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écologie politique
2025
Si l’opinion publique reste favorable aux politiques climatiques malgré d’apparents reculs, le sujet n’est pas prioritaire. Pour Léa Falco, autrice, membre de l’association Pour un réveil écologique, les militants doivent intégrer leurs combats à d’autres enjeux sociaux pour atteindre le plus grand nombre.
Plusieurs études montrent que la baisse d’intérêt pour le sujet climatique mesurée dans les sondages ne signifie pas forcément le rejet par les citoyens des politiques en faveur de l’environnement.
Qui sont et comment vivent les personnes qui ont fait le choix des modes de vie alternatifs en milieu rural ? Geneviève Pruvost est sociologue du travail. Elle a enquêté pendant plus de 10 ans sur le quotidien des personnes installées dans des alternatives écologiques rurales en France. Cette enquête a donné lieu à deux livres : Quotidien politique (2021) et La subsistance au quotidien (2024). Dans cet épisode du podcast Ozé, nous revenons sur les fondements théoriques de ces alternatives associées à la subsistance et à l'écoféminisme, et nous discutons plus précisément de la sociologie des personnes installées dans ces alternatives.
Avec Perspectives terrestres, Scénario pour une émancipation écologiste, Alessandro Pignocchi propose une hypothèse politique hybride qui ne se satisfait ni d’une pureté révolutionnaire dépendante du « grand soir », ni des illusions réformistes auxquelles plus personne ne croit de toute façon. Il s’agirait de renouer avec les milieux de vie, de territorialiser les forces politiques et de nouer les alliances qui permettent à la fois prendre au sérieux la question de la subsistance et celle du démantèlement de ce qui détruit la vie, la planète et tout le reste.
"Il n'y aura pas de décarbonation de l'économie sans sobriété" Yamina Saheb est docteure en ingénierie énergétique. On lui doit notamment l'intégration du concept de sobriété et sa définition dans le dernier rapport du GIEC dont elle est co-autrice. Depuis, elle a lancé le Sufficiency Lab (https://www.thesufficiencylab.org/about-us/the-team/) pour développer les recherches sur les politiques de sobriété et l'intégration de ce principe dans les modèles qui viendront nourrir les prochains rapports du GIEC et les travaux des institutions Européennes. Qu'est-ce que la sobriété ? En quoi cela diffère de l'efficacité ? Pourquoi est-ce que les scénarios d'atténuation n'intègrent pas ce principe ? Qu'est-ce que cela implique sur les politiques mises en œuvre ? C'est tout l'objet de ce nouvel entretien d'écologie politique du podcast Ozé. 🔔 S’abonner au podcast Ozé Linkedin (https://www.linkedin.com/in/jpdecka/) Youtube (https://www.youtube.com/channel/UCzLSPULpFpFgMxAehn5uouw) Newsletter (https://oze.ke
Cinq mois de discussions budgétaires n’ont fait qu'alourdir la cure d’austérité. Les politiques écologiques figurent parmi les plus durement touchées, avec des crédits en baisse de 2,1 milliards d’euros entre 2024 et 2025.
Comme Paul Magnette et Marie Lecocq, Raoul Hedebouw affirme que la question écologique est une préoccupation forte de la population. Il convient cependant de situer la cause du problème.
POLITIQUE Vous connaissez particulièrement bien les quartiers populaires. Avez-vous l’impression d’un désintérêt pour la question écologique ?
L’ancien président américain Jimmy Carter, mort le 29 décembre 2024, a aussi été un pionnier des politiques environnementales et climatiques américaines. Retour sur son mandat (1977-1981).
2024
👉 D'où vient la collapsologie ? Au-delà du livre Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens (2015) qui a donné naissance à ce néologisme, qui sont les précurseur·ses de ce courant de pensée ? C'est ce que nous allons voir dans cet épisode du podcast Ozé avec l'anthropologue Jean Chamel qui a fait sa thèse sur le sujet, récemment sortie sous forme de livre Fin du monde et effondrement de soi - Enquête aux racines de la collapsologie.
Est-on en train de vivre un grand retour en arrière sur ces questions alors que beaucoup ont le sentiment que l’écologie ne mobilise plus ? Depuis plus d’un an, on parle d’un backlash ou d’un retour de bâton sur l’écologie.
Ecologie et Politique N° 69/2024. - La plupart des discours sur l'"intelligence artificielle" (IA) tendent à diriger notre attention surtout sur ses prouesses, ses réussites et ses promesses parfois fantasmatiques, certainement pour la rendre plus acceptable. Ils ne disent rien ou presque de son utilité réelle, de ses coûts, de ses dangers, qui sont ainsi minimisés ou voilés, et donc laissés dans l'ombre. C'est sur cette ombre que les textes réunis ici visent à répandre un peu de lumière. En effet, en tant que moyen de renforcement et de complexification du système industriel, l'IA accentue à la fois la déshumanisation, les ravages environnementaux et l'hétéronomie que ce système engendre nécessairement. L'IA réellement existante aggrave dès aujourd'hui la crise écologique et sert à perfectionner des logiques d'accumulation et des technologies de guerre et de contrôle social déjà présentes. Elle est l'outil d'un cybertotalitarisme en marche, qui va se heurter au chaos que provoque son déploiement.
Il est fréquemment affirmé, en écologie politique, que pour obtenir plus d’écologie, il faudrait plus de démocratie. Face à cette affirmation, il est important de rappeler que la démocratie est un moyen, non une fin et qu’en tant que telle, elle ne défend pas une quelconque option politique.
Nous sommes désormais confrontés au mal radical, absolu et ultime. Est-il encore possible de bifurquer ? Dominique Bourg, philosophe spécialiste de l’écologie, veut y croire. Il développe cette idée dans Dévastation (PUF). Explications.
Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver. Clément Sénéchal s’attelle ici à comprendre les autres causes, plus discrètes, qui conduisent l’écologie politique à l’échec : celles qui s’enracinent dans son propre camp. Structurellement, l’écologie, fruit de l’environnementalisme, s’est constituée comme une cause des élites.
Alors que la Chine et les États-Unis rivalisent pour décarboner leurs économies, l’Europe fait de sa politique énergétique une arme de guerre pour contrer l’attaque de la Russie en Ukraine. Pour le philosophe Pierre Charbonnier, auteur de Vers une écologie de guerre (La Découverte, 2024), il faut voir là les signes d’un nouvel âge géopolitique où l’écologie participerait à la définition de la sécurité collective entre les nations.
Clément Sénéchal a été pendant plusieurs années chargé de plaidoyer chez Greenpeace France. Dans Pourquoi l’écologie perd toujours, il décrypte les écueils des ONG environnementales ; le culte de l’image, la frilosité politique et un certain rapport au renoncement dont il s’agirait de s’extraire.
« Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation » déplorait récemment Dominique Bourg. En cette rentrée, le philosophe spécialiste des questions environnementales publie Dévastation – La question du mal aujourd’hui (PUF), un ouvrage consacré à l'anatomie du mal dans lequel il montre que la destruction de l'habitabilité de la planète constitue le crime absolu.
Comment faire réapparaître l'écologie dans les débats politiques ? Budget 2025, lois agricoles, approche décoloniale... Les Écologistes et La France insoumise ont esquissé des stratégies durant leurs Journées d'été.
Non seulement on se détourne des avertissements provenant de scientifiques, mais encore on accuse les écologistes des malheurs climatiques qui seraient la cause des destructions qu’ils annoncent s’inquiètent, dans une tribune au « Monde », le philosophe Dominique Bourg et le mathématicien Nicolas Bouleau.