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Vincent Mignerot
2025
Pour réussir la transition énergétique : ne plus confondre les frigos et les sociétés humaines !
Les promoteurs de la transition énergétique sont toujours plus catégoriques, le déploiement des énergies dites de substitution (ENS : principalement énergie éolienne, photovoltaïque et nucléaire) obtient les résultats attendus : moins d’émissions de CO₂, une plus grande souveraineté pour les pays qui “décarbonent”, une meilleure santé économique. Le succès de la transition ne paraît toutefois pas encore démontré, et le plus souvent argumenté à partir d’une sélection de paramètres qui décrivent trop partiellement la réalité pour suffire à cette démonstration (cherry picking).
La baisse des émissions de CO₂ ferait office de verdict en faveur de la transition énergétique si et seulement si l'économie ne s'effondrait pas en parallèle.
Je lis de plus en plus souvent sur LinkedIn des commentaires qui reprennent cette idée qu'on ne saurait fabriquer éoliennes et panneaux solaires, ni d'ailleurs aucun artefact de la civilisation industrielle, sans énergies fossiles. Pas d'extraction des minéraux possibles sans pétrole, pas de transports de et vers les usines sans pétrole, pas d'usines sans charbon ou gaz. Cette affirmation est rarement démontrée.
Ces dernières années, l’évidence de la Transition énergétique est remise en cause sous différents aspects. Quid des ressources ? Des pollutions engendrées par l’extraction de celles-ci ? Dans quel contexte économique et social ? Pour quel projet de société ? Vincent Mignerot, auteur de L’Énergie du déni, s’interroge sur l’absence de travaux scientifiques argumentant la faisabilité de cette transition. Avec Le Réveilleur, ils proposent que les chercheurs s’expriment : la transition énergétique est-elle basée sur des concepts solides ? Un débat passionnant à suivre.
Les ondes formées par le vent sur le lac nous hypnotisent, mais nous ne percevons pas ce qui convertit le souffle du vent en si délicates figures. La puissance des moteurs déplace les plus lourds véhicules, quand les forces qui autorisent ces déplacements restent invisibles. La graine du tournesol s’affranchit du poids de la terre qui la recouvre, sa tige seulement ensuite s’élève et expose la fleur au Soleil. L’accès à ce qui procure cette vigueur à la graine nous est cependant interdit. Nous observons des mouvements, des interactions, des transformations, sans rien appréhender de ce qui les engendre. Une part du réel – les relations entre les choses – se soustrait à la représentation, une part du réel est inaccessible à l’esprit.
Dans cette vidéo, Vincent Mignerot, un expert en théorie de l'existence, discute de la faisabilité de la transition énergétique et des grandes questions existentielles qui en découlent. À travers une analyse critique des théories scientifiques actuelles, Vincent remet en question la logique des transitions énergétiques proposées par la science conventionnelle, notamment la conversion des énergies fossiles vers les énergies renouvelables. Il explore l'idée de la "domestication de l'humain" par la technologie et les dangers d'une science relativiste qui pourrait mener à une impasse écologique.
📣 Vinz Kanté, sur sa chaîne LIMIT donne la parole à Greg De Temmerman, ingénieur spécialiste de la transition énergétique. Greg de Temmerman rappelle les nombreuses affirmations gratuites - hors-science - qui fondent la croyance en la substituabilité des énergies pour les sociétés thermo-industriel...
Et si la crise écologique et la crise des institutions sanitaires et sociales relevaient des mêmes logiques ? Et si ces espaces de traitement des fragilités humaines étaient en réalité des modèles pour penser notre place et nos liens dans un contexte où nous allons nous (RE-)découvrir davantage vulnérables face à notre milieu ? Ce sont les questions explorées lors du colloque intitulé "Crise écologique et crise des institutions : clinique d'une nouvelle écologie des liens". Cette 2e partie présente la 1ère table ronde intitulée : "Progrès humain et dérégulation du milieu, un équilibre est-il possible ?"
La transition énergétique est-elle possible selon la thermodynamique ? Pour en être certain, il faudrait ne plus confondre les frigos et les sociétés.
Article majeur sur la Révolution Papillon, ou Dark Enlightenment, dystopie clairement en cours aux USA via le DOGE (nommé RAGE à l’origine) – à propos de laquelle certains tiraient la sonnette d’alarme dès 2014 concernant ses soutiens de la Silicon Valley (!) en adéquation ensuite avec le Project 2025 des chrétiens nationalistes. Sa conclusion : « Le temps que la plupart des Américains comprennent ce qui se passe, le « reboot » – la destruction du gouvernement – pourrait déjà être achevé. »
Le 12 juin 2024 les YouTubers Rodolphe Meyer et Jean-Lou Fourquet diffuse deux nouvelles vidéos sur le sujet polémique de l’usage des concepts de la thermodynamique dans l’exploration de la faisabilité d’une transition énergétique pour les sociétés thermo-industrielles : Entropie : la transition condamnée ? (1/2) (ft. @ApresLaBiere) et Entropie : la transition condamnée ? (2/2) (ft. @lereveilleur). L’entropie condamne-t-elle la transition ? Les arguments présentés par les auteurs de ces vidéos ne semblent pas clore le débat.
Pendant qu'Elon Musk se joue des symboles et provoque - sans aucun doute intentionnellement - une contre-réaction politique qui sert son camp, Donald Trump prépare le désengagement des États-Unis de la plupart des accords internationaux en faveur de la protection du milieu. À quel point devons-nous être surpris ? Je ne le suis pas, malheureusement.
2024
J’ai découvert les thèses de Vincent par le biais de son interview sur Thinkerview et j’ai voulu creuser pour comprendre d’où vient sa conviction que quoi que l’on fasse notre modèle de civilisation ne pourra pas survivre à la raréfaction des énergies fossiles. J’ai lu son dernier livre, Transition 2017, j’ai consulté les contenus disponibles du comité Adrastia, un « think-tank » qu’il a créé et présidé pendant 4 ans, et je l’ai rencontré. Au final ce scénario me parait tout à fait crédible car il se fonde sur des études assez poussées des données scientifiques disponibles et il appelle évidemment à une réflexion profonde.
Les biais méthodologiques qui traversent la recherche sur la substitution des énergies font penser que la science de la transition raconte des histoires.
Il est fréquemment affirmé, en écologie politique, que pour obtenir plus d’écologie, il faudrait plus de démocratie. Face à cette affirmation, il est important de rappeler que la démocratie est un moyen, non une fin et qu’en tant que telle, elle ne défend pas une quelconque option politique.
Quelles seraient les conséquences géopolitiques d’une décarbonation par réduction de la part des énergies fossiles dans un mix énergétique ?
Les ressources énergétiques ne se substituent pas les unes aux autres, elles se cumulent. Découvrez pourquoi notre foi en la transition pourrait être une illusion destructrice.
Vincent Mignerot est essayiste. Explorant une "théorie écologique de l'esprit", il envisage que la transition énergétique relève de la pensée magique. Une fable qui nous expose à de nombreuses désillusions. Interview.
À l’occasion de ses 10 ans, l’association Adrastia vous invite à une analyse rétrospective et prospective de la diffusion auprès du public de l’alerte sur les risques d’effondrements.