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Trump-Poutine
2025
Les principaux dirigeants européens ont appelé, dimanche, à maintenir la pression sur la Russie pour obtenir la paix et réitéré leur soutien à l'Ukraine, avant le sommet annoncé entre Vladimir Poutine et Donald Trump, qui fait craindre à Kiev un accord à ses dépens.
Dans un communiqué, les principaux dirigeants européens se sont dits convaincus que «seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l’Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie» pouvait réussir.
Craignant que Moscou et Washington n'obtiennent un accord de paix aux dépens de l'Ukraine, lors de leur rencontre le 15 août en Alaska, Volodymyr Zelensky a affirmé, samedi, qu'il rejetterait toute cession de territoires à la Russie.
Ce sommet en tête-à-tête, sans les Européens, a été annoncé vendredi 8 août par Donald Trump. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est insurgé contre de «possibles échanges de territoires» évoqués par le président américain.
Une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine est prévue "dans les prochains jours", selon le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, cité jeudi par les agences d'Etat russes. Les préparatifs de ce sommet auraient déjà commencé.
Volodymyr Zelensky a accusé ce mardi 20 mai la Russie «d’essayer de gagner du temps» en faisant traîner les discussions en vue d’un cessez-le-feu. Selon Kyiv, au lendemain d’un entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump, le seul but de Moscou est de «poursuivre» son invasion de l’Ukraine. Dans le même temps, la vice-présidente de la Commission européenne, Kaja Kallas a annoncé l’adoption formelle par l’UE d’un 17e paquet de sanctions contre la Russie.
Le président russe et son homologue américain sont convenus mardi d’un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine concernant uniquement les infrastructures énergétiques. Pour la presse européenne, cette trêve limitée permet à Trump de “sauver la face” mais montre surtout que Poutine continue d’imposer “son tempo et ses conditions”.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé que son pays avait fait mardi soir l'objet de nouvelles frappes russes, qui ont notamment visé un hôpital, quelques heures après l'annonce par Washington et Moscou d'un accord en vue d'une trêve limitée. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui n'est pas associé aux pourparlers américano-russes, a estimé que "Poutine a en réalité refusé (mardi) la proposition d'un cessez-le-feu complet". L'Ukraine avait accepté, sous la pression de Washington, l'idée d'un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, rejeté par Moscou.
Le Kremlin a indiqué jeudi vouloir "assez rapidement" une rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump, après l'appel téléphonique la veille entre les deux dirigeants, qui ont convenu de commencer à négocier la fin du conflit en Ukraine.
Plusieurs ministres de la Défense de l’Otan, réunis ce jeudi 13 février à Bruxelles, ont exprimé leur volonté d’impliquer l’Ukraine dans les pourparlers de paix, évoqués par les présidents américain et russe la veille.