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fossiles
22 décembre 2025
Le pétrole progresse, porté par l'escalade des tensions entre le Venezuela et les États-Unis, qui ont visé un troisième bateau, dans le cadre de son blocus contre des pétroliers liés au pays présidé par le socialiste Nicolas Maduro. Après avoir déjà saisi deux navires, qu'ils soupçonnaient de transporter du pétrole vénézuélien soumis à des sanctions, Washington s'est lancé dimanche à la poursuite d'un troisième, d'après les déclarations dimanche d'un responsable américain à l'AFP, confirmant des informations de presse.
21 décembre 2025
Les Etats-Unis ont saisi samedi un second pétrolier au large du Venezuela au nom de ce que Washington présente comme la lutte contre le trafic de drogue, Caracas dénonçant un "vol" et un acte de "piraterie navale". En début de semaine, Donald Trump a annoncé un "blocus total" contre des pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela. Le président américain a même déclaré vendredi qu'il n'excluait pas une guerre avec ce pays pétrolier d'Amérique du Sud présidé par le socialiste Nicolas Maduro, bête noire des Etats-Unis.
18 décembre 2025
Total Énergies savait. Depuis plus de cinquante ans. Dans ce talk coup-de-poing, Mickaël Correa Journaliste climat à Mediapart et auteur d’un livre explosif sur le mensonge de Total — démonte pièce par pièce l’empire fossile français : lobbying massif, sabotage politique, greenwashing, liens avec dictatures, impacts mortels du chaos climatique, rôle dans l’expansion pétro-gazière mondiale. Avec lui, on revisite la bataille historique du Farmer Case, l’action judiciaire lancée par l’agriculteur belge Hugues Falys contre Total Énergies, un procès qui pourrait ouvrir une brèche juridique mondiale. On parle aussi de la COP30, de Patrick Pouyanné, de la radicalisation du productivisme, de la responsabilité coloniale, de l’inaction française, de l’argent qui coule à flots pour les actionnaires… et du futur possible si on reprend enfin le contrôle. Un épisode dense, brut, incontournable pour comprendre le pouvoir réel des multinationales fossiles, leurs stratégies… et comment les arrêter.
17 décembre 2025
La consommation mondiale de ce combustible devrait commencer à décliner d’ici à la fin de la décennie, selon l’Agence internationale de l’énergie, malgré la demande toujours très élevée de la Chine, de l’Inde et de l’Indonésie.
La consommation mondiale de charbon devrait marquer un nouveau record en 2025 mais elle se stabilise et devrait même amorcer un léger repli d'ici 2030, sous l'effet de la concurrence d'autres sources d'électricité, anticipe l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
La consommation mondiale de charbon devrait dépasser de peu son record en 2025, en partie grâce à des mesures politiques de l'administration Trump, mais devrait commencer à baisser d'ici 2030, sous l'effet de l'essor d'autres sources d'électricité, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). La demande mondiale de charbon en 2025 devrait augmenter légèrement, d'environ 0,5%, comparé à 2024, déjà une année record, pour ressortir à 8,85 milliards de tonnes, selon un rapport annuel publié mercredi par l'AIE consacré au charbon, le principal contributeur aux émissions de CO2 d'origine humaine. Après le sommet atteint l'an dernier, 2025 s'achemine vers un "nouveau record historique" pour la consommation de charbon, a indiqué Keisuke Sadamori, directeur des marchés de l'énergie à l'AIE, lors d'une présentation à la presse.
Après avoir augmenté de 0,5 % en 2025, la consommation de charbon devrait désormais légèrement diminuer, estime l’Agence internationale de l’énergie dans son rapport publié ce mercredi 17 décembre.
Donald Trump a annoncé mardi un "blocus total" contre les pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela, renforçant la pression économique sur Caracas en pleine crise entre les deux pays. "Aujourd'hui, j'ordonne un blocus total et complet de tous les pétroliers sanctionnés entrant et sortant du Venezuela", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social. Le gouvernement de son homologue vénézuélien Nicolas Maduro utilise le pétrole pour financer "le narcoterrorisme, la traite d'êtres humains, les meurtres et les enlèvements", a justifié Donald Trump, reprenant sa rhétorique habituelle.
L’objectif de l’UE est de priver la Russie de cette importante manne qui finance sa guerre en Ukraine. Cependant, l’accord ne prévoit pas d’interdire totalement les achats de pétrole et de combustible nucléaire russes.
