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Syrië
Même si la bande de Gaza est au centre de l’attention depuis l’offensive israélienne qui a suivi les attentats du 7-Octobre, on ne peut pas comprendre le rapport de forces entre Palestiniens et Israéliens sans examiner en détail la situation en Cisjordanie.
Un groupe de colons israéliens extrémistes a traversé la frontière syrienne le 18 août, dans le Golan, pour poser symboliquement la pierre d’une nouvelle colonie. S’ils ont été rapidement rapatriés par l’armée israélienne, leur action a inquiété en Syrie.
Au moins quatre personnes, dont trois soldats de l'armée syrienne, ont péri mardi dans des frappes israéliennes visant le plateau du Golan et la région de Damas. Ces frappes surviennent alors qu'un dialogue sous médiation américaine a été amorcé entre Israël et les nouvelles autorités syriennes.
Les autorités syriennes ont commencé lundi à évacuer des familles bédouines de la ville à majorité druze de Soueïda, dans le sud du pays, à la suite d’un cessez-le-feu ayant mis un terme à de violents affrontements entre les deux communautés. Environ 1 500 personnes doivent être relogées, d’après l’agence Sana.
Cet été, les températures atteignent des niveaux sans précédent en Syrie. La disparition de ses ressources hydrauliques menace le maintien des hommes dans leur région d'origine et la paix entre les communautés.
Des affrontements ont opposé vendredi en Syrie des combattants tribaux proches du pouvoir syrien aux groupes druzes encerclés dans la ville de Soueida (sud), d’où les forces gouvernementales se sont retirées sous la pression d’Israël, laissant derrière elles un grand nombre de victimes.
L’envoyée spéciale adjointe des Nations unies pour la Syrie a souligné que Damas avait « besoin de davantage d’aide internationale » pour lutter contre les feux. La Turquie et la Jordanie ont envoyé des renforts.
Plusieurs incendies continuent de frapper samedi des pays d’Europe, comme la Grèce et la Turquie, où ils ont fait une troisième victime, ou encore la France, dont le sud est en proie à plusieurs feux après une canicule.
Syrie : l’Etat islamique revendique sa première attaque contre les nouvelles forces gouvernementales
(30/05) - Libération,Afp,Daech a affirmé jeudi 29 mai avoir déclenché une mine sur le passage d’un véhicule de l’armée syrienne dans le sud du pays. L’attaque aurait fait un mort et trois blessés.
La Syrie a conclu jeudi un accord énergétique d'un montant de 7 milliards de dollars avec un consortium regroupant des entreprises des Etats-Unis, du Qatar et de la Turquie, pour réhabiliter son secteur électrique ravagé par la guerre. La signature s'est déroulée au palais présidentiel de Damas, en présence du président par intérim Ahmad al-Chareh et de l'envoyé spécial américain pour la Syrie, Thomas Barrack.
La guerre a dévasté les exploitations et les réseaux d’irrigation, qui font également face aux conséquences du réchauffement climatique. Alors que 45 % des Syriens vivent de l’agriculture, les autorités actuelles voudraient retrouver une autosuffisance alimentaire.
Raffineries bombardées, pollutions des champs et rivières, multiplication des cancers : le nord-est de la Syrie souffre de sa dépendance au pétrole. Malgré les bombes turques, des habitants tentent de préserver les terres.
L’agence officielle syrienne a annoncé la mort d’un civil dans des bombardements conduits par Israël dans la nuit de vendredi à samedi. Israël avait menacé d’agir « avec force » si Damas ne protégeait pas les Druzes sur son territoire.
L'armée israélienne a annoncé samedi être déployée dans le sud de la Syrie, où elle se dit prête à intervenir pour protéger des villages druzes, après des heurts meurtriers en début de semaine entre forces loyalistes et membres de cette minorité religieuse.
La minorité chiite visée par des attaques depuis mardi accuse le pouvoir de Damas d’être à l’origine des heurts. En soutien, l’Etat hébreu a frappé Damas ce vendredi 2 mai à l’aube.
La guerre est de retour dans la banlieue de Damas. Depuis lundi, des affrontements entre des brigades armées liées au pouvoir syrien et des combattants druzes ont fait au moins 73 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Près de deux mois après le massacre des Alaouites dans les régions côtières, les heurts de cette semaine réveillent le spectre d’un déchirement du pays selon des lignes communautaires.
