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octobre 2025

Le roboticien Rodney Brooks ne croit pas vraiment aux vertus du développement robots humanoïdes. L’intéressé a récemment remis en question les grandes promesses de Tesla et autres start-up œuvrant dans ce domaine. Le spécialiste estime que ces machines sont trop dangereuses pour les humains.
“Ukraine sous le feu : la guerre bascule dans l’enfer avec trois fronts qui saignent”. Ce titre vous donne envie de cliquer ? Peut-être même que certains d’entre vous l’ont fait, depuis le portail MSN installé sur Bing et Microsoft. Il s’agit d’un article d’un site canadien, nommé “Votre Dose Quotidienne”. Ces articles qui couvrent la géopolitique internationale ou les guerres sont, selon notre enquête, générés à l’aide de robots et d’intelligence artificielle. Leur contenu est souvent largement déformé et/ou amplifié pour pousser au clic. Nous vous emmenons dans l’univers du "clickbait" où tous les coups sont permis.
Depuis presque vingt ans, la Chine développe un réacteur de fusion nucléaire que l’on surnomme « soleil artificiel ». Dans le cadre de ces travaux, les ingénieurs ont récemment fabriqué un robot dont la mission sera d’assurer la maintenance complexe et couteuse de cette installation. Équipée de trois bras, cette machine est notamment capable de soulever une charge d’une soixantaine de tonnes.
Le géant de l’automobile électrique vient de franchir une étape que personne n’attendait si tôt. Dans une vidéo publiée par Elon Musk, le robot humanoïde Optimus exécute des mouvements de kung-fu avec une fluidité qui redéfinit les standards de la robotique grand public. Cette démonstration inattendue soulève une question cruciale : sommes-nous en train d’assister à l’émergence du produit le plus disruptif de la décennie ?
Dans les laboratoires de l’Université de Twente, aux Pays-Bas, une équipe de chercheurs vient de franchir une frontière que beaucoup pensaient infranchissable. Ils ont réussi à transformer de véritables spermatozoïdes en microrobots pilotables à distance, capables de naviguer avec précision dans le système reproducteur féminin. Cette prouesse technologique, qui relève autant de la science-fiction que de la médecine de pointe, pourrait révolutionner notre approche des traitements de fertilité et ouvrir des perspectives thérapeutiques inédites.

septembre 2025

Pour voyager en toute sécurité à l'aéroport de Liège, des patrouilles sont organisées, pas par des humains, mais bien par un robot. C'est une première en Belgique.
Dans un laboratoire d’Unitree, un robot humanoïde de 35 kilos subit l’impensable : coups de pied, bousculades violentes, chutes brutales. Mais au lieu de s’effondrer comme ses prédécesseurs, le G1 fait quelque chose d’extraordinaire. Il anticipe, s’adapte et se relève avec une fluidité quasi-humaine grâce à son « mode anti-gravité ». Cette prouesse technique, qui ressemble à de la science-fiction, cache en réalité une révolution industrielle en marche. Car derrière ces démonstrations spectaculaires se profile l’avenir du travail collaboratif homme-machine, où la résilience robotique pourrait transformer nos usines et laboratoires.
Giada Pistilli, responsable de l’éthique dans la start-up d’intelligence artificielle Hugging Face, a exposé, dimanche, dans le cadre du Festival du « Monde », les dérives possibles liées aux nouveaux usages des robots conversationnels.
Le conflit entamé en 2022 est le premier dominé par les drones et les systèmes autonomes, rappelle l’entrepreneur estonien Ragnar Sass dans une tribune au « Monde ». Ces nouvelles technologies sont mises au point par des milliers de bénévoles et de membres de la société civile ukrainienne.
Pour l’heure, nous n’en sommes qu’au stade des prédictions. Mais ce n’est pas très joyeux. Et si le scénario catastrophe, celui de l’apocalypse, n’était pas dû au fait de la folie d’un ou plusieurs chefs d’États, mais d’une technologie que nous avons conçue ? C’est ce qui inquiète des experts de l’université de Stanford aux États-Unis qui voient de plus en plus l’IA avoir la possibilité de déclencher une guerre nucléaire.
Le Hamas a dénoncé, dimanche 31 août, le recours à des «robots piégés au sein de quartiers résidentiels civils» par Tsahal. Celle-ci, pour sécuriser son passage et détruire les immeubles dans l’enclave, utilise de plus en plus des vieux blindés reconvertis, aux conséquences dévastatrices.
Des unités ukrainiennes spécialisées dans l’usage de véhicules terrestres sans pilote se créent dans toutes les brigades. Ces engins effectuent déjà le gros des ravitaillements et des évacuations en première ligne.
Il est impossible de purement et simplement ignorer la propagation sans cesse plus rapide des armes létales autonomes et de l’intelligence artificielle sur les théâtres de guerre ; mais il serait éminemment dangereux de confier la prise de décision à la technologie seule.

août 2025

Il y a désormais plus de robots que d’humains sur Internet. Et c’est en train de changer la face d'internet et des réseaux sociaux. 📈 Selon la 12ème étude annuelle d’Imperva, publiée en avril 2025, 51 % du trafic mondial est désormais généré par des robots, contre 49 % par des internautes humains. Et cela n'est pas sans conséquence étant donné la nature des robots qui ont émergé ces dernières années.
Le grand narratif économique de ces dernières années a été dominé par le spectre de l’inflation, réactivé après des décennies de sommeil.
Des centaines d'androïdes ont enchaîné chutes saccadées et montées en puissance lors de la toute première compétition mondiale de robots humanoïdes qui a commencé vendredi à Pékin, lors d'affrontements allant du 100 mètres haies au kung-fu.
Les scientifiques qui ont conçu les intelligences artificielles les plus sophistiquées de la planète tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme. Ces chercheurs de Google DeepMind, OpenAI, Meta et Anthropic – les géants qui façonnent notre avenir numérique – nous mettent en garde contre un danger invisible : leurs propres créations pourraient développer des comportements malveillants sans que nous nous en apercevions.
Imaginez un monde où les machines n’auraient plus besoin de l’Homme pour exister. Des chercheurs américains viennent de franchir un cap décisif en créant le premier robot capable de grandir, de se réparer et même de « cannibaliser » d’autres robots pour s’améliorer. Cette percée technologique bouleverse notre conception de l’autonomie robotique et ouvre des perspectives fascinantes… mais aussi inquiétantes.
Dans le domaine de la robotique, chaque progrès technologique est souvent synonyme de complexité croissante. Pour qu’une machine exécute des tâches précises, les ingénieurs doivent habituellement passer par des étapes fastidieuses : capteurs sophistiqués, modèles mathématiques détaillés, et surtout des heures — voire des milliers d’heures — d’entraînement. Mais une équipe du MIT vient de renverser cette logique. Elle a mis au point une intelligence artificielle capable d’apprendre à contrôler pratiquement n’importe quel robot, simplement en l’observant se mouvoir… et cela, sans recourir à des capteurs complexes.


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