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2025
Le sommet des océans s'achève vendredi à Nice, après cinq jours de discussions et de débats, avec de nombreuses promesses notamment pour une meilleure protection de la haute mer, la lutte contre la pêche illégale ou encore la mise en place d'aires marines protégées. Mais si de nombreux pays ont pris des engagements pour le Grand Bleu, ces avancées devront encore se concrétiser lors des prochains grands rendez-vous.
Le sommet de l'Onu sur l'océan s'achève ce vendredi à Nice sur une avancée, saluée par les ONG, vers une meilleure protection de la haute mer, mais sans promesses de financements de grande ampleur.
Le traité, signé en 2023, visant la protection des zones au-delà de 370 kilomètres des côtes, entrera en vigueur 120 jours après la 60e ratification. Aucun calendrier précis n’a été indiqué par le président français.
Le traité de protection de la haute mer, dont l'entrée en vigueur est espérée d'ici la fin de l'année, donnera des moyens d'action pour la conservation et la gestion durable de la biodiversité marine dans l'immense partie des océans qui n'appartient à personne.
Trente et un Etats ont ratifié l’accord sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les eaux internationales. Il en faudrait 60 pour qu’il entre en vigueur, un des objectifs qu’Emmanuel Macron souhaite atteindre pendant la Conférence des Nations unies sur l’océan, du 9 au 13 juin, à Nice.
Le traité sur la Haute Mer peine à entrer en vigueur. Pourtant, des scientifiques de renom alertent aujourd’hui : les écosystèmes marins n’attendront pas. Sans une action immédiate, c’est la vie sur notre Terre qui pourrait être menacée.
Le traité a encore besoin de plus de trente ratifications pour pouvoir être appliqué, alors que la France organise au mois de juin la conférence de l’ONU sur les océans.
Figure de la lutte internationale pour la défense des océans, Anne-Sophie Roux revient pour Vert sur le décret signé jeudi dernier par Donald Trump visant à lancer l’exploitation commerciale des fonds marins dans les eaux internationales.
L’entrée en vigueur de l’accord sur la gouvernance de la haute mer, l’arrêt de la surpêche mondiale et la défense de la science font partie des priorités énoncées, lundi, par le chef de l’Etat.
La Chine a développé un appareil permettant de couper les câbles de communication en haute mer. Le dispositif a été mis au point par un centre de recherche scientifique maritime et un institut s’occupant de navires sous-marins habités ou non, rapporte entre autres le journal anglophone South China Morning Post (SCMP). L’appareil pourrait mettre hors service des câbles de communication hautement sécurisés jusqu’à une profondeur de quatre kilomètres. C’est-à-dire la quasi-totalité des câbles existants dans les fonds marins.