Jean Jouzel

OA - Liste

« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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2025

Jeudi, 10 000 agriculteur·ices ont protesté à Bruxelles contre les politiques européennes, accusées de mettre «à genoux l’agriculture». Au cœur de la colère : le très controversé accord de libre-échange avec les pays sud-américains du Mercosur, dont la signature a finalement été reportée à janvier. Vert a suivi le cortège.
De faux médias francophones utilisent l'IA pour polariser l'opinion et renforcer les tensions sociales en France, notamment sur la colère des agriculteurs. Plusieurs experts y voient la patte de Moscou. Un phénomène qui inquiète à l'approche des municipales de mars 2026.
Confédération paysanne et la Coordination rurale ont dénoncé à l’unisson ce mercredi 3 décembre la consigne sanitaire d’abattre l’ensemble d’un troupeau en cas de détection d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC).
On dénombre plus de 2.000 affaires judiciaires liées au changement climatique dans le monde. Des citoyen·nes, en ce compris des agriculteur·ices, investissent les tribunaux pour demander des comptes aux entreprises privées les plus polluantes. Exemple en Belgique avec Hugues Falys, qui attaquent TotalEnergies en justice. Ou Saul Luciano Lliuya, qui, depuis les Andes péruviennes, poursuit la multinationale RWE. Une démarche pertinente à plus d’un titre, mais qui tient du combat de David contre Goliath.
Dans le viseur des agriculteurs, le projet d’accord de libre-échange entre l’Union européenne et des pays latino-américains du Mercosur, dont Bruxelles a lancé début septembre le processus de ratification.
Venus de plusieurs pays - dont la France - quelques centaines de manifestants ont afflué devant le Parlement européen ce jeudi, pour dire «stop» au texte approuvé la veille par la Commission.
Arboriculteurs, viticulteurs ou éleveurs redoutent des effets négatifs de la vague de chaleur sur la production.
Un betteravier, une apicultrice et un maraîcher réagissent à la censure, annoncée ce jeudi 7 août, des dérogations pour utiliser l’acétamipride par le Conseil constitutionnel.
Plus d’un an après l’annonce de la mise en pause du plan Écophyto II+, qui visait à "réduire les usages de produits phytopharmaceutiques de 50% d’ici 2025", et son remplacement par la controversée stratégie Écophyto 2030, la question des pesticides revient sur le devant de la scène parlementaire dans le cadre des débats autour de l’adoption de la proposition de loi "Lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur", dite loi "Duplomb" (du nom du sénateur Les Républicains Laurent Duplomb, qui l’a initiée). L’occasion de rappeler que les agriculteurs sont les premiers exposés aux produits phytosanitaires, ce qui n’est pas sans conséquence pour leur santé.
Renouer les liens avec la paysannerie, améliorer son alimentation quotidienne, aider une agriculture nationale en crise, consommer local… sont autant de motivations qui expliquent le développement des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne.