Jean Jouzel

OA - Liste

« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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2025

La vérité a-t-elle encore un avenir ? C’est la question autour de laquelle débattront les invités de la deuxième édition des «24 heures de Libé», le 8 novembre 2025 à Paris. Pour l’économiste Julia Cagé, il est urgent de mieux réguler les réseaux et les contre-vérités qu’ils charrient.
Une étude participative menée par 22 médias publics de 18 pays différents, dont la RTBF, montre que les réponses données par les intelligences artificielles (IA) sont problématiques à différents niveaux. Tant sur la forme que sur le fond.
Chez Sud Radio, une fausse information est prononcée toutes les 40 minutes d’émission consacrée au climat. Pour cause : le présentateur André Bercoff accueille régulièrement des invité·es aux propos controversés sur l’écologie. Mais notre enquête montre que la moitié de la désinformation de Sud Radio vient aussi d’ailleurs.
Des chaînes de télévision et des radios sont minées par la désinformation sur le climat, révèle un rapport publié le 22 octobre. Certains médias sont des « relais proactifs », via leurs invités et même leurs journalistes.
Le Moyen-Orient traverse une période de turbulences politiques et économiques intenses, plusieurs pays de la région étant en proie à des conflits. Ces conflits se déroulent dans un contexte d’aggravation de la crise climatique. En 2023, le groupe de réflexion mondial Carnegie Endowment for International Peace a conclu que les pays du Moyen-Orient « comptent parmi les États les plus exposés au monde aux effets accélérés du changement climatique causé par l’homme, notamment les vagues de chaleur, la baisse des précipitations, les sécheresses prolongées, l’intensification des tempêtes de sable et des inondations, et l’élévation du niveau de la mer ».
Depuis janvier, les associations QuotaClimat, Data for Good et Science Feedback ont recensé tous les cas de «mésinformation» climatique dans les 18 principaux médias audiovisuels français. Elles montrent des campagnes de désinformation récurrentes sur certains sujets. Vert fait le point.
Aux États-Unis, les grands médias – y compris certains pro-Trump – dénoncent d’une seule voix la nouvelle politique du Pentagone, imposant un contrôle préalable sur les informations diffusées. Une fronde sans précédent contre l’administration Trump, accusée de vouloir transformer les journalistes en relais du pouvoir militaire.
En signe de protestation contre les nouvelles règles du Pentagone, la quasi-totalité des journalistes ont quitté leurs bureaux du ministère américain de la Défense, selon les médias d'outre-Atlantique.
Au risque de perdre leurs accréditations, un grand nombre de médias américains et internationaux, y compris les chaînes conservatrices Fox News et Newsmax, ont refusé de signer un document du ministère de la défense exigeant des journalistes de ne pas publier certaines informations sans autorisation explicite.
Plusieurs grands médias américains, dont le New York Times, CNN, Fox News ou encore l'AFP, ont refusé de signer un document imposé par le Pentagone restreignant le travail de la presse.