Signé par le président par intérim, Ahmed Al-Charaa, le texte garantit notamment la liberté d’expression et les droits des femmes. Les Kurdes dénoncent toutefois un manque de prise en compte de la « diversité » du peuple syrien.
Le Qatar a commencé à financer l'approvisionnement de la Syrie en gaz via la Jordanie, a rapporté jeudi un média d'État du riche petit émirat du Golfe alors que les nouvelles autorités syriennes sont confrontées à une instabilité économique et une pénurie d'électricité.
L’administration autonome kurde, soutenue par les Etats-Unis, contrôle de vastes territoires dans le nord et l’est de la Syrie, riches en blé, pétrole et gaz. Ce sont des ressources cruciales pour les nouvelles autorités de Damas qui cherchent à unifier un pays divisé par treize ans de guerre civile.
Un compromis a été trouvé, lundi 10 mars, entre le président syrien par intérim, Ahmed Al-Charaa, et le chef des Forces démocratiques syriennes, Mazloum Abdi, pour intégrer au sein de l’Etat les institutions autonomes kurdes du nord-est du pays.
Sous l’impulsion des Etats-Unis et d’autres pays occidentaux, un accord a été trouvé lundi 10 mars par les dirigeants kurdes du nord-est syrien et le président provisoire Ahmed Al-Charaa. Ses modalités restent à préciser mais il éloigne la menace d’affrontements communautaires.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a recensé depuis jeudi 973 victimes, dont des femmes et des enfants, appartenant pour beaucoup à la minorité alaouite, branche de l’islam chiite dont est issu le président déchu Bachar Al-Assad. Selon l’ONG, elles ont été tuées « par les forces de sécurité et des groupes alliés ».
Le président syrien par intérim Ahmed Al-Charaa a lancé un appel à la paix civile, dimanche, après la mort de centaines de personnes dans des affrontements meurtriers. « Le Monde » a contacté plusieurs habitants qui racontent des exactions perpétrées contre des Syriens de la minorité alaouite, dont est issu le clan Al-Assad, tombé le 8 décembre 2024.
Les autorités kurdes du nord-est de la Syrie ont repris l'approvisionnement en pétrole vers les territoires administrés par les autorités de Damas, une première depuis la chute de Bachar al-Assad, a indiqué samedi à l'AFP un responsable gouvernemental.Avant la destitution d'Assad le 8 décembre, l'administration kurde acheminait du pétrole vers les zones gouvernementales, mais ces livraisons avaient été interrompues depuis, a précisé ce responsable au ministère du Pétrole, Ahmed Souleimane.
Le deuxième fils du président Hafez Al-Assad s’est retrouvé propulsé au pouvoir après la mort de son frère aîné. Il avait résisté à la guerre civile qui a suivi les printemps arabes de 2011 au prix d’une guerre civile sanglante. Dimanche 8 décembre, il a finalement été contraint à la fuite par une coalition de rebelles.
... Abandonné par ses alliés russe et iranien eux-mêmes très affaiblis, il a toutefois dû selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) fuir le pays dimanche, onze jours après le lancement le 27 novembre d'une offensive éclair par les rebelles, à laquelle ses forces n'ont opposé quasiment aucune résistance.
A Damas, des tirs de joie ont retenti et des invocations religieuses ont été lancées dans les hauts-parleurs des mosquées. Encore sonnée par l'annonce de la "fuite" du président Bachar al-Assad, la capitale syrienne s'est réveillée dimanche avant l'aube sous contrôle rebelle. Selon des témoins contactés par l'AFP, quelques dizaines de personnes ont rallié la place des Omeyyades, dans le centre de Damas, pour célébrer la chute du clan Assad au pouvoir depuis plus d'un demi-siècle, dans un pays morcelé par une guerre civile meurtrière depuis 2011.
Le pouvoir de Bachar al-Assad s'est effondré dimanche en Syrie face à l'avancée fulgurante de groupes rebelles, qui a mis fin à cinq décennies de règne sans partage de la famille Assad. Retour sur les principales dates de cette offensive éclair et d'ampleur inédite qui a fait plier le régime syrien.