C'est un virage qu'il faudra tous prendre : dès 2026, les installations au mazout ou au charbon seront interdites en Wallonie, dans tous les bâtiments neufs. Le gaz reste toléré, mais plus pour très longtemps : l'objectif est clair, décarboner le bâtiment, un secteur qui pèse encore très lourd dans les émissions de CO2.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé mercredi 17 décembre au soir avoir donné son aval à un très gros accord de vente de gaz à l’Egypte, d’une valeur de 30 milliards d’euros. « Aujourd’hui, j’ai approuvé le plus grand accord gazier de l’histoire d’Israël. Le montant de l’accord s’élève à 112 milliards de shekels [environ 30 milliards d’euros]. Sur ce total, 58 milliards de shekels [15,3 milliards d’euros] entreront dans les caisses de l’Etat », a dit M. Nétanyahou dans une déclaration télévisée.
16 décembre 2025
Les pourparlers entre Kyiv et les Etats-Unis pourraient aboutir à un accord permettant un allègement des sanctions visant les exportations russes, facilitant le retour des barils de Russie sur le marché et tirant les prix vers le bas.
La consommation d'énergies fossiles en Chine plafonne en raison d'une part croissante de l'électricité dans la consommation d'énergie finale, et d'une part croissante des énergies bas-carbone dans le mix électrique (notamment solaire, puis éolien dans une moindre mesure, puis nucléaire, voir autre graphique en commentaire). La part croissante d'énergies variables est jugulée par un déploiement massif de batteries de stockage (voir encore un autre graphique en commentaire).
Les cours du pétrole ont encore nettement reculé mardi, pour la quatrième séance consécutive, subissant de plein fouet l'avancée des discussions pour un accord sur l'Ukraine, dans un marché marqué par les craintes de surabondance. "Le prix du pétrole brut de Brent est tombé (en séance) sous la barre des 60 dollars le baril pour la première fois depuis plus de sept mois", relève Carsten Fritsch, de Commerzbank. En terminant à 58,92 dollars (-2,71%), la référence européenne pour livraison en février a même atteint un plus bas en clôture depuis février 2021.
Le Venezuela a dénoncé mardi devant le Conseil de sécurité des Nations unies le "vol" le 10 décembre d'un pétrolier saisi par les Etats-Unis au terme d'une opération militaire réalisée dans le cadre de leur déploiement dans les Caraïbes. Washington assure que le navire était utilisé au sein d'un "réseau illicite d'acheminement de pétrole qui soutient des organisations terroristes étrangères". Mais le président vénézuélien Nicolas Maduro l'a qualifié d'"acte de piraterie" prouvant, selon lui, que l'objectif du déploiement américain est de l'évincer du pouvoir pour s'emparer des réserves pétrolières du Venezuela.
15 décembre 2025
Pour se passer plus facilement du gaz russe, l'Union européenne va appliquer de manière "pragmatique" ses nouvelles règles sur les émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, censées s'étendre à partir de 2027 aux importations d'hydrocarbures.
12 décembre 2025
Soldats descendant en rappel d'hélicoptères, "bateaux fantômes", embargo, frappes aériennes, crise économique et pression politique... La saisie d'un pétrolier vénézuélien par les Etats-Unis est un pas de plus de Washington pour tenter d'évincer le président Nicolas Maduro du pouvoir.
La saisie par les Etats-Unis d'un pétrolier au large des côtes du Venezuela "renforce la guerre économique contre Cuba" et aura "un impact direct" sur le système énergétique de l'île, a accusé vendredi La Havane.
11 décembre 2025
Une cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de l’usine russe de Portovaya a été livrée au terminal de Beihai, en Chine, le 8 décembre, une première depuis le placement de l’installation sous sanctions américaines en janvier 2025. Cette livraison témoigne d’une coopération sino-russe croissante au moment où Moscou cherche à augmenter ses exportations de GNL, notamment pour financer son effort de guerre en Ukraine.
L'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu jeudi ses prévisions de hausse de la demande mondiale de pétrole pour 2025 et 2026, tablant sur un apaisement des tensions commerciales mondiales.
Le gouvernement serbe assure qu'il ne faut craindre aucune pénurie, NIS promet de "respecter toutes ses obligations" envers ses employés, mais à Pancevo, où la seule raffinerie du pays est à court de brut, l'incertitude grandit.
