Jean-Pascal Van Ypersele

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2025

Chaque année, des centaines de milliards de poissons sauvages et d’élevage sont tués dans le monde pour nourrir les populations. Pourtant, jusqu’à récemment, la question de la douleur qu’ils ressentent lors de leur abattage est restée largement sous-estimée ou méconnue. Une nouvelle étude publiée dans Scientific Reports éclaire cette réalité invisible et propose des pistes concrètes pour améliorer le bien-être des poissons, en particulier de la truite arc-en-ciel, l’une des espèces les plus couramment élevées.
Deux rapports d’ONG mettent en évidence une contamination quasi généralisée des aliments, à des niveaux beaucoup plus élevés que l’eau, et une réglementation insuffisamment protectrice.
Des pêcheurs ont fait cette macabre découverte dimanche 1er juin, au lendemain d’orages importants, dans la rivière l’Ill, entre Colmar et Illhaeusern, sur plus de 10 kilomètres de cours d’eau. Un phénomène d’une ampleur exceptionnelle.
Avez-vous déjà pensé à ce qui se passerait si toute la vie dans l’océan disparaissait ? Une étude récente explore ce scénario extrême pour comprendre comment la biologie océanique façonne le climat passé, présent et futur. L’océan joue un rôle crucial dans la régulation du climat terrestre. Il constitue un immense réservoir de carbone qui absorbe environ 25 % des émissions humaines, contribuant ainsi à maintenir un niveau relativement bas de CO₂ dans l’atmosphère. Mais que se passerait-il si toute la vie marine – du plus petit plancton à la plus grande baleine – disparaissait ? Une étude récente se penche sur ce scénario extrême afin de révéler le rôle essentiel que joue la biologie océanique dans l’atténuation du changement climatique.
Pendant longtemps, un pilier crucial de l’aquaculture industrielle est resté dans l’ombre. Pourtant, si vous avez déjà mangé du saumon, du bar ou même certaines crevettes d’élevage, vous avez indirectement consommé… des anchois. Ou plutôt, leurs restes, transformés en un ingrédient-clé de l’alimentation aquacole : la farine et l’huile de poisson.
La rivière de la vallée d’Ornans, dans le Doubs, voit pulluler algues vertes et poissons morts par vagues récurrentes depuis 2010. L’intensification de la production agricole, dédiée majoritairement à la filière comté, est pointée du doigt.
La quantité ou la taille des maquereaux, sardines et harengs diminuent ces dernières années dans les mers d’Europe, constatent les chercheurs. En cause, les effets du réchauffement climatique combinés à la surpêche, qui viennent durablement affaiblir ces poissons très plébiscités par les consommateurs.
Merlan pris. Le taux de poissons issus de la pêche durable a légèrement augmenté en 2023, a annoncé l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer mercredi. Une apparente bonne nouvelle qui cache une surpêche toujours trop élevée.

2024

Les pêcheurs artisans de la Manche sont en voie de disparition comme de nombreux poissons qui vivaient autrefois sous sa surface. En cause : des navires géants, qui accaparent les quotas de pêche et ratissent les fonds marins.
Ces poissons d’eau douce ont rempli le port et les rivières voisines après que les niveaux d’eau ont été gonflés par les inondations de l’année dernière, suivies de mois de grave sécheresse.