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focusclimat charbon
L'administration du président américain, Donald Trump, a annoncé lundi vouloir ouvrir des millions d'hectares fédéraux à l'extraction de charbon, combustible fossile le plus polluant, une mesure mettant en péril les efforts mondiaux pour freiner le changement climatique. Cette annonce s'accompagne d'autres mesures destinées à raviver cette industrie coûteuse en déclin, dont un allègement des réglementations environnementales sur l'activité des centrales électriques à charbon, très polluantes. Qualifiant le charbon de "propre", le patron de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), Lee Zeldin, a ainsi vanté des mesures visant à "renforcer la compétitivité industrielle" du pays et à "réduire les coûts" de l'énergie "pour les familles américaines".
À un peu moins de deux mois de l’ouverture de la COP30 à Belém, deux informations importantes : pour la première fois la Chine va s’engager sur un objectif de baisse de ses émissions ; le rapport Production Gap(1) indique que les émissions mondiales de CO2 résultant de la combustion d’énergie fossile devraient continuer d’augmenter si l’on se fie aux prévisions d’extraction des grands producteurs.
D’ici cinq ans, les gouvernements envisagent de produire une quantité d’énergies fossiles plus de deux fois supérieure à celle compatible avec la limitation du réchauffement de la planète à 1,5 °C, alerte un rapport publié ce lundi 22 septembre.
L’écart ne cesse de se creuser entre la quantité de charbon, de pétrole et de gaz que les gouvernements des pays producteurs projettent de mettre sur le marché et celle qui permettrait de limiter le réchauffement sous la barre des 1,5 °C.
The Production Gap Report finds that 10 years after the Paris Agreement, governments plan to produce more than double the volume of fossil fuels in 2030 than would be consistent with limiting global warming to 1.5°C, steering the world further from the Paris goals than the last such assessment in 2023.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence. "Les gouvernements, au total, prévoient de produire beaucoup plus d'énergies fossiles que ce qui serait cohérent avec une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C", a souligné devant des journalistes Derik Broekhoff, de l'Institut de l'environnement de Stockholm (SEI), coauteur de cette étude. "Les pays prévoient désormais une production de ces énergies encore plus élevée comparé à il y a deux ans", lors de sa dernière édition, souligne-t-il, pointant du doigt la "déconnexion entre les ambitions climatiques et ce que les pays prévoient réellement de faire".
A chaque étape de leur utilisation, le pétrole, le gaz et le charbon affectent la santé humaine, avertit ce mardi 16 septembre l’Alliance mondiale pour le climat et la santé. Celui-ci appelle les Etats à des actions ambitieuses, dont l’interdiction du «lobbying» et de la «désinformation».
La production d'énergie issue du charbon en Chine a enregistré une forte croissance au premier semestre, simultanément à un niveau record des renouvelables, selon un rapport publié lundi. Charbon : 21 GW mis en service au 1er semestre 2025 Le charbon est une source d'énergie essentielle en Chine depuis des décennies, mais la forte croissance des installations éoliennes et solaires ces dernières années a fait naître l'espoir que le pays puisse se passer de ce combustible fossile polluant. Le charbon représente environ la moitié de la production d'électricité en Chine, contre les trois quarts en 2016. Le pays a mis en service 21 gigawatts (GW) de centrales à charbon au cours des six premiers mois de cette année, soit le total le plus élevé pour un premier semestre depuis 2016, selon le rapport du Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (CREA) et du Global Energy Monitor (GEM). La Chine a également démarré ou redémarré la construction de projets de centrales à charbon totalisant 46 GW, soit l'équiv
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Une étude évalue le coût de la compensation carbone, de plus en plus utilisée par les entreprises pétrogazières, et la superficie qu’il faudrait couvrir de forêts si toutes les réserves de charbon, de pétrole et de gaz étaient brûlées.
En dérégulant le secteur électrique américain, pourtant très polluant, les Etats-Unis de Trump sacrifient le climat, l’environnement et la santé publique sur l’autel de la «domination énergétique».
