Les Ressources minérales (*)
« Une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux qu’on en a extrait au cours de toute l’histoire de l’humanité. Ruée sur le cuivre en Andalousie, extraction de cobalt au Maroc, guerre des ressources en Ukraine, cette enquête sur des sites miniers du monde entier révèle l’impasse et l’hypocrisie de cette « transition » extractiviste. »
Source : présentation de « La ruée minière au XXIe siècle » – Enquête sur les métaux à l’ère de la transition – Celia Izoard
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Connaissance des énergies
2025
L'agrivoltaïsme, "agriculture du futur" ou "bulle" incontrôlée ? Vu comme un nouvel "eldorado" énergétique, l'essor des panneaux photovoltaïques au-dessus de terres cultivées suscite des interrogations en terme d'impact agricole, d'accumulation des projets ou encore d'acceptation locale. - Quel développement ? -
Le pétrole peut-il aider à en finir avec le pétrole? C'est le credo du président brésilien Lula, qui défend l'exploitation d'hydrocarbures dans son pays, y compris près de l'Amazonie, pour financer la transition énergétique.
Les grandes compagnies aériennes européennes ont affirmé mardi qu'elles seraient forcées de demander un "délai" face à l'obligation de recourir à davantage de carburants d'origine non fossile, sauf action rapide de la Commission européenne pour en stimuler la production sur le Vieux continent. Ces transporteurs, fédérés par le groupe Airlines for Europe (A4E), avaient déjà mis en doute fin mars la faisabilité des objectifs d'incorporation de ces carburants d'aviation durable (en anglais "sustainable aviation fuels", SAF) dans les réservoirs de leurs avions à l'horizon 2030.
La COP30 s'ouvre dans moins d'un mois au Brésil avec le défi colossal d'unir les pays du monde pour ne pas relâcher l'action contre le changement climatique malgré les vents contraires, à commencer par le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a insisté pour organiser cette 30e conférence des Nations unies sur le climat (10-21 novembre), événement de l'année dans les négociations climatiques, à Belem, ville portuaire d'Amazonie.
La compagnie pétrolière nationale du Koweït a annoncé lundi la découverte "majeure" d'un gisement de gaz naturel, d'une capacité estimée à 28 milliards de mètres cubes. "La découverte du champ de gaz naturel offshore de Jazah" est "une grande avancée en matière d'exploration dans la région offshore du Koweït", a indiqué la Kuwait Petroleum Corporation (KPC) dans un communiqué. Le champ recouvre une superficie d'environ 40 kilomètres carrés, et la ressource en gaz est estimée à "environ un trillion de pieds cubes de gaz", soit 28,3 milliards de mètres cubes, a-t-elle indiqué.
La COP30 s'ouvre dans moins d'un mois au Brésil avec le défi colossal d'unir les pays du monde pour ne pas relâcher l'action contre le changement climatique malgré les vents contraires, à commencer par le retrait des Etats-Unis. Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a insisté pour organiser cette 30e conférence des Nations unies sur le climat (10-21 novembre), événement de l'année dans les négociations climatiques, à Belem, ville portuaire d'Amazonie
Dix ans après l'adoption de l'accord de Paris, la diplomatie climatique se trouve à l'heure des bilans et des questions, dans un monde qui continue de se réchauffer et reste divisé par des fractures géopolitiques et économiques. Pour la présidence brésilienne de la COP30 (10-21 novembre), organisée à Belem, un nouveau chapitre s'ouvre: celui de la mise en œuvre des promesses formalisées depuis 2015 dans le cadre de négociations onusiennes fondées sur le consensus. A Paris, 196 pays s'étaient alors engagés à maintenir le réchauffement climatique "bien en dessous" de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5°C.
Les Etats-Unis ont menacé vendredi de sanctions tout pays qui voterait en faveur d'une taxe carbone sur le transport maritime, dans le cadre de l'Organisation maritime internationale (OMI), une agence de l'ONU, dénonçant une mesure "néocoloniale". "Nous nous battrons avec acharnement pour protéger nos intérêts économiques en imposant des coûts aux pays qui soutiennent le NZF", cette taxe carbone, ont indiqué le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio et ses homologues à l'Energie et aux Transports dans un communiqué.
Kiev et neuf régions d'Ukraine étaient affectées par des coupures d'électricité vendredi après une nouvelle attaque russe d'ampleur impliquant des centaines de drones et des dizaines de missiles, qui a également tué un enfant et fait une trentaine de blessés. La Russie multiplie depuis plusieurs semaines les frappes sur les infrastructures énergétiques et le réseau ferroviaire ukrainiens à l'approche de l'hiver, faisant craindre une campagne, comme les années précédentes, qui pourrait plonger des millions de personnes dans le noir.
Le Plan national pour la gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) pour la période 2027-2031 fera l'objet d'un débat public pendant quatre mois, à partir de lundi, a annoncé vendredi la Commission nationale du débat public (CNDP). La CNDP a été saisie fin décembre 2024 par le gouvernement pour conduire le débat, une obligation légale, sur l'élaboration du 6e PNGMDR, une feuille de route qui fixe la stratégie de la France pour gérer les matières et déchets radioactifs du territoire, quelle que soit leur origine technique.
