Mers et océans

OA - Liste

« L’océan mondial, qui abrite la majorité des espèces vivantes sur Terre (50 à 80 % selon les estimations), génère plus de 60 % des services écosystémiques qui nous permettent de vivre, à commencer par la production de la majeure partie de l’oxygène que nous respirons. Il absorbe environ 30 % des émissions de CO2 générées par l’humanité, ce qui provoque son acidification.
L’océan mondial régule à plus de 80 % le climat de la Terre. Il joue un rôle majeur dans la température terrestre.
 »
Source : Wikipedia

Coalition citoyenne pour la protection de l’Océan

espace50x10

filtre:
mers|océan

novembre 2025

Nous sommes en train de vivre un moment de bascule écologique. Ces derniers temps, les preuves, les rapports accablants se sont accumulées dans l’indifférence générale. Pendant que nos conditions de vie s’effondrent, les dirigeants climatosceptiques prospèrent et les débats sont de plus en plus décalés de cette réalité. Ce qui occupe la conversation médiatique, publique, ce n'est clairement pas l’effondrement écologique… Nous avons dépassé 7 des 9 limites planétaires avec désormais l’acidification des océans. Le réchauffement climatique menace la santé humaine à des niveaux sans précédent et l’inaction climatique est responsable de millions de morts. 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée. Les catastrophes climatiques se multiplient et sont de plus en plus dévastatrices. Le premier point de bascule climatique a été atteint avec le dépérissement généralisé des coraux dont dépendent près d’1 milliard de personnes. Les concentrations de CO2 dans l’atmosphère ont connu une hausse record en 2024… À
L'océan absorbe environ 25% du CO2 émis dans l'atmosphère. Alors qu'il atténue le changement climatique, l'océan s'acidifie. Son équilibre chimique est crucial pour la vie des phytoplanctons, première brique de la vie sur Terre. Alors que les émissions de CO2 augmentent, cet équilibre est bousculé.
Une étude, publiée jeudi dans la revue scientifique « Nature Communications », montre les risques encourus par le zooplancton si l’exploitation minière à grande échelle devait avoir lieu.

