Les Soulèvements de la Terre

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Stéphane Foucart
A l’initiative du Danemark, une partie des ministres de l’environnement de l’Union européenne s’étaient soumis en juillet, à l’occasion d’une réunion, à une prise de sang pour mesurer la présence de polluants éternels dans leur organisme.
Afin d’édicter de nouvelles normes sanitaires, les autorités européennes ont demandé à l’industrie chimique de fournir des données sur l’acide trifluoroacétique, ou TFA, omniprésent dans l’environnement. L’ONG Pesticide Action Network, qui a eu accès aux études menées, dénonce une volonté de minorer les risques.
Dans « De l’essence dans nos assiettes », enquête passionnante, l’essayiste Guillaume Coudray raconte comment les grandes sociétés agroalimentaires ont adopté ce solvant dérivé du pétrole alors que ses effets neurotoxiques sont connus de longue date.
Des analyses commanditées par Greenpeace révèlent la présence d’hexane, un solvant issu du raffinage du pétrole, dans de nombreux produits alimentaires de consommation courante.
Dans le sillage de la mobilisation contre la loi Duplomb, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à l’appel d’associations locales et d’élus dans la ville de Charente-Maritime. Leur objectif : faire reconnaître les dommages créés par les pesticides sur la santé et l’environnement.
Jusqu’à 140 tonnes de substances actives, dont certaines sont interdites, sont dissoutes dans les nuages au-dessus du territoire métropolitain, selon une étude franco-italienne. Les écosystèmes éloignés des activités humaines sont exposés à ces molécules par les précipitations.
Les experts connaissent de longue date les failles des processus d’autorisation des produits phytosanitaires, en particulier les dangers qu’ils représentent pour les pollinisateurs. Mais ils ont peiné à se faire entendre des autorités.
Le fonds a enregistré, en 2024, près d’un millier de dossiers de maladies causées par l’exposition professionnelle aux produits phytosanitaires, en hausse de 43 % par rapport à 2023.
Dans le cadre d’un essai clinique analogue à ceux qui sont utilisés pour tester les médicaments, des scientifiques ont étudié les impacts sur la santé d’une alimentation riche en aliments ultratransformés. De nombreux processus biologiques sont affectés.
Le climatologue Christophe Cassou revient sur les causes de l’épisode en cours, qui touche l’Europe méditerranéenne, et constate la défaillance des politiques publiques d’adaptation.
Le large panorama de la santé pédiatrique outre-Atlantique, dressé par une étude publiée dans l’édition du mardi 12 août du « Journal of the American Medical Association » (« JAMA »), a tous les traits d’une catastrophe invisible.
Une étude publiée dans le « Journal of the American Medical Association » estime que la surmortalité totale liée aux grands incendies inclue « des morts partiellement attribuables au phénomène ainsi que la mortalité indirecte provoquée par exemple par les perturbations du système de soin ».
Le ministère de l’énergie américain a publié, fin juillet, un rapport truffé de manipulations de données, qui doit servir de fondement à la dérégulation des émissions de gaz à effet de serre.
Très volontariste dans la lutte contre les « polluants éternels », le pays scandinave entend relancer le combat pour proscrire ces substances à l’échelle du continent. Pour marquer le coup, le ministre de l’environnement du royaume a proposé une analyse à ses homologues pour dépister la présence de PFAS dans leur sang.
Le vote d’un moratoire sur les énergies renouvelables en pleine canicule tout comme les discussions sur la proposition de loi Duplomb témoignent de l’aveuglement d’une majorité de députés sur les risques environnementaux et sanitaires qui pèsent sur le pays, relève, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Trois organisations de défense de l’environnement demandent la « publication immédiate » d’une étude sur l’exposition aux pesticides des personnes vivant en zone viticole. Selon nos informations, ses résultats sont jugés « très préoccupants » par les experts.
Deux rapports d’ONG mettent en évidence une contamination quasi généralisée des aliments, à des niveaux beaucoup plus élevés que l’eau, et une réglementation insuffisamment protectrice.
En même temps que Donald Trump affiche son anti-environnementalisme, les puissants du monde anticipent un cataclysme et construisent les moyens d’y échapper. En Europe aussi, l’idée du salut de quelques-uns par l’escalade de la technique fait souche, analyse dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Une équipe internationale de chercheurs a testé les effets du célèbre herbicide sur plus d’un millier de rats de laboratoire à différents dosages. Dans tous les cas de figure, les scientifiques ont enregistré un surcroît de tumeurs.
L’usage de ce pesticide néonicotinoïde est autorisé dans le pays, notamment en traitement dans la culture du riz et des monocultures de pins.


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