Nucléaire militaire

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Une arme nucléaire est une arme non conventionnelle qui utilise l’énergie dégagée par la fission de noyaux atomiques lourds (uranium, plutonium dans le cas de la bombe A), ou par une combinaison de ce phénomène avec celui de la fusion de noyaux légers (hydrogène dans le cas des bombes H). L’énergie libérée par l’explosion s’exprime par son équivalent en TNT. Source : wikipedia

Bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasakiwikipedia

Vers Nucléaire civil

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2025

La Biélorussie a affirmé mercredi qu’il s’entraînerait au déploiement de missiles à capacité nucléaire Orechnik durant des exercices militaires avec la Russie, prévus près de sa frontière avec des pays européens membres de l’Otan.
L’amiral Bernard Rogel, ancien chef de l’état-major particulier du président de la République, analyse la déclaration commune de Londres et Paris du 10 juillet, premier pas vers une nouvelle architecture de défense européenne sans les Etats-Unis.
A l’occasion de la visite d’Etat à Londres d’Emmanuel Macron, le président français et le premier ministre britannique, Keir Starmer, entérineront, jeudi, cette évolution majeure de leur doctrine. Un « groupe de supervision nucléaire », coprésidé par les deux dirigeants, va être créé.
Depuis 2003, les Européens sont engagés dans les négociations nucléaires avec l’Iran avec un objectif clef : éviter l’éclatement d’une nouvelle guerre au Moyen-Orient 1. Face à Donald Trump, cette approche, qui visait à faire de l’Europe un pôle de stabilité au sein d’un ensemble occidental plus vaste, vole en éclats.
La surprise est restée en travers de la gorge des diplomates. Début avril, Donald Trump a pris tout le monde de court en annonçant la reprise de négociations entre Téhéran et Washington en vue d’un nouvel accord sur le nucléaire iranien, sept ans après avoir dénoncé le compromis précédent, lors de son premier mandat. Sur ce dossier, une quatrième rencontre était prévue à Rome, samedi 3 mai - avant d’être reportée mercredi - mais personne ne comprend, dans les capitales européennes comme à Téhéran, où veulent en venir les Etats-Unis. Ni quelle est vraiment l’équipe qui doit mener les pourparlers, en dehors de l’incontournable envoyé spécial du président américain, Steve Witkoff, un novice en diplomatie.
Si le “grand frère” américain retire sa protection, l’Union européenne peut-elle compter sur la France, son seul membre doté de l’arme atomique ? Non, estime Bart De Wever, qui veut faire de l’UE une puissance nucléaire. La presse flamande s’inquiète.
Dans un discours au ton grave, le président français a promis mercredi soir un “débat stratégique” sur la protection des alliés européens par la dissuasion nucléaire de la France. Face à un contexte géopolitique instable, le chef de l’État a cherché à la fois à alerter les Français tout en les rassurant, note la presse européenne.
Le président français Emmanuel Macron a relancé, samedi, le débat sur un parapluie nucléaire européen, se disant prêt à "ouvrir la discussion" afin de compenser un éventuel désengagement américain.
Suite aux récentes déclarations américaines, les Européens tentent d'assurer leur protection militaire.

2024

Si les Européens réimposent des sanctions, l'Iran pourrait se doter de l'arme nucléaire, met en garde son chef de la diplomatie Abbas Araghchi dans un entretien au Guardian, avant des pourparlers avec trois pays critiques sur ce dossier.La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, associés aux Etats-Unis, sont à l'origine d'un texte condamnant la semaine dernière le manque de coopération supposé de l'Iran sur le nucléaire, lors d'une réunion de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Si les Européens réimposent des sanctions, l'Iran pourrait se doter de l'arme nucléaire, met en garde son chef de la diplomatie Abbas Araghchi dans un entretien au Guardian, avant des pourparlers avec trois pays critiques sur ce dossier.La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, associés aux Etats-Unis, sont à l'origine d'un texte condamnant la semaine dernière le manque de coopération supposé de l'Iran sur le nucléaire, lors d'une réunion de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Alors que les tirs inédits de missiles balistiques par la Russie sur Dnipro représentent un seuil supplémentaire dans l’escalade, les pays occidentaux affirment qu’ils ne se laisseront pas intimider et poursuivront leur soutien à l'Ukraine.
Le chef de la diplomatie russe a promis mardi une réponse "appropriée" aux tirs ukrainiens de missiles américains ATACMS contre la Russie, dénonçant l'implication des Etats-Unis dans ces frappes et y voyant une "nouvelle phase" dans le conflit.
Le Financial Times a mis la main sur des documents secrets et rapporte que la Russie a entraîné sa marine à frapper des missiles nucléaires sur des sites situés en Europe.
Moscou a mis en garde samedi l'Europe en affirmant que la décision de Washington de déployer en Allemagne des missiles américains à longue portée risquait avant tout d'exposer les populations du continent, dont les capitales deviennent en retour des cibles pour la Russie.
Londres, Paris et Berlin ont soumis lundi soir une résolution condamnant l'escalade nucléaire de l'Iran au Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a-t-on appris de sources diplomatiques.
Dans un entretien publié samedi par les journaux de l'Est de la France, le président français a une nouvelle fois évoqué la perspective d'une défense européenne qui comprendrait l'arme nucléaire. "Mettons tout sur la table et regardons ce qui nous protège véritablement de manière crédible", a-t-il déclaré.
Le président russe Vladimir Poutine a entamé jeudi à 12H13 locales (10H13 en Belgique) son discours annuel à la Nation à Moscou, selon AFP, plus de deux ans après le lancement de son assaut contre l'Ukraine.

2022

Faut-il prendre au sérieux les menaces plus ou moins explicites de guerre nucléaires brandies par Vladimir Poutine ? Par-delà la propagande et la communication de guerre, Jean-Marc Royer s’attelle à démontrer qu’il s’agit d’une hypothèse à prendre très au sérieux. En scrutant les déclarations, traités d’armements et mouvements des deux blocs russes et états-uniens, cette analyse rigoureuse et fortement documentée dessine la possibilité d’une escalade aux conséquences redoutables.
Dans un éditorial pour la journée du 9 mai, célébrée en Russie comme celle de la «Grande Victoire» contre le nazisme, Kirill Martynov, rédacteur en chef du journal Novaya Gazeta Europe, avec lequel «Libération» s’associe, s’interroge sur ce qu’est devenu son pays, aux mains d’un «sauvage» qui erre dans les «ruines d’une kleptocratie militarisée, une mallette nucléaire à la main».