Jean-Pascal Van Ypersele

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santé planétaire

2025

Notre santé abimée par l'exposition aux pesticides. Une nouvelle étape mutualiste pour la santé planétaire est nécessaire. Projet Mutuelles Europe.
Plusieurs institutions académiques lancent une initiative avec la revue « The Lancet » pour suivre, chaque année, les effets de la pollution plastique sur la santé.
Une médecin tire la sonnette d’alarme pour recadrer la crise climatique comme un enjeu de santé.

2024

Des ONG et victimes du changement climatique ont porté plainte à Paris, le 21 mai, contre TotalEnergies et ses actionnaires. Le procès, qui aurait lieu au pénal, serait une première dans l’histoire contre une multinationale et son cercle rapproché. TotalEnergies pourrait se retrouver sur le banc des accusés. Mais cette fois au pénal, et — c’est une première — en compagnie de ses actionnaires. Mardi 21 mai, huit victimes du changement climatique et trois organisations non gouvernementales (Bloom, (...)

2023

C’est un scandale planétaire digne d’un thriller. Le glyphosate, pesticide le plus utilisé au monde est classé par l’OMS comme cancérogène “probable”. Depuis que l’industrie chimique existe, jamais un produit de la sorte n’a été autant répandu sciemment dans l’environnement. Si bien qu’il pourrait être responsable de centaines de milliers de cancers et maladies. Le glyphosate a aussi pollué les eaux, les sols et enfermé l’agriculture mondiale dans un cercle vicieux dont il semble impossible de sortir. Monsanto-Bayer, l’entreprise qui l’a commercialisé en premier, nie encore aujourd’hui la toxicité de ce produit. Comme les multinationales fossiles qui ont tout fait pour semer le doute dans l’opinion publique sur le réchauffement climatique, l’entreprise a dépensé des millions d’euros en lobbying et en communication pour organiser une désinformation autour du glyphosate et bloquer toute forme de régulation. Mais alors de quoi le glyphosate est-il le nom ? Pour le comprendre, Paloma Moritz reçoit Stéphane Foucar

2022

Se trouvant à l’intersection de la santé humaine, animale et environnementale, cette approche collaborative continue toutefois à se buter à la culture du travail en vase clos.
Pour le chercheur américain Samuel Myers, les conséquences des dérèglements environnementaux sur la santé humaine et les écosystèmes sont si fortes qu’on ne plus se contenter de les observer. Il appelle à changer nos modes de vie pour se donner une chance de résoudre la catastrophe en cours.
Traduction d’un article très bien documenté de Kris de Decker, rédacteur pour le Low-Tech Magazine[1] (par manque de temps, je n’ai pas reproduit ici les dizaines de références données par l’auteur). Publié en 2021, le texte détaille pourquoi il est illusoire d’espérer réduire drastiquement les émissions de GES et stopper la dévastation des milieux vivants sans remise en cause profonde du système de santé moderne.
La santé humaine dépend de la santé de la planète : le bon état des systèmes naturels – l’air, l’eau, la biodiversité, le climat – est indispensable à notre survie. Or la pollution, la raréfaction des terres arables et de l’eau douce, l’érosion de la biodiversité, le changement climatique et d’autres menaces détériorent ces systèmes. Discipline émergente portée par l’université de Harvard, la santé planétaire vise à comprendre comment l’accélération de ces dégradations structurelles menace notre santé, mais aussi comment soigner les humains et le reste de la biosphère.
intervention d'Anneliese Depoux, directrice du Centre Virchow-Villermé de Santé Publique Paris-Berlin de l’Université Paris Cité invitée au Cnam par Kevin Jean, maître de conférences et chercheur au laboratoire Modélisation, épidémiologie et surveillance des risques sanitaires (MESuRS)!