« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »
filtre:
chikungunya
2025
Les villes de Foshan et de Canton, dans le sud de la Chine, affrontent le virus depuis deux mois. Près de 10 000 cas sont officiellement recensés. Drones, poissons voraces, moustiques stériles et sanctions à foison se conjuguent pour empêcher la propagation.
Trente-trois cas autochtones de cette maladie tropicale caractérisée par de vives douleurs articulaires ont été identifiés dans un quartier du sud de la ville des Bouches-du-Rhône.
Le Centre européen de contrôle des maladies évoque 27 épisodes de transmission du chikungunya pour le moment en 2025. Changement climatique oblige, « une transmission plus longue, plus répandue et plus intense de maladies véhiculées par les moustiques devient la nouvelle normalité », selon sa directrice.
Sur l’île, l’épidémie de chikungunya a officiellement pris fin. Mais nombre de personnes ressentent encore les effets indésirables de la maladie, longtemps après avoir contracté le virus. Ce qui inquiète les médecins locaux.
En raison de la propagation inédite du chikungunya en France hexagonale, les autorités sanitaires redoutent l’apparition de foyers en dehors des zones habituellement touchées.
Depuis le début de l’été, un nombre record de cas autochtones d’infections par le virus chikungunya a été recensé dans l’Hexagone. Voici ce qu’il faut savoir de ce virus, propagé par les moustiques appartenant au genre Aedes, comme le moustique tigre Aedes albopictus.
En proie aux fortes chaleurs, l'Europe souffre des effets directs du réchauffement climatique, et se voit aussi exposée à ses effets indirects comme la dengue, le chikungunya et le virus du Nil occidental. D'ordinaire associées aux zones tropicales et arides, ces maladies infectieuses étendent leur territoire vers le nord.
L’extension du chikungunya au-delà du sud de l’Hexagone inquiète les autorités, alors que la précocité des cas et la chaleur favorisent la propagation du virus. Au total, sept cas ont été identifiés, concernant cinq régions.
Avec huit cas autochtones détectés pour l’heure en métropole, la maladie transmise par le moustique tigre circule à un niveau sans précédent si tôt de l’année, souligne Santé publique France ce mercredi 25 juin.
Moins de deux semaines après les deux premiers cas dans l’Hexagone, les deux nouvelles infections ont été détectées ce week-end dans la commune de Grosseto-Prugna (Corse-du-Sud), a fait savoir ce mardi 24 juin l’Agence régionale de santé.