Les opérations de nettoyage de la zone rurale du nord-est de l'Allemagne touchée par une fuite de pétrole d'un oléoduc étaient en cours jeudi, les autorités se montrant rassurantes quant à l'impact environnemental. Environ 200.000 litres de pétrole brut se sont échappés mercredi du pipeline, sur une surface d'environ deux hectares, a indiqué jeudi la raffinerie PCK à qui appartient la conduite.
09 décembre 2025
En plus de désactiver leurs données de géolocalisation obligatoire, les navires de la flotte fantôme russe peuvent également transmettre de fausses données, afin de camoufler leur véritable position.
UN GEO report says ending this harm key to global transformation required ‘before collapse becomes inevitable’
TotalEnergies a annoncé mardi quil allait exploiter le gisement très convoité de Mopane, découvert en 2024 au large de la Namibie, dans le cadre dun accord avec la compagnie portugaise Galp.
Récemment, TotalEnergies a signé un accord avec plusieurs partenaires dans le cadre d’un ambitieux projet de nouveau carburant durable : l’e-gaz. Selon le géant français, ce nouveau produit n’aurait que des avantages, autant sur le plan environnemental que sur le plan logistique. L’un des attraits concernant l’e-gaz est sa similarité avec le GNL, simplifiant grandement sa fabrication, son traitement et sa distribution.
Une poignée de pays, dont les Etats-Unis, l’Arabie saoudite et l’Iran, se sont opposés à l’adoption du « résumé à l’intention des décideurs » d’une vaste synthèse onusienne, en raison de mentions sur la sortie des énergies fossiles ou sur la production de plastique.
La population ukrainienne va endurer cette année un hiver encore "plus dur" à cause des bombardements russes ayant causé des dégâts "considérables" au système gazier, a affirmé à l'AFP le directeur de la principale entreprise publique du secteur, Naftogaz.
Le gouvernement veut "accélérer" la transition de la France vers l'électricité et réduire sa dépendance coûteuse aux énergies fossiles, a annoncé le Premier ministre après un rapport du gestionnaire du réseau de haute tension RTE appelant à s'engager résolument dans cette direction, sans quoi le pays pourrait manquer ses objectifs de décarbonation et de réindustrialisation.
08 décembre 2025
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a donné l'ordre lundi à son gouvernement de présenter une "feuille de route" pour réduire la dépendance du pays aux combustibles fossiles, une promesse faite par le géant sud-américain pendant la COP30.
07 décembre 2025
Avec la signature d’un protocole d’accord pour un nouvel oléoduc et l’expansion possible de terminaux gaziers, le gouvernement canadien fait des combustibles fossiles le pivot de sa stratégie pour hisser le pays au rang de « superpuissance énergétique ».
"Pour le président Trump, la Grèce en tant que hub énergétique dans la région est très importante", a déclaré l'ambassadrice des États-Unis en Grèce, Kimberly Guilfoyle, dans une interview à l'Agence de presse grecque Ana publiée dimanche. "Avec l'indépendance énergétique qu'a acquise la Grèce et en devenant un hub régional, cela contribue vraiment à une stabilité régionale, qui affecte le monde et ses voisins", a-t-elle ajouté. Les autorités grecques ont signé d'importants contrats avec des compagnies américaines début novembre afin d'augmenter le flux de gaz naturel liquéfié (GNL) américain vers les terminaux grecs.
06 décembre 2025
Grâce au redémarrage du champ de Tyra, un vaste gisement en mer du Nord, le pays est redevenu exportateur net de cette énergie fossile.
05 décembre 2025
Le président russe Vladimir Poutine, reçu vendredi par le Premier ministre indien Narendra Modi, a déclaré que Moscou continuerait "de livrer du pétrole sans interruption" à New Delhi.
04 décembre 2025
Pierre Charbonnier propose de passer du registre moral à une stratégie politique pour affronter la coalition fossile et traduire l’adhésion écologique en majorité capable d’agir.
Le gouvernement américain a annoncé jeudi qu'il suspendait une partie de ses sanctions à l'encontre du géant russe Lukoil pour permettre aux stations-services situées en dehors de Russie de continuer à fonctionner. Les transactions impliquant ces stations-services sont autorisées "pour éviter de pénaliser" leurs clients et fournisseurs, et à condition que les recettes ne soient pas transférées en Russie, selon une publication du ministère américain des Finances. La dérogation court jusqu'au 29 avril 2026.