Le groupe international de recherche Ember accuse l'Australie de sous-estimer de jusqu'à 40% les émissions de méthane liées à ses mines de charbon, dans un rapport publié mercredi. "Il y a une différence significative entre les émissions annoncées et les estimations réalisées par satellite", note une porte-parole, Sarah Shannon. Les images satellites font ainsi apparaître qu'en 2020, les émissions réelles de méthane des mines de charbon australiennes avait été supérieures de 40% aux données gouvernementales, selon cette étude.
Les textes qu'il a ratifiés, entouré de mineurs coiffés de leurs casques de chantier, visent à lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et à suspendre les fermetures prévues de nombreuses centrales à charbon à travers tout le pays.
L'une des plus grandes entreprises d'énergie de Finlande, Helen, a annoncé mardi la fermeture de la dernière centrale électrique à charbon du pays, marquant ainsi "la fin de l'ère du charbon" pour le pays nordique. La centrale Salmisaari, situé dans le centre de Helsinki, produisait de l'électricité et alimentait le réseau de chaleur urbain de la capitale du pays, tout en émettant du dioxyde de carbone contribuant au réchauffement climatique. Grâce à cette fermeture, les émissions annuelles de CO2 d'Helen diminueront d'environ 50% par rapport aux niveaux de 2024 et les émissions totales de Helsinki baisseront de 30%, a déclaré la compagnie d'énergie dans un communiqué. Celles de la Finlande baisseront de 2%.
La mine australienne de charbon de Hail Creek du groupe Glencore pourrait avoir considérablement sous-estimé ses émissions de méthane dans l'atmosphère, selon une étude parue mercredi dans la revue Environmental Science & Technology.
Les émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni ont diminué de 3,6% en 2024, le pays faisant figure de bon élève alors que son utilisation du charbon est tombée l'an dernier au plus bas depuis 1666, un siècle avant la révolution industrielle, selon une étude. Le Royaume-Uni a fermé fin septembre sa dernière centrale à charbon, mettant un terme à l'utilisation de ce combustible dans sa production d'électricité, une première pour un membre du G7, avant d'interdire en novembre toute nouvelle mine de charbon dans le pays.
L'expansion prévue des centrales au charbon menace les engagements de l'Indonésie, principal pollueur dans le monde, de réduire ses émissions de CO2 d'ici 2030 et de fermer toutes ses installations au charbon d'ici dix ans, selon un rapport publié jeudi.
La Chine a lancé l'an dernier la construction de centrales thermiques au charbon représentant la capacité combinée la plus importante depuis 2015, ce qui jette un doute sur son objectif d'atteindre un pic d'émissions carbone en 2030, selon un rapport publié jeudi.Pékin a commencé la construction d'unités combinant une capacité de 94,5 gigawatts (GW) en 2024, soit 93% du total mondial, indique le Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (Crea), basé en Finlande, et l'organisme américain Global Energy Monitor (GEM) dans un rapport.
Dans son rapport de l’an passé, l’AIE évoquait un « point de retournement historique » avec le pic charbonnier en vue. Changement de ton, dans le rapport 2024. La consommation mondiale devrait progresser de 1% en 2024 (2,4% en 2023). Pour les trois prochaines années, il n’est plus question que d’un plateau (légèrement ascendant en réalité).De la lecture du rapport, j’ai retenu quatre points principaux.
Mauvaise nouvelle pour le climat : la demande mondiale de charbon a atteint un nouveau record en 2024, année la plus chaude jamais enregistrée, et seul l'essor des énergies renouvelables devrait contribuer à la stabiliser jusqu'en 2027, a rapporté l'Agence internationale de l'énergie (AIE) mercredi."Après avoir atteint un niveau record en 2024, la demande mondiale de charbon devrait se stabiliser" jusqu'en 2027 du fait de la forte progression des énergies renouvelables, écrit l'AIE dans son rapport annuel sur le charbon dans le monde sur la période 2024-2027.