A la tête d’un pays exsangue par des décennies d’incurie et une effroyable guerre civile, le président Bachar Al-Assad a été chassé en quelques jours du pouvoir par une fulgurante offensive des islamistes de Hayat Tahrir Al-Cham. Une tâche herculéenne attend désormais les Syriens, libérés par eux-mêmes.
Le chef des rebelles islamistes en Syrie a affirmé que l’« objectif » de leur offensive fulgurante dans le pays était de « renverser » le régime du président Bachar al-Assad.
Dans le nord de la Syrie, les rebelles ont pris la ville de Hama ce jeudi 5 décembre, poursuivant leur offensive fulgurante contre les forces de Bachar El-Assad. Cherchant les raisons de cette efficacité, la presse internationale s’intéresse à leurs drones de reconnaissance et de combat, qui surprennent par “leur sophistication et leur précision”.
La chute de la ville d’Alep, tombée aux mains des rebelles syriens quelques jours après le cessez-le-feu au Liban et la débâcle du Hezbollah, ne fait que confirmer la déroute de l’“axe de la résistance” chapeauté par l’Iran et l’avènement d’un “nouveau Moyen-Orient”. Mais jusqu’où ira la vague ? s’interroge le corédacteur en chef du quotidien libanais “L’Orient-Le Jour”.
Des combattants du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Sham sont entrés samedi soir dans la ville d’Hama, sur la route vers Damas. Affaibli, le régime d’Al-Assad reconnaît un retrait «temporaire» et dit préparer une contre-offensive.
Les groupes rebelles ont pris le contrôle de la « majeure partie » d’Alep, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, qui fait également état samedi de « raids russes » sur la ville pour la première fois depuis 2016.
Vendredi matin, les djihadistes et leurs alliés se sont rapprochés de la ville d’Alep, la grande ville du Nord, avant d’y entrer, selon l’OSDH et les médias d’Etat syriens. Le bilan des combats depuis le début de l’offensive s’élève à au moins 255 morts.
Depuis le début de la guerre civile en Syrie, en 2011, Israël a mené des centaines de frappes visant l’armée syrienne, mais aussi les groupes pro-iraniens qui combattent aux côtés du régime de Damas.
En réponse à une série d'attaques menées par des milices soutenues par l'Iran contre le personnel américain en Irak et en Syrie, Washington a annoncé avoir frappé, jeudi, deux installations des Gardiens de la révolution iraniens dans l'est du territoire syrien.
Des groupes soutenus par l'Iran ont fait sauter un gazoduc dans le nord-est de la Syrie, contrôlé par les Kurdes, près d'une base américaine, a indiqué jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Des milices soutenues par l'Iran "ont fait exploser le gazoduc près de l'installation gazière de Conoco", a déclaré l'OSDH, basé en Grande-Bretagne mais disposant d'un important réseau d'informateurs en Syrie. Le directeur de l'ONG, Rami Abdel Rahman, a précisé à l'AFP que l'explosion avait eu lieu près d'une base américaine.
En octobre 2022, le volet américain de l'affaire Lafarge se clôturait. Le premier producteur de ciment au monde était poursuivie aux Etats-Unis pour avoir porté atteinte à la « sécurité nationale » afin de maintenir son activité en Syrie au prix du versement de commissions à divers groupes terroristes comme le Front Al-Nosra (à l’époque affilié à Al-Qaida) mais aussi à Daesh. La firme décidait de plaider coupable et de débourser 778 millions de dollars en échange de l'abandon des poursuites. Le volet français de l'affaire est loin d'être terminé. En France Lafarge n'a pas la possibilité de se débarrasser du fardeau en faisant briller la monnaie. Il n'est pas sûr pourtant que ce soit la vertu qui pousse la justice française à traiter cette affaire encombrante, dans laquelle l'industriel, le pouvoir politique et les services de renseignement du pays des droits de l'homme traitent l'éthique comme une balle de flipper.
Depuis plusieurs années, de nouvelles espèces non indigènes colonisent les eaux de l’est de la Méditerranée. Cette invasion modifie profondément l’écosystème de la zone, au grand dam des pêcheurs libanais et syriens, explique le site “Daraj”.