03 décembre 2025
Un accord a été trouvé entre eurodéputés et Etats européens pour interdire toutes les importations de gaz russe dans l'UE à l'automne 2027, ont-ils indiqué mercredi, afin de priver Moscou d'une manne qui finance sa guerre en Ukraine. "C'est l'aube d'une nouvelle ère, celle de l'indépendance énergétique totale de l'Europe vis-à-vis de la Russie", a salué la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, devant la presse. La fin des importations à l'automne 2027 est un compromis entre le Parlement européen, qui souhaitait une interdiction plus rapide, et les Etats membres qui voulaient prendre un peu plus de temps.
En contrepartie de leur soutien au projet de budget 2026, les écologistes en Norvège ont obtenu mercredi la mise en place d'une commission chargée de réfléchir à l'avenir économique du pays à mesure que ses ressources d'hydrocarbures s'amenuisent. Plus gros producteur de pétrole et de gaz naturel d'Europe, hors Russie, la Norvège doit largement sa prospérité à l'exploitation des hydrocarbures, responsables du réchauffement climatique.
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi un allègement de la réglementation sur la consommation et les émissions des véhicules, arguant que cela baisserait leur prix d'achat mais des critiques anticipent une hausse des factures à la pompe et l'accélération du changement climatique. "Nous supprimons officiellement les ridiculement contraignants et horribles standards CAFE de Joe Biden qui imposaient des restrictions coûteuses, et toutes sortes de problèmes", a déclaré le président, depuis le Bureau ovale à la Maison Blanche, sans donner de détail.
02 décembre 2025
L’expansion « sans précédent » des projets de GNL est recensée dans un site Internet mis en ligne par une douzaine d’ONG.
01 décembre 2025
Le Royaume-Uni a retiré lundi son soutien financier à un projet gazier controversé mené par TotalEnergies au Mozambique, suspendu depuis plusieurs années après une attaque djihadiste, le jugeant trop risqué. Les « risques ont augmenté depuis 2020 » Le géant français des hydrocarbures est visé par deux procédures judiciaires en France, notamment pour homicide involontaire, dans le cadre de ce projet, mené dans une région instable où une insurrection djihadiste a fait plus de 6 300 morts depuis 2017, d'après l'ONG Acled.
Le ministère irakien du Pétrole a annoncé lundi avoir appelé des sociétés américaines à faire une offre sur un champ pétrolifère géré pendant des années par le géant russe Lukoil, à présent frappé par des sanctions américaines. "Toutes les mesures nécessaires" ont été prises, selon un communiqué du ministère, pour "inviter plusieurs importants groupes pétroliers américains" à faire des offres afin de prendre le contrôle du champ de West Qurna 2, dans le sud de l'Irak, l'un des plus importants au monde d'après Lukoil.
Le consortium argentin Southern Energy a signé un accord préliminaire portant sur l'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) vers la société allemande Sefe pour une durée de huit ans, ont annoncé lundi les parties. L'accord stipule que Sefe achètera jusqu'à deux millions de tonnes de GNL argentin par an, les premières livraisons étant prévues pour fin 2027, selon un communiqué commun. Southern Energy regroupe la compagnie pétrolière nationale YPF, ainsi que Pan American Energy et Pampa Energía, entre autres entreprises.
30 novembre 2025
Des drones navals ont frappé un terminal pétrolier dans le port russe de Novorossiïsk, samedi. Kiev n’a pas commenté l’attaque, qui survient alors que les négociations se poursuivent avec l’administration Trump sur un éventuel accord de paix jugé pour l’instant trop favorable à Moscou.
Les autorités du Kazakhstan ont appelé l'Ukraine dimanche à cesser ses frappes contre un terminal pétrolier majeur situé en Russie, endommagé samedi par une attaque de drones navals et crucial pour le transport de pétrole entre l'Asie centrale et l'Europe. Dans un communiqué, la diplomatie kazakhe "proteste contre une nouvelle attaque ciblée contre une infrastructure critique appartenant au Consortium international oléoduc caspien (CPC) Novorossiïsk" en Russie.
29 novembre 2025
Les centres de données explosent, le stockage d’électricité se développe mais lentement… sans renforcement du réseau, les coupures pourraient devenir réalité dans les années à venir. Le gaz reste le dernier bouclier pour tenir l’hiver.