L’agence des Nations-Unies pour le commerce et le développement a récemment publié son rapport annuel sur le transport maritime(1). C’est l’une des analyses les plus complètes sur l’évolution de cette activité. Depuis novembre 2023, le transport maritime a été fortement affecté par les tensions géopolitiques en mer Rouge. Avec des implications importantes sur les émissions de CO2.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de vouloir "semer le chaos" en Ukraine en multipliant récemment les frappes sur les infrastructures énergétiques et les chemins de fer du pays. Ces dernières semaines, à l'approche de l'hiver, la Russie a ciblé dans plusieurs régions ukrainiennes des installations électriques, gazières ou ferroviaires, faisant craindre une campagne similaire à celle d'hivers précédents, quand des millions de personnes avaient par moments été plongées dans le noir ou privées de chauffage.
Kiev intensifie depuis début août ses frappes sur les raffineries et les infrastructures pétrolières russes, avec une trentaine d'attaques, la dernière en date lundi, afin d'affaiblir la capacité de Moscou à financer sa guerre. Explications.
La production européenne de plastique est "au bord du gouffre" et son poids dans un marché mondial en hausse constante continue de s'éroder, a assuré mercredi l'organisation professionnelle Plastics Europe, en appelant à l'aide les autorités politiques européennes et nationales. L'Europe a produit plus de matières plastiques en 2024 qu'en 2023, 54,6 millions de tonnes (+0,4%). Mais l'année précédente avait été marquée par une forte baisse et sur le long terme le déclin est notable (62,3 millions de tonnes produits en 2018), selon le bilan annuel rendu public mercredi par Plastics Europe.
L'exploitant nucléaire EDF a informé le régulateur français de l'énergie qu'il retenait l'hypothèse d'une puissance de son réacteur EPR de Flamanville (Manche) plus basse que celle communiquée officiellement, en raison d'un "rendement détérioré" non expliqué à ce jour, selon les éléments d'un rapport dévoilés mercredi. Cette information, reprise par le journal La Tribune, figure dans un rapport publié le 30 septembre par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), gendarme du secteur, qui relève qu'EDF lui "a déclaré" une puissance électrique finale de l'EPR "inférieure de 35 MW à la puissance déclarée dans le cadre des données publiques".
Coup de frein sur le projet d'interconnexion électrique transmanche: la préfecture de Seine-Maritime a refusé d'accorder une concession d'utilisation du domaine public maritime à la société britannique Aquind, pour qui cet "aléa" ne remet pas en cause la réalisation de son projet "à terme". "Le préfet de la Seine-Maritime a notifié à Aquind l'impossibilité d'accorder une concession d'utilisation du domaine public maritime", a annoncé mercredi la préfecture normande dans un communiqué. Estimé à 1,4 milliard d'euros, le projet consiste en la création d'une interconnexion sous-marine d'une capacité de 2.000 mégawatts (MW) reliant les réseaux électriques de la France et de l'Angleterre.
Sur la passerelle de son cargo roulier, le capitaine Mathieu Poulain dispose de tous les instruments de navigation classiques d'un navire de commerce. Avec, en plus, deux écrans: l'un pour régler les voiles, l'autre les mâts. Avec ses 136 mètres de long, ses deux mâts carbone autoportés de 75 m et ses 3.000 m2 de voiles rigides, le Neoliner Origin, sorti il y a tout juste une semaine de son chantier de construction turc, est le plus gros cargo à la voile du monde. Il espère concurrencer le marché des "ro-ro" (rouliers) de sa catégorie, en réduisant jusqu'à 80% des émissions de gaz à effet de serre.
La croissance des énergies renouvelables est en train de ralentir en raison principalement de changements politiques aux Etats-Unis et en Chine, ce qui met hors de portée l'objectif de tripler les capacités mondiales d'ici 2030 fixé lors de la COP28, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). L'AIE estimait encore l'an dernier possible d'atteindre cet objectif, prévu par l'accord final de la COP28 de Dubaï en 2023.
