filtre:
maritime
2025
Et si, à chaque passage d’un navire, les océans relâchaient un puissant gaz à effet de serre dans l’atmosphère ? C’est ce que révèle une étude suédoise récente, qui met en lumière une source d’émissions de méthane totalement ignorée jusqu’ici. Longtemps associé à l’élevage ou à l’exploitation des énergies fossiles, le méthane — gaz à effet de serre redoutable — pourrait aussi être relâché en grande quantité par le simple brassage des eaux peu profondes par les navires. Une découverte qui remet en question l’évaluation environnementale du transport maritime mondial.
Neuf agriculteurs condamnés pour utilisation de mégabassines illégales, plusieurs ouvrages vandalisés au cutter, des journalistes et un militant écologiste agressés… La question du partage de l’eau a généré trois nouveaux épisodes conflictuels au mois de juillet dans le département.
Trois réseaux de transport de gaz en Espagne et en France ont annoncé jeudi la création d'une société commune franco-espagnole, BarMar, qui pilotera la construction du futur pipeline maritime devant acheminer de l'hydrogène entre Barcelone et Marseille. Cette infrastructure s'inscrira dans le cadre du projet européen plus vaste H2Med, visant à relier les réseaux d'hydrogène de la péninsule ibérique à l'Allemagne et au nord-ouest de l'Europe "pour approvisionner le continent en hydrogène vert abordable", précise H2Med sur son site internet.
Près du village de Valderoure, un projet d’installation de panneaux photovoltaïques porté par Engie créerait un risque pour la ressource en eau d’une dizaine de communes, selon des citoyens, élus locaux et scientifiques. La totalité des participants à l’enquête publique achevée ce jeudi 3 juillet se dit contre.
La troisième Conférence des Nations unies sur l'Océan (UNOC) se termine ce vendredi à Nice. Il y a été rappelé à cette occasion l'urgence de réduire la dépendance du transport maritime aux énergies fossiles. En avril 2025, l'OMI (Organisation maritime internationale) a précisément adopté une réglementation « zéro émission nette » pour le transport maritime mondial qui prévoit entre autres la mise en place d'une tarification carbone pour le secteur(1).
En Arctique, un territoire qui se réchauffe quatre fois plus vite que n'importe quelle autre région de la planète, les glaces fondent à vue d'œil, ouvrant de nouvelles routes maritimes et allongeant les périodes de navigation. Une perspective perçue par certains pays comme une grande opportunité économique mais qui risque d'aggraver encore plus la crise climatique.
La Marine israélienne est prête à "protéger l'espace maritime" contre un bateau parti dimanche d'Italie avec le but affiché de livrer de l'aide humanitaire à Gaza, a déclaré mardi le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne.
En cette année de la mer et dans la perspective de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan, Aurore Morin et Fanny Pointet, membres des ONG IFAW et Transport & Environment, rappellent, dans une tribune au « Monde », les importantes conséquences environnementales du transport maritime. Ralentir les navires constitue, selon elles, un levier stratégique.
Envisagée comme une cause majeure de la hausse des températures en 2023 et 2024, la diminution des particules libérées par les navires n’a pas joué un rôle crucial. Pour le climatologue Christophe Cassou, une étude récente clarifie ce débat.
Une jeune coopérative française se prépare à révolutionner le secteur maritime avec un porte-conteneurs à voile propulsé par l’énergie éolienne. L’un des objectifs est de contribuer à réduire l’empreinte carbone du transport maritime, un secteur responsable de près de 3% des émissions mondiales de CO2.