Émissions CO₂ de la consommation électrique en temps réel | Electricity Maps
28 novembre 2025
Sous la pression des menaces américaines, le Canada est à un tournant: pour faire face, le Premier ministre Mark Carney entend s'appuyer notamment sur le secteur pétrolier pour stimuler l'économie, une stratégie que certains voient comme un recul environnemental conséquent. Dès son entrée en fonction, en mars, en remplacement de Justin Trudeau, le ton était donné. Le chef du gouvernement a choisi d'abolir, le premier jour, la très impopulaire taxe carbone imposée aux particuliers. Il a ensuite annoncé une batterie de grands projets d'infrastructures visant à faire du Canada une "superpuissance énergétique" pour doper une économie en difficulté depuis l'imposition de droits de douane par le président américain Donald Trump. Mais l'épisode le plus frappant survient jeudi. Mark Carney a conclu un accord avec l'Alberta - province conservatrice et grande productrice de pétrole grâce à ses sables bitumineux - pour le lancement d'un nouvel oléoduc.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a promis vendredi, lors d'une rencontre avec le président Vladimir Poutine au Kremlin, de poursuivre les importations d'hydrocarbures russes dont la Hongrie continue de dépendre, défiant une nouvelle fois l'Union européenne sur le sujet. « Nous n'avons renoncé à la coopération dans aucun domaine » "Je tiens à réaffirmer que les approvisionnements énergétiques en provenance de Russie constituent actuellement la base de l'approvisionnement énergétique de la Hongrie et qu'ils le resteront à l'avenir", a déclaré M. Orban selon des propos retransmis à la télévision.
Quelle sera la consommation de pétrole et de gaz dans les années à venir ? Les grands groupes pétroliers mondiaux hésitent sur les orientations futures. Les prévisions pour 2026 des deux plus grandes organisations l'OPEP et l'Agence Internationale divergent de 1,8 millions de barils par jour, soit la consommation de la France. La plus optimiste, l'OPEP, évalue la demande mondiale à 106,5 millions de barils par jour.
Le Premier ministre canadien Mark Carney a signé jeudi un accord avec la province de l'Alberta, grande productrice de pétrole, pour la construction d'un nouvel oléoduc, au détriment, dénoncent certains, des ambitions climatiques du pays. Ce nouveau pipeline, qui traversera l'Alberta jusqu'aux côtes de la Colombie-Britannique, vers un nouveau port en eau profonde, vise à accroître les exportations de pétrole vers l'Asie, selon le protocole d'entente. S'ouvrir davantage aux marchés mondiaux, hors Etats-Unis, fait partie de la stratégie de Mark Carney pour diversifier les échanges et compenser les effets de la guerre commerciale menée par le président américain Donald Trump.
26 novembre 2025
Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas grâce aux véhicules électriques, mais par le développement des trains à grande vitesse que les Chinois ont réussi à limiter leur consommation de pétrole, constate dans sa chronique au « Monde » Jean-Baptiste Fressoz.
25 novembre 2025
Compromis, mesures volontaires et absence de mention des combustibles fossiles : points clés de l’accord de la COP30 […] Le sommet des Nations unies sur le climat COP30 a fait avancer la lutte contre la crise climatique et les dommages qu’elle cause déjà aux vies et aux moyens de subsistance. Mais les mesures convenues constituent des pas en avant, plutôt que les bonds en avant nécessaires.
La seule raffinerie de Serbie, majoritairement détenue par un groupe russe et touchée par des sanctions américaines, a été mise en veille et "s'arrêtera complètement" dans quatre jours si ces sanctions ne sont pas levées, a affirmé mardi le président serbe.
23 novembre 2025
La COP30 s'est achevée au Brésil. Voici ce que les pays présents ont décidé en faveur du climat.
10 ans après l’Accord de Paris, la COP30 se déroulant à Belém au Brésil était particulièrement attendue. Lula avait annoncé une grande COP, “la COP de la vérité”, des avancées concrètes, tant sur la sortie des énergies fossiles que sur la déforestation. Sans grande surprise, c’est au mieux un coup d’épée dans l’eau sur ces deux sujets, et très, trop peu d’avancées concrètes pour les autres sujets qui ont alimenté les débats, dont la finance internationale, l’adaptation, les NDC, la lutte contre la désinformation climatique, etc.
