncement face au changement climatique ou en proposant des solutions irréalisables que l'on fera avancer le débat énergétique en France", a estimé Jules Nyssen, le président du SER, dans un post jeudi sur LinkedIn.
Les travaux pour mettre en place des mesures de sûreté sur les sites d’EDF s’étaleront jusqu’en 2040. Cette annonce survient quelques semaines après la signature par le gouvernement du contrat de filière nucléaire pour la période 2025-2028, qui acte la relance de l’atome en France.
EDF va pouvoir prolonger au-delà de 40 ans ses réacteurs de 1.300 mégawatts (MW) après le feu vert de l'Autorité de sûreté qui intervient alors que le gouvernement a acté la relance de la filière et que le débat fait rage autour de la stratégie énergétique de la France. La décision de l'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) concerne les vingt réacteurs de cette puissance, dont les plus anciens auront 40 ans à partir de l'an prochain, sur un parc de 56 réacteurs au total.
"Suite à des analyses, le réacteur de Flamanville 3 est maintenu à l'arrêt (jusqu'au 13 août) pour procéder à l'usinage de pièces de soupapes du circuit primaire principal", a indiqué l'énergéticien à l'AFP, confirmant une information de FranceInfo. Il s'agit de trois pièces situées sur un pressuriseur sur le circuit primaire principal, c'est-à-dire le circuit de refroidissement du réacteur. "On a besoin d'intervenir sur celles-ci pour les expertiser et pour éventuellement intervenir de manière technique dessus. C'est pour ça qu'on prolonge l'arrêt", a précisé une porte-parole. "Il y avait des questions sur les critères d'étanchéité sur les soupapes. C'est ce qu'on est en train d'inspecter pour vérifier qu'on respecte bien les critères et que tout soit bien conforme", a-t-elle ajouté.
Il prévoit d’acheter 200 mégawatts d’’électricité fournit par la première centrale commerciale de la start-up.
Un discret accord franco-arménien fait aujourd’hui l’objet d’une vive controverse internationale. Au cœur de l’affaire : des cargaisons de déchets radioactifs français, prétendument transférés en secret vers une région écologiquement sensible d’Arménie. Un scandale qui mêle géopolitique, nucléaire et accusations de « colonialisme vert », et qui pourrait bien avoir des conséquences dramatiques pour toute une région.
La centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) a annoncé lundi avoir mis dimanche soir à l'arrêt son réacteur 1, le seul actif actuellement, en raison de la hausse de la température dans la Garonne voisine liée aux fortes chaleurs actuelles.
La consommation d'électricité en France fait un bond de 13% ce lundi par rapport à la même date il y a un an, selon les données du gestionnaire du réseau à électrique haute tension RTE, alors que la canicule s'installe dans presque tout l'Hexagone
Le texte complet de la décision de la Commission européenne, qui a donné son feu vert à cet accord le 21 février, est désormais public, et donne des chiffres à ce sujet, selon le journal. L'accord comporte notamment un volet, le MOCP (minimum opex and capital payment") qui sera déclenché si les réacteurs sont indisponibles pendant une "période significative" et ce, pour garantir la stabilité financière de Be-Nuc, la société commune à l'État belge et à Electrabel, propriétaire de 89,91% des deux réacteurs prolongés.


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