Jean-Pascal Van Ypersele

OA - Liste

filtre:
focussanté mentale

2025

Le premier traité international permettant de lutter efficacement contre la pollution plastique qui menace les écosystèmes et la santé humaine est "à portée de main", malgré le "brouillard" qui pèse actuellement sur l'avancée des négociations, a estimé samedi la secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Inger Andersen.
Une étude récente porte sur la production de quatre types de polymères vierges par les Etats.
Sept pays, conduits par la Chine, les États-Unis et l'Arabie Saoudite, ont produit deux tiers (66%) des quatre types de plastiques les plus courants dans le monde en 2024, selon le cabinet britannique de conseil environnemental Eunomia et Zero Carbon Analytics, un groupe de recherche.
Alors que les négociations du traité mondial sur les plastiques débutent à Genève, un nouveau rapport ainsi qu’un film de l’Environmental Justice Foundation (EJF) révèlent que les efforts déployés pour lutter contre la pollution plastique en se concentrant sur la gestion des déchets échouent totalement en Thaïlande. Ces « fausses solutions » détournent l’attention de la cause première : la surproduction et la surconsommation. Ce constat souligne l’urgence d’un accord s’attaquant à la crise du plastique à la source, selon l’EJF (*).
Conclure un premier traité mondial contre la pollution aux plastiques s’avère crucial. Pourtant, les Etats restent divisés sur la façon de faire face à ce fléau dont les déchets ravagent la planète et menacent la santé humaine.
Sous l'égide de l'ONU, près de 180 pays se réunissent mardi à Genève. L'objectif : écrire un traité mondial visant à réduire la pollution plastique après l'échec des discussions menées à Busan, en Corée du Sud, fin 2024.
À partir de ce mardi, les représentant·es de 180 pays se retrouvent en Suisse pour tenter de se mettre d’accord sur un traité international visant à réduire la pollution plastique. Pourquoi les précédentes négociations ont-elles échoué ? Que reproche-t-on exactement à ce matériau ? Vert vous explique ce qui se joue actuellement sur les rives du lac Léman.
La société OpenAI a récemment engagé un psychiatre, dont la principale mission sera de surveiller l’intelligence artificielle générative ChatGPT. L’expert étudiera ainsi le comportement de l’IA et devrait permettre aux responsables d’approfondir leur recherches en ce qui concerne de possibles effets néfastes sur la santé mentale des utilisateurs.
Le vote d’un moratoire sur les énergies renouvelables en pleine canicule tout comme les discussions sur la proposition de loi Duplomb témoignent de l’aveuglement d’une majorité de députés sur les risques environnementaux et sanitaires qui pèsent sur le pays, relève, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Jamais les institutions chargées de défendre l’environnement, la santé publique et les travailleurs n’ont subi autant d’attaques, financières, législatives et symboliques, de la part de la classe politique française. Alors que les crises écologiques dépassent des seuils critiques reconnus par un consensus scientifique incontestable, et que les enjeux sanitaires ne cessent de s’aggraver, la crise du monde agricole a été l’occasion pour le gouvernement et les organisations patronales de resservir un discours anticontrôles et antinormes. Contentant ainsi le lobby de l’agro-industrie, une circulaire, datée du 4 novembre 2024, instaure pour les administrations de l’Etat un « contrôle annuel unique » dans le secteur agricole.
Des témoignages du monde entier affluent quant à des cas d’obsession quasi extrême envers ChatGPT, provoquant de graves problèmes de santé mentale chez certains utilisateurs — un phénomène que certains décrivent comme une « psychose induite par ChatGPT ». D’après un rapport récent, le chatbot semblerait exploiter la vulnérabilité psychologique de ses usagers, les encourageant dans des délires psychotiques plutôt que de les orienter vers des professionnels.
Dernièrement, l’ADEME a publié une étude portant sur l’éco-anxiété en France. Dans notre pays, pas moins de 4,2 millions de citoyens sont fortement touchés par ce phénomène et certains s’exposent même à des risques psychopathologiques.
Deux études menées par OpenAI et le Massachusetts Institute of Techonology (MIT) Media Lab font état d’une corrélation entre solitude et utilisation importante des chatbots. L’occasion pour les grands acteurs de l’IA de se demander comment prendre soin de la santé mentale de leurs utilisateurs.

2024

L'exposition au dioxyde d'azote (entre autres) aurait un lien avec un nombre non négligeable d'hospitalisation en psychiatrie.
Dans un rapport, Claire Hédon propose de piétonniser les abords des écoles, d’adapter le calendrier scolaire aux circonstances climatiques et de généraliser le dépistage des expositions prénatales aux pesticides.
Les conséquences du nucléaire et des énergies renouvelables sur l’environnement et la santé ne sont pas toujours maîtrisées, alerte l’Autorité environnementale dans son rapport annuel. Relance du nucléaire, déploiement des énergies renouvelables… Les installations liées à la production électrique ne sont pas neutres pour l’environnement. Tel est l’un des messages délivrés par le rapport annuel 2023 de l’Autorité environnementale (AE) et la synthèse annuelle 2023 de ses antennes régionales (missions (...)
Deux tiers des cancers ne s'expliquent pas par les factuers de risques habituels. Pour une prise en compte des causes environnementales du cancer (polluants, pesticides ou perturbateurs endocriniens).
Dans un long article paru dans le quotidien britannique The Guardian, le journaliste Clayton Page Aldern, auteur d’un ouvrage intitulé The Weight of Nature : How a Changing Climate Changes Our Minds, Brains and Bodies (à paraître le 9 avril), détaille les conséquences insoupçonnées de la surchauffe planétaire sur notre cerveau. On l’a lu pour vous.
Les associations s’appuient notamment sur une récente étude de l’Institut flamand pour la recherche technologique (Vito) pour étayer leur argumentation.
Des fruits et des légumes contaminés par les PFAS (polluants éternels), c’est ce que révèle une nouvelle étude publiée ce mardi 27 février. Cette étude pointe les pesticides pulvérisés sur les champs et les arbres fruitiers comme responsables de la contamination. L’invitée ce mardi dans la Matinale de la Première était Céline Bertrand, experte en santé publique au sein de la cellule "environnement-santé" de la Société scientifique de médecine générale (SSMG). Cette structure, constituée de médecins généralistes, se mobilise contre ce qu’elle qualifie de régression en matière de protection de l’environnement et de la santé publique. C’est l’Europe qui est visée et notamment certaines décisions (considérées comme un rétropédalage) de la Commission européenne, dans le contexte de contestation du secteur agricole.