La Russie a annoncé mardi avoir intercepté 209 drones ukrainiens dans la nuit et la matinée, l'une des attaques de Kiev les plus massives depuis le début de l'offensive à grande échelle de Moscou en Ukraine en février 2022. Entre 04H00 et 05H00 GMT mardi, 25 drones ont été neutralisés, dont 16 au-dessus de la mer Noire, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Cinq personnes ont été tuées dimanche dans des frappes russes sur plusieurs régions d'Ukraine, provoquant des coupures de courant et poussant la Pologne voisine à mobiliser des avions et des systèmes au sol. La Russie a intensifié ses frappes sur le réseau électrique ukrainien ces derniers jours, faisant craindre une campagne visant à plonger le pays dans le noir à l'approche de l'hiver, comme ce fut le cas en 2024. "Les Russes n'essaient même pas de dissimuler leurs véritables intentions. La grande majorité des cibles étaient civiles", a dénoncé dimanche soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Moteurs indispensables pour internet, les centres de données génèrent beaucoup de chaleur indésirable. Près de Shanghai, une entreprise s'apprête à en immerger un en mer, avec l'espoir d'alléger la facture énergétique et environnementale de ces infrastructures. La société Highlander met les dernières touches aux équipements, câbles et structures qui doivent être plongés mi-octobre dans la mer Jaune, au large de la métropole chinoise de 24 millions d'habitants. L'entreprise, un des leaders chinois de la fourniture de services de stockage de données dans ces infrastructures sous-marines, veut avec ces tests valider la viabilité commerciale de cette technique d'immersion - qui pose toutefois des questions d'impact environnemental.
La Russie a lancé pendant la nuit "la plus grande attaque" sur des sites de production de gaz en Ukraine depuis le début de son invasion en 2022, avec 35 missiles et 60 drones, a annoncé vendredi l'opérateur d'Etat Naftogaz. L'armée russe pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis 2022 mais c'est l'hiver dernier qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de gaz. "L'ennemi a mené la plus grande attaque massive contre l'infrastructure d'extraction de gaz depuis le début de la guerre", a déclaré Naftogaz dans un communiqué. La Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko a accusé la Russie de "terroriser la population civile" et de chercher à perturber "la saison de chauffage", sur Telegram.
L'enquête des experts européens sur la méga-panne électrique qui semé le chaos en Espagne et au Portugal en avril met en avant les phénomènes de surtension, "une première" en Europe, voire dans le monde, mais les causes "profondes" restent toujours inconnues. « Surtensions en cascades » "Il s'agit de la panne d'électricité la plus grave qu'ait connue l'Europe au cours de ces vingt dernières années et le plus important est qu'il s'agit de la première du genre" liée à un phénomène de "surtensions en cascade", a déclaré Damian Cortinas, président du conseil de l'ENTSO-E, le réseau européen des gestionnaires de réseau de transport d'électricité, lors de la présentation à la presse de ce rapport préliminaire vendredi. "Cela ne s'est jamais produit auparavant en Europe, nous en sommes sûrs", a-t-il indiqué à Bruxelles. Et probablement "dans le monde entier", a-t-il ajouté.
Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi à "accroître la pression" sur la flotte fantôme russe, dont l'un des pétroliers a été intercepté au large des côtes françaises et est visé par une enquête pour "délits maritimes". Les commandos marine français ont arraisonné samedi le "Boracay", un navire battant pavillon du Bénin et appartenant à la flotte utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales contre ses ventes de pétrole depuis l'invasion de l'Ukraine.
L'Académie des sciences appelle, dans un rapport publié jeudi, à l'adoption d'un accord international bannissant toute initiative "publique ou privée" de modification du rayonnement solaire pour refroidir la Terre, en mettant en garde contre la "probabilité d'un chaos climatique incontrôlable".
Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi les Européens à franchir "un pas" dans "la politique d'entrave" de la flotte fantôme russe qui permet à Moscou d'exporter son pétrole en contournant les sanctions occidentales, et dont l'un des navires clandestins a été arraisonné par la France au large de ses côtes. Jeudi soir, le président russe Vladimir Poutine a qualifié cette interception de "piraterie".
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe dans le sud-est de l'Ukraine, ne présente pas de "danger immédiat" tant qu'elle fonctionne grâce à ses "générateurs diesel de secours", a estimé le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). "La plus grande centrale (nucléaire) d'Europe est privée d'alimentation externe depuis au moins une semaine, ce qui constitue de loin l'événement de ce type le plus long en plus de trois ans et demi de guerre" en Ukraine, a indiqué le chef de l'AIEA Rafael Grossi dans un communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi.
La Hongrie n'est pas prête à renoncer à importer du pétrole russe, comme le réclament les Etats-Unis de Donald Trump, et une majorité de pays de l'UE, a indiqué mercredi son Premier ministre Viktor Orban. "Nous n'avons aucune autre option, aucune", a-t-il affirmé devant la presse à Copenhague, assurant au passage que le président américain ne lui avait jamais demandé de fermer le robinet du pétrole russe.
Moscou a affirmé mercredi que la situation était "sous contrôle" à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, privée d'alimentation électrique extérieure depuis plus d'une semaine, après des propos alarmants de Volodymyr Zelensky.
L'alimentation en électricité de la structure de confinement abritant la partie de la centrale nucléaire de Tchernobyl détruite pendant la catastrophe nucléaire en 1986 a été coupée par un bombardement russe, a annoncé mercredi le ministère ukrainien de l'Energie. "En raison de bombardements russes sur les infrastructures énergétiques de la région de Kiev, une situation d'urgence est déclarée dans les installations de la centrale nucléaire de Tchernobyl" a indiqué le ministère ukrainien de l'Energie sur Telegram.