22 novembre 2025
Les négociations de la COP30 au Brésil se sont prolongées samedi dans une lutte nocturne acharnée pour finaliser un accord a minima, après deux semaines chaotiques de sommet en Amazonie, proche de se conclure sans engagement majeur pour accélérer la sortie des énergies fossiles. L'enjeu est de sceller un accord pour rattraper le retard pris par l'humanité dans sa lutte contre la pollution carbone, soutenir l'adaptation au changement climatique des pays pauvres et démontrer la viabilité du multilatéralisme dans un monde fracturé.
Les Européens se retrouvent "isolés" dans leur refus du projet d'accord proposé par la présidence brésilienne de la COP30, certains pays membres souhaitant claquer la porte et d'autres ayant "peur (...) d'endosser la responsabilité" de l'échec du sommet, selon une délégation d'un des 27. "On a entendu tous les groupes des pays pétroliers, la Russie etc., nous expliquer qu'ils disaient accepter ce texte à titre de compromis", a déclaré ce représentant d'une délégation européenne, en marge d'une réunion à huis clos de la dernière chance dans la soirée à Belem.
Les pourparlers auraient dû s’achever vendredi après-midi à Belem. Mais la présidence brésilienne a mis sur la table un projet de texte qualifié d’« inacceptable » par un certain nombre de parties, dont la France.
Les négociations de la COP30 au Brésil se sont prolongées samedi dans une lutte nocturne acharnée pour finaliser un accord a minima, après deux semaines chaotiques de sommet en Amazonie, proche de se conclure sans engagement majeur pour accélérer la sortie des énergies fossiles.
La conférence de l'ONU sur le climat à Belém (Brésil) est entrée en prolongation samedi, avec un face-à-face entre Union européenne d'un côté et des pays pétroliers et émergents de l'autre, en désaccord frontal. Les négociations se sont poursuivies dans la nuit de vendredi à samedi, alors que la COP30 devait s'achever vendredi soir, après deux semaines de travaux. Où en est-on au petit matin? "Nulle part", répond la ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, en arrivant à une réunion avec les Vingt-Sept tôt samedi. De nombreux négociateurs n'ont pas dormi de la nuit, alors que des parties du site à Belem commencent à être démontées. Que doit dire la déclaration finale de cette COP30? La question divise les délégations venues jusqu'en Amazonie.
La conférence de l'ONU sur le climat à Belém (Brésil) est entrée en prolongation samedi, avec un face-à-face entre Union européenne d'un côté et des pays pétroliers et émergents de l'autre, en désaccord frontal.
L'Union européenne ne s'opposera pas au projet d'accord final de la conférence de l'ONU sur le climat au Brésil, a annoncé le commissaire européen Wopke Hoekstra samedi.
Le front des pays émergents et pétroliers s'est révélé insurmontable: les Européens se sont résignés samedi à accepter un accord mondial à la COP30 au Brésil qui ne reprend qu'a minima leurs demandes sur la sortie des énergies fossiles, préférant ce compromis à un échec du multilatéralisme. Après deux semaines de négociations entre près de 200 pays, et une ultime nuit de négociations à Belem, les nations se préparent à adopter un texte modeste préparé par la présidence brésilienne du sommet, célébrant l'accord de Paris et la coopération climatique.
Alors que le texte de projet final d'accord de la COP30 publié samedi ne mentionne pas explicitement les énergies fossiles, l'Union européenne a annoncé qu'elle ne s'opposera pas à son adoption. "Nous n'allons pas cacher que nous aurions préféré davantage, et plus d'ambition sur tout", a cependant déclaré le commissaire européen Wopke Hoekstra.
Le 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat s’est achevé samedi à Belém (Brésil) par l’adoption d’un texte «plat» et «sans ambition» sur l’action climatique. Faute de consensus sur un plan de sortie des énergies fossiles, le Brésil a promis de continuer le travail avec les pays volontaires. Ils seraient plus de 80.
La conférence des Nations unies sur le changement climatique, qui s'achève samedi à Belem au Brésil, a produit des textes onusiens adoptés par consensus des pays, mais également des engagements volontaires, hors du processus de négociations. Voici les principaux résultats, dont les trois premiers, les plus épineux, ont été adoptés dans un document baptisé "texte du mutirão", terme tiré d'un mot autochtone tupi-guarani signifiant "effort collectif" censé exprimer l'esprit des négociations promu par la présidence brésilienne.
