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La construction par l’Ethiopie du grand barrage de la Renaissance vient de s’achever mais inquiète toujours le Soudan et l’Egypte, situés en aval, qui craignent pour leurs ressources en eau.
Le mégabarrage hydroélectrique construit par l'Ethiopie sur le Nil est "maintenant terminé" et sera inauguré en septembre, a annoncé jeudi le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, un projet source de tensions avec ses voisins, notamment l'Egypte. Lancé en 2011 pour un montant de 4 milliards de dollars, le Grand barrage de la Renaissance (GERD) est présenté comme le plus grand ouvrage hydroélectrique d'Afrique. Il fait 1,8 kilomètre de large et 145 mètres de haut.
En Éthiopie, le minage des cryptomonnaies pourrait bientôt représenter 30 % de la demande en énergie
- Courrier internationalLes fermes de bitcoin et autres monnaies électroniques, très énergivores, ont trouvé un refuge en Éthiopie, qui offre une production hydroélectrique abondante. Les autorités prévoient que leurs activités représentent près d’un tiers de la consommation d’électricité en 2025.
L'Égypte a accusé jeudi l'Éthiopie d'actions "unilatérales" après l'annonce par Addis Abeba que son mégabarrage hydroélectrique sur le Nil était terminé et serait officiellement inauguré en septembre. Le plus grand projet hydroélectrique d'Afrique Le Grand barrage de la Renaissance (Gerd), lancé en 2011 avec un budget de quatre milliards de dollars, est le plus grand projet hydroélectrique d'Afrique, s'étendant sur 1,8 kilomètre de large et 145 mètres de haut. L'Éthiopie considère ce barrage comme essentiel à ses objectifs de développement et d'électrification, mais l'Égypte et le Soudan, situés en aval, craignent qu'il n'affecte leurs ressources en eau.
Le coup est rude pour Addis-Abeba. Le 22 avril, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé la suspension de son aide dès le mois de mai à 650 000 femmes et enfants souffrant de malnutrition en Ethiopie. L’aide alimentaire destinée à un million de réfugiés cessera elle aussi en juin « si aucun financement supplémentaire n’est reçu », a alerté l’agence onusienne.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déploré mardi 22 avril devoir interrompre en mai l’aide en Ethiopie pour 650 000 femmes et enfants souffrant de malnutrition, en raison d’un manque de financement.
Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a reporté sine die sa visite, prévue le 18 février, à Washington, où il devait discuter avec Donald Trump de l’avenir de Gaza et du plan concernant le “trumpsfert” de 2 millions de Palestiniens. Au risque de perdre le soutien financier et politique américain, explique le site d’information “Daraj”.
Le réseau électrique éthiopien est tombé en panne samedi, entraînant des coupures d'électricité sur tout le territoire national, a annoncé le média d'Etat.La compagnie d'électricité s'efforce de rétablir la connexion, a rapporté la radio-télévision officielle éthiopienne EBC.Ce pays de la Corne de l'Afrique compte 120 millions de personnes, ce qui en fait le deuxième pays d'Afrique le plus peuplé.
Après la construction d’un mégabarrage en Ethiopie, l’entrée en vigueur d’un traité ratifié par six pays en amont fragilise un peu plus la position du Caire, qui considère le fleuve comme un enjeu national « existentiel ».
L'Ethiopie a annoncé avoir mis en service deux nouvelles turbines du Grand barrage de la Renaissance (Gerd), ce qui permet de doubler la production d'électricité de ce mégabarrage sur le Nil source de tensions avec ses voisins, notamment l'Egypte."La construction en béton du barrage est désormais terminée", a annoncé mardi l'organisme gérant le Gerd sur X. "L'avancement global du Gerd est désormais passé de la phase de construction à la phase d'exploitation."
Plus de 200 personnes ont péri dans un glissement de terrain survenu lundi après de fortes pluies dans une zone difficile d’accès de l’Etat régional d’Ethiopie du Sud, où de l’aide humanitaire commence à être acheminée.
Le premier ministre Abiy Ahmed nie la grave crise alimentaire qui touche le nord du pays. Les autorités d’Addis-Abeba sont accusées d’abandonner les Tigréens à leur sort afin de parachever la mise à genoux de la province.
Parce qu’extrêmement énergivores, les fermes de minage de bitcoins ont été interdites en Chine en 2021. Depuis, les mineurs chinois se sont repliés vers l’Éthiopie, rapporte “Bloomberg”. Un pays aux conditions idéales, avec un grand barrage offrant une électricité abondante à prix modique, un climat favorable et un dirigeant réputé proche de Pékin.
- France24
En offrant à l’Éthiopie un accès maritime sur son territoire, la République autoproclamée du Somaliland espère obtenir la reconnaissance officielle de son existence par son influent voisin. Un pari incertain mais audacieux pour cette région autonome, qui a déclaré son indépendance de la Somalie en 1991, mais n’est pour l’heure reconnue par aucun État.
Un accord "historique" a été signé entre le Somaliland et l'Éthiopie qui souhaite sécuriser son accès à la mer et "diversifier son accès aux ports maritimes", selon les autorités d'Addis Abeba. L'accord en question permet à l'Éthiopie d'acquérir une partie du port de Berbera (qui mène au canal de Suez), au bord de la mer Rouge.
Le spectre de la famine de retour en Ethiopie : « La vie des habitants est indescriptible au Tigré »
- Noé Hochet-BodinPlus d’un an après la fin de la guerre civile, près d’un millier de personnes sont mortes de faim dans la région, où 2 millions d’habitants souffrent de malnutrition aiguë. Une situation qui risque de s’étendre à l’Amhara voisine.
La famine est imminente au Tigré. Les autorités de cette région du nord de l'Éthiopie ont averti vendredi 29 décembre qu'une famine, due à la sécheresse et aux effets persistants de la guerre avec le gouvernement fédéral, qui a duré entre 2020 et 2022, menaçait la quasi-totalité des habitants. Plus de 91 % de la population du Tigré est "exposée au risque de famine et de mort", a déclaré sur X Getachew Reda, le président de l'administration intérimaire de la région, en appelant à l'aide le gouvernement éthiopien et la communauté internationale.
Cet automne, des précipitations inédites depuis quarante ans se sont abattues sur l’Éthiopie, la Somalie et le Kenya, jetant sur les routes plus de 1,6 million de personnes, déjà accablées par la sécheresse et le terrorisme.
Le Caire demande à Addis-Abeba d’attendre un accord tripartite, avec le Soudan, pour exploiter cette infrastructure. L’Egypte s’inquiète grandement du barrage car elle dépend du Nil pour 97 % de ses besoins en eau.
L’Éthiopie, la Somalie et le Kenya subissent depuis plusieurs décennies des sécheresses à répétition. Un récent rapport démontre que ces périodes sèches sont clairement imputables au réchauffement planétaire, et qu’elle sont “cent fois plus probables qu’auparavant.”