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2024
Le premier cas humain grave de grippe aviaire aux Etats-Unis est porteur d'un virus qui aurait muté à l'intérieur de son organisme pour s'adapter aux voies respiratoires humaines, ont annoncé jeudi les autorités sanitaires américaines.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi son plus haut degré d'alerte au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique. Identifiée en 1958, cette maladie n’a rien de nouveau. Pourquoi suscite-t-elle de nouvelles inquiétudes ? France 24 fait le point.
usqu’au troisième quart du XXe siècle, un virus de la grippe aviaire qui se serait propagé à un poulet ou à un porc domestique se serait rapidement retrouvé dans une impasse. Presque tous les poulets étaient élevés dans des fermes familiales, dans des troupeaux de quelques dizaines d’unités: 400 formait déjà un très grand élevage. Les porcs étaient élevés en nombre beaucoup plus restreint. Par conséquent, même si le virus était très contagieux, il aurait rapidement manqué de nouveaux hôtes à infecter. Les choses ont changé avec ce que l’on a appelé «l’altération la plus profonde de la relation entre l’animal et l’homme depuis 10 000 ans» [6], à savoir l’expansion rapide d’exploitations d’alimentation animale concentrée (CAFO), plus précisément appelées «fermes industrielles».
Une revue de près de 1 000 études, parue ce mercredi 8 mai, montre que les activités humaines augmentent le risque infectieux touchant les plantes, les animaux et les individus.
Vendredi dernier, les CDC ont émis une alerte concernant le premier cas aux États-Unis de transmission à l'Homme du virus H5N1 par un mammifère (bovin).
2023
Les élevages sont sous haute surveillance pour freiner le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques. Mais les organisations internationales se heurtent à l’explosion du modèle d’élevage industriel.
Dans l’est de la RDC, à la lisière d’un parc naturel dévasté par le braconnage et la déforestation, médecins, vétérinaires et environnementalistes s’allient pour prévenir le risque de voir émerger un nouveau pathogène de la faune sauvage, sur le mode du Covid-19. Médecins du Monde et Vétérinaires sans frontières, deux ONGs belges et leurs partenaires congolais, misent sur la formule “Une seule santé” pour éviter l’émergence d’une telle pandémie. Reportage.
Les pangolins indonésiens sont très prisés en Chine, alerte la version indonésienne de “The Conversation”. Depuis la pandémie de Covid-19, Pékin a pourtant interdit l’utilisation des écailles et de la viande de ce petit mammifère pour concocter des remèdes de médecine traditionnelle.
L’élevage industriel et le commerce d’animaux aux États-Unis représentent un « risque sérieux de [déclencher de] futures pandémies, et le gouvernement américain n’a pas de stratégie globale pour faire face à ces menaces ». C’est le message d’alerte lancé par un rapport, publié le 6 juillet par des chercheurs étasuniens de la Harvard Law School et de l’université de New York.
Variole du singe, Sras, Mers, Ebola, grippe aviaire, zika, VIH et sans doute Covid-19... Les zoonoses, maladies transmises à l'homme par des animaux, se sont multipliées ces dernières années, laissant craindre de...