Près de 200 pays réunis en Amazonie brésilienne ont adopté samedi à la COP30 un modeste consensus sur l'action climatique, sans plan de sortie des énergies fossiles, un résultat décevant pour l'Europe mais jugé prévisible dans une année bouleversée par les rivalités géopolitiques. "La science a prévalu, le multilatéralisme à gagné", a déclaré avant même l'adoption le président brésilien Lula depuis Johannesburg.
A deal is welcome after talks nearly collapsed but the final agreement contains small steps rather than leaps
Delegates made minimal headway on timetable for replacing oil and gas or on firm commitments to reducing carbon emissions
21 novembre 2025
Une trentaine de pays ont écrit jeudi à la présidence brésilienne de la conférence sur le climat de l'ONU (COP30) pour lui demander de revoir sa copie et d'inclure une feuille de route pour la sortie des énergies fossiles, selon plusieurs pays signataires. La COP30 doit se terminer vendredi soir. Son président, le diplomate André Correa do Lago, est sous pression des près de 200 pays réunis à Belem depuis la semaine dernière pour forger un texte capable de réunir un consensus, selon la règle des COP. Sa dernière ébauche de texte, consultée jeudi par l'AFP, ne fait pas mention des énergies fossiles.
L'administration de Donald Trump a dévoilé jeudi un plan pour autoriser le forage de pétrole et de gaz sur des millions de kilomètres carrés dans les eaux côtières américaines, une démarche qui pourrait aboutir à une expansion massive de l'extraction d'énergies fossiles. Ce plan confirme le décalage croissant entre les États-Unis, qui boudent la COP30 au Brésil, et une grande partie du reste du monde qui tente de limiter les effets du changement climatique.
L’administration américaine a dévoilé jeudi un plan pour autoriser l’extraction d’énergies fossiles sur des millions de kilomètres carrés le long de ses côtes.
La conférence sur le climat de l'ONU au Brésil (COP30) "ne peut se terminer sans une feuille de route claire, juste et équitable pour abandonner les combustibles fossiles", a affirmé vendredi la ministre colombienne de l'Environnement, Irene Vélez, lors d'une conférence de presse. […] La voix d'une coalition de pays […] Cette ministre a dit s'exprimer au nom d'une coalition de pays ralliés par la Colombie, dont plusieurs représentants étaient à ses côtés vendredi à Belém : îles du Pacifique (Vanuatu, Tuvalu), pays européens (Espagne, Luxembourg, Slovénie) ou latino-américain (Panama). […] "Nous ne cherchons pas un document vide, une annonce vide", a lancé la ministre, alors que les négociations bloquent sur les énergies fossiles au dernier jour de la conférence.
L'Union européenne craint que la COP30 ne se termine "sans accord" selon des propos du commisiaire européen au climat.
Une trentaine de pays emmenés par la Colombie, dont la Belgique, font le forcing dans la dernière ligne droite de la COP30, à Belém, pour que le texte final de la Conférence de l'Onu sur le changement climatique comporte une "feuille de route" visant à mettre en œuvre une sortie des énergies fossiles.
La Fédération de Russie a reçu vendredi soir à Belém, au dernier jour de la COP30, le "Fossil of the day" une "récompense" satirique décernée par des ONG aux pays qui "en font le plus pour accomplir le moins" et "qui sont les meilleurs à être les plus mauvais" dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Pour sortir de la dépendance fossile, Pierre Charbonnier prône des alliances, soit la construction d’une « coalition climat ». Son livre éponyme, destiné aux décideurs, ne convainc pas car cette écologie politique est pensée en surplomb.
20 novembre 2025
Fait exceptionnel, le président brésilien est venu en personne, mercredi 19 novembre, au chevet de la grand-messe annuelle sur le climat. Il entend user de son poids politique sur la scène internationale pour obtenir une feuille de route sur la sortie du charbon, du pétrole et du gaz et une autre sur la lutte contre la déforestation.
Sortie des énergies fossiles : « simplement dire que c'est possible », le souhait de Lula à la COP30
- Afp,Chaque pays doit pouvoir déterminer à quel rythme il veut sortir des énergies fossiles, "selon ses possibilités", a déclaré mercredi le président brésilien Lula à Belém à la COP30, la conférence de l'ONU sur le climat.





