Jean-Pascal Van Ypersele

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capitalisme

2025

L’ordre économique des États-Unis se fonde sur le marché et l’initiative individuelle, où la protection sociale est minimale et le salut recherché dans l’effort personnel. Ce capitalisme brut, mêlant étouffement et dynamisme, engendre un darwinisme social et économique féroce. Tout y est éphémère, instantané, sans cesse réinventé, tel un marché permanent où l’échec est un tremplin et la réussite un amplificateur. Ceux qui y ont vécu reconnaissent cette fragilité structurelle, loin de la robustesse apparente.
Dans ce texte, Alexis Cukier développe une analyse du rôle de la guerre dans l’Anthropocène ainsi que du développement du militarisme environnemental, puis une lecture écomarxiste de la guerre impérialiste en Ukraine et de la guerre génocidaire au Palestine dans le contexte de ce qu’il nomme le capitalisme des catastrophes, avant de proposer à la discussion des éléments pour une stratégie écosocialiste combinant lutte contre le militarisme et soutien aux résistances anti-impérialistes, y compris armées.
L’interventionnisme renforcé de Washington dans les entreprises illustre l’émergence d’un capitalisme « post-néolibéral », observe Marie Charrel, journaliste au « Monde, dans sa chronique. Un retour de l’Etat au service d’un projet autoritaire qui n’a que faire de la redistribution et de la justice sociale.
Après une prise de participation de 10 % dans Intel, Washington envisagerait de prendre des participations dans des entreprises de défense, a déclaré, mardi, le secrétaire au commerce, Howard Lutnick. Une nouvelle forme de capitalisme d’État est en train d’apparaître aux Etats-Unis.
Si le capitalisme et sa propension à croître à l’infini n’est pas compatible avec le respect des limites planétaires, par quel système le remplacer et comment organiser ce grand basculement ? Bienvenue dans l’ère du post-capitalisme, une nouvelle phase de civilisation qui va nous amener à complètement repenser notre logiciel économique. Timothée Parrique est un économiste originaire de Versailles, en France. Il est actuellement chercheur à la School of Economics and Management de l'Université de Lund (Suède). Il est titulaire d'un doctorat en économie du Centre d'études et de recherches sur le développement (Université de Clermont Auvergne, France) et du Stockholm Resilience Centre (Université de Stockholm, Suède). Timothée est l'auteur de Ralentir ou périr. L'économie de la décroissance (septembre 2022, Seuil), une adaptation pour un large public de sa thèse de doctorat. Il écrit fréquemment sur la croissance verte et le découplage ; il est également l'auteur principal de « Decoupling debunked - Eviden
Dans Le monde confisqué. Essai sur le capitalisme de la finitude (XVIe-XXIe siècle), publié aux éditions Flammarion début 2025, Arnaud Orain décrit l’émergence d’un « capitalisme de la finitude », en rupture avec le néolibéralisme et fondé sur l’idée d’un monde limité dont il faut s’approprier les ressources. Il met en lumière les formes autoritaires et prédatrices que prend aujourd’hui le capitalisme et questionne les scénarios de transition sur lesquels l’Europe fonde ses espoirs.
Il y a dix ans entrait en vigueur la loi relative à l'économie sociale et solidaire (ESS), dite loi Hamon, qui a défini le périmètre de cette économie solidaire, démocratique et à lucrativité limitée. A cette occasion, Novethic a rencontré celui qui fut l'instigateur de cette loi, Benoît Hamon, ancien ministre et désormais président d'ESS France, pour évoquer l'importance de ce secteur, face aux dérives du capitalisme contemporain.
Aux États-Unis, les bébés nés sous le second mandat de Donald Trump devraient recevoir 1 000 dollars investis sur les marchés.
Le protestantisme est souvent présenté comme la matrice de l’économie libérale. C’est pourtant en Italie, territoire catholique, que les historiens situent les prémices du capitalisme moderne. A l’occasion de la Fête du travail, « Le Monde des religions » fait le point sur ce débat.
Histoire d’une notion. Si tous les maux de la planète pouvaient être encapsulés dans un seul mot, quel serait-il ? « Extractivisme » ferait un bon candidat, du moins dans les milieux militants et académiques. Désormais omniprésente, la dénonciation de l’extractivisme est intersectionnelle : on la croise aussi bien dans les discours écologistes, décoloniaux ou anticapitalistes. L’extractivisme, c’est le vol, la prédation, l’exploitation du Sud, la pollution et le dérèglement climatique.