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pollution plastiques
Quand on cherche à limiter notre exposition au plastique, on se tourne souvent vers les bouteilles en verre, perçues comme plus « pures » et plus respectueuses de l’environnement. Pourtant, une étude récente menée par le Laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses, à Boulogne-sur-Mer, remet cette idée reçue en question. Selon leurs résultats, certaines boissons vendues dans des bouteilles en verre seraient plus contaminées par des microplastiques que leurs équivalents en plastique ou en canette. Une découverte étonnante qui soulève de nouvelles questions sur l’origine de ces particules et la façon dont elles se retrouvent dans nos verres.
Pendant des années, on s’est demandé si bannir ou taxer les sacs en plastique faisait réellement une différence. Était-ce une mesure symbolique, un geste de bonne conscience… ou une véritable solution à la pollution des océans ? Aujourd’hui, une étude majeure apporte une réponse claire : oui, ces politiques fonctionnent — et leur effet est mesurable sur le terrain.
Des chercheurs espagnols ont mis en évidence la présence de ces particules chimiques dans les fluides reproducteurs humains. Potentiellement nocives pour la fertilité, on les trouve dans les follicules de 69 % des femmes et le sperme de 55 % des hommes.
Une étude diffusée par l’Anses révèle la présence d’une centaine de particules de microplastiques par litre en moyenne dans les bouteilles en verre de colas, limonades, thés glacés ou bières. Des niveaux de contamination cinq à cinquante fois supérieurs à ceux des bouteilles en plastique ou des canettes.
Les industriels seront incités à concevoir des emballages davantage recyclables ou réemployables, a annoncé la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, jeudi 12 juin. La France est aujourd’hui très en retard sur les objectifs européens.
En plein sommet mondial sur l’océan, 95 États ont lancé mardi un «appel de Nice pour un traité ambitieux sur le plastique». Face au blocage des pays pétroliers et avant des négociations décisives en août prochain, les signataires exhortent à agir sur la réduction de la production de polymère.
Alors qu’aujourd’hui, seuls 10 % des plastiques sont recyclés, les industriels présentent souvent le recyclage comme la solution idéale. Ce raisonnement élude pourtant un aspect important : la croissance de la production de plastiques se poursuit. Elle se nourrit de toujours plus de plastique vierge, quel que soit le taux de recyclage.
Ce qu’il se passe dans le secteur de l’économie sociale du réemploi du vêtement face aux plateformes de vente en ligne mondiale, sur fond de fast fashion, d’exportation de déchets en Afrique et de pollution aux microplastiques (fibres textiles issues du pétrole), est révélateur. Pour nous c’est LE cas d’école actuel qui nous invite à sortir définitivement, des politiques de transition des années 2010-2020, c’est-à-dire d’une stratégie écologique individuelle (éco-citoyenneté), entrepreuneuriale (éco-entreprise) ou même de politique publique de soutien régional à la transition (subisdes, accompagnement, labels, formations, incubateurs, etc.).
Environ 20 % des plastiques consommés seraient destinés aux secteurs agricole et alimentaire, selon les estimations d’une expertise scientifique collective qui révèle une contamination des sols « supérieure à celle des océans ».
Alors que de les microplastiques se retrouvent désormais partout, plusieurs études ont livré des conclusions préoccupantes sur le plan de la santé humaine. Or, si certaines recherches évoquent une augmentation de la concentration de particules dans l’organisme, d’autres mettent en avant des effets sur les animaux.
Officiellement décidées à l’issue d’une enquête antidumping, les nouvelles taxes chinoises sur le plastique importé des États-Unis, de l'Union européenne, du Japon et de Taïwan doivent entrer en vigueur lundi. Elles s’échelonnent de 3,8 % à 74,9 %.
De plus en plus critiqué, le recyclage, en particulier celui des déchets plastiques, souffre d’une image parfois injuste. S’il ne doit pas se substituer à la sobriété pour préserver les ressources, il n’est pas réaliste d’envisager la transition écologique sans lui. Plutôt que d’opposer le recyclage au réemploi ou à la réparation, utilisons-le comme un marchepied pour faire évoluer l’industrie et les consommateurs vers des méthodes de production et des habitudes au moindre impact environnemental. De quoi renforcer par la même occasion notre souveraineté économique.
L'utilisation des produits chimiques appelés phtalates, qui entrent dans la fabrication d'articles ménagers en plastique, contribue aux maladies cardiovasculaires et pourrait être liée à plus de 356.000 décès dans le monde sur la seule année 2018, selon une étude publiée mardi.
Un projet de recherche ambitionne de transformer les déchets plastiques en nouveaux matériaux innovants à l’aide de réactions chimiques permettant de retirer du CO2 de l’atmosphère. État des lieux d’une piste encore jeune, mais déjà prometteuse.
L’intelligence artificielle propose des analyses de textes performantes. ObsAnt l’interroge sur base de sélections préalables et vous propose les résultats
Microplastics have been found for the first time in human ovary follicular fluid, raising a new round of questions about the ubiquitous and toxic substances’ potential impact on women’s fertility. The new peer-reviewed research published in Ecotoxicology and Environmental Safety checked for microplastics in the follicular fluid of 18 women undergoing assisted reproductive treatment at a fertility clinic in Salerno, Italy, and detected them in 14.
Des résultats glaçants. De la Seine au Rhône, en passant par la Tamise ou le Tibre, les fleuves sont noyés sous une marée de microplastiques. Ce constat est le fruit de quatorze études menées par une vaste coalition scientifique. Novethic vous propose cette semaine un "pas de côté" sur l’actualité.
Alors que le réchauffement climatique et les problèmes environnementaux ont tendance à s’aggraver, l’un des problèmes majeurs de ce siècle semble être les déchets plastiques. Il y a peu, une infographie très parlante évoquait la manière avec laquelle l’humanité traite ce type de déchets.
Dans un monde saturé par les déchets plastiques, des chercheurs japonais ont franchi une étape décisive en mettant au point un carton transparent. Cette percée technologique illustre comment l’innovation peut contribuer à la recherche de solutions durables face aux défis environnementaux que pose le plastique.
"La Seine et des microplastiques", dit une étude publiée vendredi dans la revue "Environmental science and pollution research" et qui montre que les microplastiques polluent les fleuves d’Europe. Cette recherche se base sur 2700 échantillons, relevés en 2019 dans neuf fleuves du continent : la Seine, l’Elbe, l’Ebre, la Garonne, la Loire, le Rhône, le Rhin, la Tamise et le Tibre. Quarante chercheurs ont procédé à ce recueil et l’analyse de ces eaux.