octobre 2025

Invisible à l’œil nu mais indispensable à la vie sur Terre, Prochlorococcus règne silencieusement sur nos océans depuis des millions d’années. Cette cyanobactérie marine, plus petite qu’un virus mais plus puissante qu’une centrale électrique biologique, vient pourtant de révéler sa talon d’Achille dans une étude qui bouleverse nos certitudes sur l’avenir des écosystèmes marins. La découverte est troublante : l’organisme qui produit un tiers de l’oxygène que nous respirons pourrait être beaucoup plus fragile face au réchauffement climatique qu’on ne l’imaginait.
L’Océan, coeur battant de notre planète, est pillé, empoisonné, nié dans son essence même. Sous le miroir de sa surface, ses habitants sont effacés dans une effroyable ignorance. Nous sommes pourtant liés à eux par une histoire commune, vieille de 3,8 milliards d’années et tissée d’interdépendances vitales. Mais comment renouer avec des êtres dont nous ne reconnaissons pas l’existence ? Comment rendre justice à l’étoile de mer, au cachalot, au corail et à tous les invisibles qui façonnent l’équilibre du monde ? Le droit actuel échoue à ralentir l’effondrement du vivant. Et s’il n’était plus centré uniquement sur l’être humain mais reconnaissait l’Océan comme une communauté vivante digne d’égards ?
Une planète à + 1,5 °C 5/6. Le delta et la mégapole de Ho Chi Minh-Ville, qui abritent un tiers de la population du pays, doivent faire face aux assauts de l’océan et aux conséquences de la surexploitation des ressources. Une large partie du delta est menacée de submersion.
En cause : deux sous-marins nucléaires russes qui ont coulé il y a déjà longtemps mais qui alarment aujourd'hui les experts.
C'est un granulé de plastique, rond et translucide le plus souvent, de 5 mm en moyenne, qui pris isolément semble inoffensif. Mais ce roi de l'évasion voyage en bande et quand ils se déversent par millions dans l'océan, il est quasiment impossible de les ramasser et d'enrayer leurs dégâts. Leur nom officiel? Granulés plastiques industriels ou GPI. Ils sont aussi appelés pellets ou "larmes de sirènes". Ces GPI sont les premiers maillons de la chaîne de fabrication du plastique, "l'intermédiaire entre le pétrole principalement et les produits plastiques finis", explique à l'AFP Kevin Tallec, du Cedre (organisme expert en pollution des eaux), docteur en biologie marine. L'usine est le milieu naturel de cette microbille qui, fondue avec des milliers d'autres, deviendra bidon, barquette ou tout autre objet plastique. Elle est produite par les géants de la pétrochimie, puis livrée par bateau ou camion aux plasturgistes qui la transforment.
"Une bombe à retardement": pour Ika Paul-Pont, écotoxicologue au Laboratoire des sciences de l'environnement marin (Lemar), entre sa "production exponentielle", "l'absence de gestion de fin de vie des déchets" et "sa haute toxicité", le plastique fait peser de gros risques sur l'environnement et les écosystèmes marins. "Nous ne mesurons pas encore l'étendue des dégâts de ce matériau et de sa toxicité, liée à ses composants chimiques, une boîte noire, avec 16.000 additifs dont environ un quart sont considérés comme préoccupants", développe auprès de l'AFP la directrice de recherche au CNRS qui, depuis 12 ans, étudie au sein de l'université de Brest les effets du plastique sur les invertébrés marins, et plus spécialement les mollusques bivalves comme les huîtres. "Quand nous avons commencé il y a une quinzaine d'années, nous pensions que c'était un matériau assez simple, que le seul problème était l'ingestion ou l'étranglement mais plus on l'étudie et plus on se rend compte de sa complexit
Principal composant des déchets marins, le plastique, charrié par les fleuves le plus souvent, arrive par millions de tonnes depuis des décennies dans l'océan. Histoire d'une submersion annoncée. - Une production exponentielle
Les scientifiques alertent face à la métamorphose chimique que subit le grand bleu. Un «processus silencieux et invisible», mais très grave.
Le niveau de la mer a augmenté d'environ 1,5 mm annuellement dans le monde entre 1900 et 2020, soit plus rapidement que chaque siècle des 4.000 dernières années, ressort-il d'une étude scientifique publiée mercredi dans le périodique Nature.
Dans cet épisode fascinant, Julie Deshayes démonte les fantasmes autour de l’arrêt du Gulf Stream. Elle explique ce qu’est vraiment l’AMOC, ce courant océanique profond qui régule le climat de l’Atlantique nord, pourquoi il est difficile à mesurer, et pourquoi les annonces d’effondrement imminent sont souvent des raccourcis dangereux. Elle alerte aussi sur la récupération de certaines études par des climato-dénialistes qui s’en servent pour minimiser l’urgence climatique. Une plongée captivante dans l’océan des incertitudes… où la science reste notre seule boussole.
L’essayiste et romancière a pris part à une expédition scientifique au large du Honduras. Dans son nouveau livre, elle raconte son mois passé à bord la goélette «Why», ses rencontres avec des «poissons trompettes» et autres «mérous célestes» et, plus largement, sa découverte des forêts animales marines. Un voyage de l’ombre à la lumière.
La concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère a connu l’an dernier sa plus forte hausse depuis 1957, a alerté mercredi l’Organisation météorologique des Nations unies (OMM). En cause, l’augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, qui affaiblit la capacité des forêts et des océans à absorber le carbone.
A l’échelle de la planète, la circulation thermohaline est régulièrement évoquée. Cependant, il existe des systèmes de courants marins plus locaux et moins connus du grand public, dont les potentiels dérèglements peuvent inquiéter. C’est notamment le cas du gyre de l’Atlantique Nord, ayant récemment fait l’objet d’une étude scientifique dont les résultats sont assez préoccupants.
CO2 in air hit new high last year, with scientists concerned natural land and ocean carbon sinks are weakening
Researchers have discovered dozens of new methane seeps littering the ocean floor in the Ross Sea coastal region of Antarctica, raising concerns of an unknown positive climate feedback loop that could accelerate global warming.
Un rapport signé par 160 scientifiques, publié lundi, alerte sur la « crise sans précédent » rencontrée par les récifs coralliens d’eau chaude.
Issus à 99 % du pétrole, les plastiques alimentent la crise écologique et climatique tout au long de leur cycle de vie. Derrière l’image trop familière des déchets qui polluent les rivières puis les océans, la production et le recyclage des plastiques sont aussi source d’émissions considérables de gaz à effet de serre, de quoi compromettre les efforts mondiaux de réduction des émissions. Surtout, les plastiques, un débouché du pétrole, entretiennent la dépendance de l’économie aux énergies fossiles. Le risque serait qu’ils deviennent la planche de salut des industriels de la pétrochimie à l’occasion de la COP30 sur le climat, qui se déroulera du 10 au 21 novembre 2025, à Belem, au Brésil.