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2025
Yasser Abou Shebab, chef d’une milice accusée de piller des camions d’aide humanitaire dans le territoire palestinien, a affirmé dimanche dans un entretien diffusé par une radio israélienne pouvoir se déplacer « librement » dans les zones sous contrôle de l’armée israélienne, avec laquelle il dit communiquer. Le chef d’un groupe armé palestinien opposé au Hamas a reconnu, dimanche 6 juillet, dans un entretien diffusé par une radio israélienne, qu’il coopère avec l’armée israélienne pour mener des actions dans le sud de la bande de Gaza.
Dans un entretien accordé à France 24, l'ancien Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et l'ancien ministre palestinien des Affaires étrangères, Nasser Al-Qudwa, défendent leur vision d'une solution à deux États au Proche-Orient, malgré la guerre dévastatrice à Gaza et les violences en Cisjordanie. Ehud Olmert accuse Israël de mener "une guerre qui n'a plus de légitimité" depuis la reprise des opérations le 18 mars dernier, tandis que Nasser Al-Qudwa – neveu du défunt dirigeant palestinien Yasser Arafat – appelle à une pression internationale accrue.
Les Etats-Unis ont une nouvelle fois empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU de réclamer un cessez-le-feu et l'accès humanitaire à Gaza, premier véto de la nouvelle administration Trump au moment où leur allié israélien fait face à une pression internationale croissante.
Des mots mêmes du ministre des Finances israélien, c’est une décision historique. Israël va "développer 22 nouvelles localités en Judée-Samarie". Les mots sont choisis avec soin et démontrent l’ambition israélienne. De localités, le droit international parle plutôt de colonies. Et la Judée-Samarie est en réalité le territoire palestinien reconnu par l’ONU comme étant la Cisjordanie occupée par Israël. 500.000 Israéliens vivent aujourd’hui au milieu de trois millions de Palestiniens. Augmenter encore les colonies, c’est probablement enterrer tout espoir d’un jour voir un État palestinien émerger.
L’observateur permanent de l’ONU (l’Organisation des Nations-Unies), Riyad Mansour, s’est adressé mercredi soir aux parlementaires du conseil de sécurité. Dans un discours poignant, il a rappelé la situation actuelle de la bande de Gaza. "Depuis qu’Israël a rompu le cessez-le-feu, plus de 1300 enfants palestiniens ont été tués et environ 4000 blessés. Ce sont des enfants. Des enfants !" a appuyé l’ambassadeur palestinien. "Nos enfants sont en train de mourir sous nos yeux. Les images de mères embrassant leurs corps inertes, caressant leurs cheveux, leur parlant, leur demandant pardon." L’ambassadeur a marqué un temps de pause avant de marteler : "C’est insupportable ! Comment cela a-t-il pu arriver ?". Il s’est ensuite effondré en pleurs sur sa tribune.
Les échanges se tendent entre le gouvernement israélien, qui a annoncé, lundi 19 mai, son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, et une partie de la communauté internationale qui appelle à l’arrêt de l’offensive militaire de l’Etat hébreu dans le territoire palestinien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahul l'a déclaré ce matin dans une vidéo sur Telegram.
Israël va autoriser l'entrée dans la bande de Gaza d'une "quantité de base de nourriture", a annoncé dimanche soir le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu par voie de communiqué. Cette décision a été prise pour "éviter le développement de la famine dans la bande de Gaza", est-il indiqué.
Pour Benyamin Nétanyahou, seule une pression militaire accrue sur le territoire palestinien ravagé par la guerre poussera le Hamas à libérer les otages israéliens et à détruire le mouvement islamiste.
La bande de Gaza est confrontée à « un génocide, un écocide et un futuricide », dénonce l’historienne et politiste Stéphanie Latte Abdallah. Elle a dirigé l’ouvrage collectif « Gaza, une guerre coloniale », paru le 14 mai.