Les Ressources minérales (*)
« Une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux qu’on en a extrait au cours de toute l’histoire de l’humanité. Ruée sur le cuivre en Andalousie, extraction de cobalt au Maroc, guerre des ressources en Ukraine, cette enquête sur des sites miniers du monde entier révèle l’impasse et l’hypocrisie de cette « transition » extractiviste. »
Source : présentation de « La ruée minière au XXIe siècle » – Enquête sur les métaux à l’ère de la transition – Celia Izoard
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Perrine Mouterde
2024
L’IPBES, le « GIEC de la biodiversité », publie une évaluation qui démontre que traiter chaque problème de manière isolée aggrave la situation globale.
Un rapport des Nations unies publié pendant la COP16, organisée en Colombie, rappelle que la superficie des aires protégées doit doubler sur terre et tripler en mer au cours des six prochaines années.
Les pays réunis en Colombie à partir du lundi 21 octobre devront avancer sur les mécanismes de compensation versés pour l’utilisation de génomes de plantes ou d’animaux, stockés dans des bases de données aujourd’hui en libre accès.
La 16ᵉ conférence mondiale sur la biodiversité s’ouvre lundi 21 octobre en Colombie, avec comme enjeu central la mise en œuvre de l’accord de 2022, qui vise à mettre un terme à la perte d’espèces et d’écosystèmes d’ici à 2030.
L’agriculture intensive a entraîné la destruction d’espèces assurant des fonctions cruciales comme la pollinisation, le contrôle des ravageurs ou la fertilisation des sols, ce qui affecte désormais certaines productions.
Alors que l’Agence internationale de l’énergie s’apprête à publier son rapport annuel, mercredi, les pays producteurs qualifient de « fantasme » ses prévisions qui annoncent une diminution de la consommation de charbon, de pétrole et de gaz d’ici à 2030.
Le nouvel « indice planète vivante », publié par le Fonds mondial pour la nature (WWF), reflète le déclin continu de la biodiversité à quelques jours de l’ouverture de la COP16, en Colombie.
L’interprofession France Bois Forêt conteste l’agrément octroyé à cette organisation au titre de la protection de l’environnement. Une démarche inédite révélatrice des tensions sur le sujet de la gestion forestière en France.
Une étude démontre que les feux de forêt de 2023 ont émis 8,6 milliards de tonnes de CO₂ et que ces événements extrêmes vont se multiplier.
Mohammad Yunus, Shirin Ebadi et 75 autres Prix Nobel et anciens dirigeants appellent à ne pas ignorer la principale cause du réchauffement lors du Sommet de l’avenir prévu en septembre.
Seuls huit des vingt principaux pays concernés par le phénomène ont des objectifs chiffrés de réduction de la perte de forêts dans leurs plans climatiques nationaux.
La publication annuelle de l’Observatoire mondial des forêts, le 4 avril, confirme également l’ampleur exceptionnelle des destructions engendrées par les incendies au Canada en 2023.
Selon la nouvelle édition du rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la production et l’utilisation d’énergies fossiles ont généré environ 120 millions de tonnes d’émissions de méthane. Dix pays, notamment les Etats-Unis et la Chine, sont responsables des deux tiers d’entre elles.
Biomasse, métaux, minerais, matières fossiles… Les Nations Unies appellent à « infléchir la trajectoire » de l’usage des ressources planétaires, qui pourrait croître de 60 % d’ici à 2060 si rien n’est fait.
2023
Un rapport des Nations unies et de différents organismes de recherche démontre à quel point les projets des principaux pays producteurs de charbon, de pétrole et de gaz sont en décalage avec les scénarios permettant de limiter le réchauffement à 1,5 °C.
Les gouvernements sont appelés à cesser d’octroyer de nouveaux permis d’extraction de charbon, de pétrole et de gaz, alors que dix pays concentrent plus des trois quarts des sites les plus émetteurs de CO2.
L’Agence internationale de l’énergie appelle à tripler la production d’énergie renouvelable et estime que les consommations de charbon, de pétrole et de gaz pourraient décliner dans les prochaines années.
Alors que l’état de santé de ces écosystèmes est désastreux, les changements de pratiques agricoles imposés par les Etats membres sont « limités », voire inexistants.
Une étude, publiée jeudi, quantifie les différents usages que les hommes font des animaux et leur impact global sur la biodiversité.
Une méta-analyse démontre que ces substances réduisent la diversité et l’abondance des organismes vivant dans la terre, notamment lorsqu’elles se cumulent.
Etude après étude, l’ampleur des effets des produits phytosanitaires sur la biodiversité, qui s’effondre à une vitesse vertigineuse, continue de se préciser. Pour les oiseaux, suivis et comptés depuis des décennies par des bataillons de scientifiques et de bénévoles, une étude majeure publiée en mai a pu démontrer que l’usage des pesticides et des engrais était la première cause de leur déclin en Europe. Pour les collemboles, les acariens, les araignées ou les vers de terre, le diagnostic demeure moins affiné.
L’ONG Reclaim Finance a passé au crible les engagements des neuf principales entreprises européennes et américaines, dont TotalEnergies, Shell, ou Chevron, qui affirment vouloir atteindre la neutralité carbone en 2050.
Pour la première fois, plusieurs institutions, dont le GIEC, considèrent les modes de vie et les usages de l’énergie comme un paramètre important pour endiguer le réchauffement.
2022
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Entre l’accord de Paris sur le climat, celui sur la biodiversité et les objectifs de développement durable, les avancées étaient loin d’être gagnées dans un contexte de multiples crises. Mais les promesses restent insuffisantes et leur mise en œuvre pose question.
Selon une estimation mensuelle publiée par le Citepa, les émissions liées à la production d’électricité sont en forte hausse en France au cours des neuf premiers mois de 2022.
De plus en plus de scientifiques appellent à aborder ensemble les deux questions, le réchauffement aggravant la destruction des écosystèmes – et vice-versa.
Une seule installation au monde, appartenant au géant Rosatom, permet de « recycler » l’uranium déchargé des réacteurs français.
Le groupe français Orano a continué à envoyer jusqu’en octobre de l’uranium en Sibérie, où se trouve une installation de conversion. La guerre en Ukraine pose la question de l’avenir de la filière du retraitement.
Au-delà du gaz et du pétrole, Moscou est également un acteur clé du secteur de l’atome et de nombreux pays entretiennent des liens étroits avec le géant Rosatom. Mais cette industrie reste épargnée par les sanctions.