Jean-Pascal Van Ypersele

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Connaissance des

2025

Le premier traité international permettant de lutter efficacement contre la pollution plastique qui menace les écosystèmes et la santé humaine est "à portée de main", malgré le "brouillard" qui pèse actuellement sur l'avancée des négociations, a estimé samedi la secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Inger Andersen.
Le gouvernement de Donald Trump, connu pour ses réticences concernant les énergies renouvelables, a annoncé jeudi mettre fin à un dispositif de subventions fédérales pour l'installation de panneaux solaires sur les toits de centaines de milliers de foyers américains défavorisés. C'est l'Inflation reduction act, l'immense loi climatique du démocrate Joe Biden passée en 2022, qui mettait en place ce programme de soutien au photovoltaïque, prévu pour bénéficier à plus de 900.000 familles via diverses structures.
La Russie a lancé vendredi les travaux pour construire la première centrale nucléaire du Kazakhstan, immense pays d'Asie centrale et premier producteur mondial d'uranium, où la Chine doit en construire deux autres. Selon un communiqué commun de l'agence nucléaire kazakhe et du géant russe du nucléaire Rosatom, ces travaux ont pour but de "sélectionner le site optimal" en forant une cinquantaine de puits d'exploration et en prélevant des échantillons de sol.
Les négociations à Genève en vue d'établir le premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l'AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations.
Sept pays, conduits par la Chine, les États-Unis et l'Arabie Saoudite, ont produit deux tiers (66%) des quatre types de plastiques les plus courants dans le monde en 2024, selon le cabinet britannique de conseil environnemental Eunomia et Zero Carbon Analytics, un groupe de recherche.
Au coeur des sables du Karakoum au Turkménistan, de timides langues de feu lèchent les parois des "portes de l'Enfer". Après un demi-siècle de combustion, le cratère de Darvaza qui rejette du méthane, gaz accélérant le réchauffement climatique, doit enfin être éteint. […] D'après de rares rapports scientifiques, la part de Darvaza dans les immenses rejets de méthane du Turkménistan reste marginale, mais ce cratère est le symbole d'une catastrophe environnementale. […] Si les autorités turkmènes verrouillent toute information, des satellites ont révélé que le Turkménistan détenait en 2024 le record du monde du nombre de super-émissions de méthane (ou fuites massives), d'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Au deuxième rang des plus gros acheteurs de pétrole russe, l'Inde économise des milliards de dollars sur ce brut acheté à prix réduit qui offre à Moscou une source de revenus essentielle dans son offensive militaire contre l'Ukraine. Une opportunité critiquée par Trump Lorsque la guerre entre la Russie et l'Ukraine a éclaté en 2022, l'Inde a saisi l'opportunité d'acheter du pétrole bon marché, et les importations en provenance de Russie ont bondi.
Le président américain Donald Trump a signé mercredi un décret ajoutant 25% de droits de douane sur les produits indiens, "en réponse à l'achat continu de pétrole russe", une source de revenus essentielle pour Moscou, a annoncé la Maison Blanche sur un de ses comptes X. Cette nouvelle surtaxe vient s'ajouter à celle de 25% qui doit entrer en vigueur jeudi, en même temps que les droits de douane que M. Trump présente comme "réciproques", et ne sera effective que dans 21 jours, selon le décret. Elle ne s'appliquera pas sur un certain nombre de produits, ce qui vient en réduire sensiblement la portée. Ces exemptions concernent cependant des produits visés par des droits de douane sectoriels spécifiques, comme l'acier ou l'aluminium, ou qui le seront prochainement, tels que les produits pharmaceutiques, importante industrie en Inde, ou les semiconducteurs.
La Nasa va accélérer ses démarches pour installer un réacteur nucléaire sur la Lune d'ici à la fin de la décennie, a confirmé mardi l'agence spatiale à l'AFP, en pleine course à l'espace entre les Etats-Unis et ses rivaux russe et chinois. "Il est impératif que l'agence agisse rapidement", insiste l'administrateur par intérim de la Nasa, Sean Duffy, dans une directive relayée par plusieurs médias américain, dont Politico, et transmise mardi à l'AFP. "Depuis mars 2024, la Chine et la Russie ont annoncé à au moins trois reprises leur intention commune d'installer un réacteur sur la Lune d'ici le milieu des années 2030. Le premier pays à le faire pourrait potentiellement déclarer une zone d'exclusion, ce qui empêcherait considérablement les États-Unis d'établir la présence prévue dans le cadre du programme Artémis", poursuit-il.
"Nous utilisons un cerf-volant pour capturer le vent, et un générateur à sa base capte l'énergie", explique à l'AFP Padraic Doherty, de l'entreprise néerlandaise Kitepower à l'origine du projet. Un modèle de 60 mètres carrés vient d'être sorti d'un hangar sur le site d'essai de Bangor Erris, petite ville du comté de Mayo, ouvert en septembre 2023. Une équipe achemine l'engin jusqu'au générateur, avant de les relier à l'aide d'un câble. Le cerf-volant, doté d'un système de cordes et de poulies, s'envole dans les airs et agit comme un "yo-yo ou un moulinet de pêche", détaille Padraic Doherty. Il peut atteindre une altitude de 400 mètres, avant de redescendre à 190 mètres. Un mouvement répété qui confère une puissance de 40 kW au cerf-volant (modèle « Hawk »).