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Océan
Après le changement climatique, l’intégrité de la biosphère, le changement du système terrestre, ou encore l’utilisation de l’eau douce, une septième limite planétaire vient d’être franchie : l’acidification des océans. Seules deux limites se situent encore dans une zone de sécurité.
Après dix jours de négociations intenses, la conférence de Genève sur le traité mondial contre la pollution plastique s’est soldée par un échec. Les divisions entre pays producteurs de pétrole et partisans d’un texte ambitieux ont eu raison de ce sommet présenté comme "la dernière chance".
A Nice, la troisième conférence internationale sur les océans (Unoc 3) a fait le plein toute la semaine. De nombreux engagements ont été pris et des coalitions lancées pour un moratoire sur l'exploitation minière en fonds marins ou un traité plastique ambitieux. Mais les mesures concrètes manquent, notamment sur les aires marines protégées. Le bilan apparaît donc mitigé.
Depuis plusieurs années, les lobbys des industries de la pêche œuvrent en coulisses contre les normes de protection des océans. C'est ce que révèle un rapport d'experts publié par Influence Map, qui éclaire les pratiques d'influence des industriels, en pleine Conférence internationale sur les océans.
Les besoins de financements pour les projets permettant de préserver et restaurer la nature marine sont loin d’être atteints par les acteurs financiers. A l’occasion de la 3e Conférence des Nations Unies sur les océans (Unoc 3), des initiatives de finance bleue commencent à émerger de la part d’acteurs publics et privés.
La troisième conférence des Nations-Unies sur les océans, l'Unoc, qui s’ouvre ce lundi 9 juin à Nice, en présence d’une cinquantaine de chefs d’Etat, doit aboutir d’ici le 13 juin à la "Déclaration de Nice". Mais d’ores et déjà, le sommet est entaché par plusieurs polémiques.
Du 9 au 13 juin se tiendra la troisième conférence des Nations unies sur l'océan, à Nice, co-organisée par la France et le Costa Rica. À cette occasion, le projet Ipos – pour Plateforme Internationale pour la Durabilité de l’Océan – sera officiellement lancé. Il s'agit d'un nouvel outil qui a pour ambition d’orienter la décision politique vers la sauvegarde des océans.
Alors que l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM) a pris du retard sur l'adoption d'un code minier, Donald Trump et le Canadien The Metals Company se sont engouffrés dans la brèche pour lancer la toute première exploitation commerciale minière en fonds marins, au détriment des impacts environnementaux.
En l’espace de quelques jours, l’administration Trump a proposé d’assouplir la définition du "mal" fait aux espèces en voie d’extinction pour octroyer plus facilement des permis de forage et a réautorisé la pêche commerciale dans un sanctuaire marin de l’océan Pacifique. Deux mesures perçues par les scientifiques et les associations environnementales comme une "attaque contre le patrimoine".
Ces 30 et 31 mars, la France organise SOS Océan, en amont de la 3e Conférence internationale des Nations-Unies sur l'océan (Unoc 3).
Les biomédias sont régulièrement au cœur d’accidents qui entraînent une pollution des cours d’eau et des océans.
Le Science based targets network devrait publier d'ici mi-2025 ses premières cibles "fondées sur la science" pour la protection des océans.
L'année 2025 s'annonce décisive pour les sujets climat et biodiversité. La COP30 sur le climat qui se tiendra au Brésil coïncidera avec les dix ans de l'Accord de Paris. Les pays devront revoir leurs engagements à la hausse. En 2025, la COP16 Biodiversité devra aussi s'achever sur un accord, tandis que des conférences se tiendront sur les océans et le financement du développement.
Sept sur neuf, c’est désormais le nombre de limites planétaires dépassées selon un nouveau rapport. L’acidification des océans vient s’ajouter aux nombreuses menaces qui pèsent sur l’avenir et la stabilité de la Terre, dégradant son bilan de santé.
Feuille de route agricole, objectif climatique à 2040, pacte des océans... Voici les principaux projets européens de la rentrée.
Des pirates écolo, des pêcheurs en pirogue sans poisson, des chalutiers qui vident les océans et raclent les fonds marins... Une BD à lire!
Bonne nouvelle ! Le gouvernement grecque a annoncé l’interdiction du chalutage de fond dans toutes ses aires protégées d’ici 2030.
Ils ont pris leur destin en main. Pour ne pas disparaître de la carte, les 600 habitants de Miquelon, dans l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, se préparent à déménager 1,5 km plus loin, sur un site plus en hauteur, protégé des aléas climatiques. Une relocalisation unique en France à l’heure où le ministre Christophe Béchu appelle à faire de 2024 l’année de l’adaptation.
Les crédits carbone ont fait des émules. Il existe aujourd’hui sur le marché tout un tas de crédits pour “protéger” l’océan, la forêt, les pandas… Les entreprises désireuses d’afficher une bonne empreinte environnementale acquièrent ces crédits dont la fiabilité n’est pas toujours démontrée. Tout l’enjeu est de ne pas répéter les erreurs du marché carbone.
Alors que le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a annoncé mardi 23 janvier faire de "2024 l'année de l'adaptation", une nouvelle étude vient confirmer que sans préparation aux effets de la crise, la facture sera salée. Dans le pire des scénarios, le PIB de certaines régions littorales de l'Union européenne et du Royaume-Uni serait lourdement pénalisé, avec des pertes économiques estimées à 872 milliards d'euros d'ici à 2100. Et la France ne serait pas épargnée.



