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2024

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu jeudi que l'annonce de Kiev de ne pas prolonger le contrat avec Gazprom pour livrer du gaz russe aux Européens via l'Ukraine au-delà du 31 décembre entraînera des "pertes" financières pour Moscou.Or les revenus tirés de la vente de ses hydrocarbures sont vitaux pour la Russie afin de poursuivre notamment son offensive en Ukraine, opération militaire qui a entraîné une pluie de sanctions occidentales contre le pays.
L'Ukraine prévoit d'arrêter complètement le transit de gaz et de pétrole en provenance de Russie à partir du 1er janvier 2025, a indiqué vendredi le conseiller au président ukrainien Volodymyr Zelensky, Mykhaïlo Podoliak, dans une interview avec la chaîne de télévision Novyny.LIVE.
L'Ukraine a annoncé son intention de ne pas renouveler le contrat la liant jusqu'au 31 décembre à la Russie pour faire transiter le gaz russe vers l'Europe via son réseau étendu de gazoducs.Une décision déplorée par le Kremlin et qui amène son lot d'incertitudes pour les pays européens, historiquement importateurs de gaz russe malgré leurs efforts pour s'en affranchir depuis l'invasion de l'Ukraine.
La décision prise par l'Ukraine de ne pas prolonger le contrat actuel existant avec Gazprom pour livrer du gaz russe aux Européens via l'Ukraine au-delà du 31 décembre prochain "portera gravement atteinte aux intérêts des consommateurs européens", a déploré le Kremlin mercredi.14 milliards de m3 livrés via l'Ukraine en 2023Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était montré catégorique mardi : "Personne ne va prolonger l'accord avec la Russie, c'est fini."
Le sabotage du gazoduc russe Nord Stream en 2022 en mer Baltique a été validé au plus haut niveau à Kiev, affirme jeudi le Wall Street Journal, y compris au départ par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
L'Ukraine a annoncé jeudi avoir livré une première cargaison de 1.000 tonnes de farine de blé destinée à la population palestinienne, prise "au milieu du conflit entre Israël et le Hamas" à Gaza.
L'Autriche a annoncé mardi la mise en place d'une commission pour se sevrer du gaz russe, qui représente toujours 90% de ses importations plus de deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine.Cette instance sera "chargée d'examiner le contrat de livraison entre Gazprom et le groupe autrichien OMV", prolongé il y a six ans jusqu'en 2040, et d'analyser "les possibilités et les risques" en cas de rétractation, a déclaré à la presse la ministre écologiste de l'Environnement Leonore Gewessler.
La Russie a intensifié ses attaques à l'aide de gaz lacrymogène détourné de son utilisation première, a affirmé lundi l'armée ukrainienne, qui a recensé 715 attaques de ce type pour le seul mois de mai.
Greenpeace Belgique, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu appellent les villes et communes belges - principaux actionnaires de Fluxys - à s'opposer au transit par la Belgique de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Selon ces ONG environnementales, 72% des transbordements du GNL russe dans l'UE sont effectués à Zeebrugge, par l'opérateur gazier belge. Son commerce via la Belgique a rapporté à la Russie un milliard d'euros de taxes rien que l'année dernière, déplorent les trois organisations.
Les guerres et tensions géopolitiques en cours correspondent à l’un des pires scénarios du Giec sur l’avenir du climat. Ce modèle a ses limites et n’a pas de valeur prédictive à long-terme, modèrent toutefois des scientifiques.
Le Kremlin a accusé lundi l'Ukraine d'avoir frappé la veille le terminal gazier du port d'Oust-Louga, près de Saint-Pétersbourg, sur la rive russe de la mer Baltique, soit à quelque 900 km de la frontière ukrainienne."Le régime de Kiev continue de montrer son visage bestial en frappant des sites d'infrastructure civile", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur un important incendie qui s'est déclaré dimanche dans le terminal gazier géré par l'entreprise Novatek.

2023

La paix et la sécurité internationales sont aussi en danger en Europe. Le Secrétaire Général de l’Onu doit utiliser une nouvelle fois l’article 99 de la Charte des Nations Unie pour faire pression sur le Russie qui brandit de façon irresponsable la menace du feu nucléaire.
Un commandant des forces spéciales ukrainiennes a joué un rôle clé dans le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022 en mer Baltique, selon une enquête conjointe du Washington Post et du Spiegel diffusée samedi.Roman Tchervinski, 48 ans, qui a servi dans les Forces d'opérations spéciales ukrainiennes, a été le "coordinateur" du sabotage, selon le quotidien américain et le magazine allemand.Ils citent des responsables en Ukraine et ailleurs en Europe, ainsi que d'autres personnes ayant connaissance de l'opération, qui ont parlé sous couvert de l'anonymat.
L’enquête concernant la fuite sur le gazoduc sous-marin entre la Finlande et l’Estonie se concentre désormais sur la thèse du sabotage, ont affirmé des sources proches du dossier à l’agence de presse financière Bloomberg. Selon elles, il n’y a cependant pas encore de "conclusions finales".
Kyiv a annoncé avoir pris le contrôle d’une plateforme pétrolière et gazière en mer Noire, contrôlée par Moscou depuis 2015. Pendant l’opération, des combats ont éclaté.
Les importations européennes de GNL russe ont par ailleurs augmenté de 40% depuis l'invasion en Ukraine.
Le géant étatique russe Gazprom a annoncé mardi une lourde chute de son bénéfice net semestriel à 2,84 milliards d'euros, toujours plombé par la baisse de ses exportations de gaz vers l'Europe dans le sillage du conflit en Ukraine.Sur les six premier mois de l'année, le bénéfice net a été divisé par plus de 8, tombant à 296 milliards de roubles (2,84 milliards d'euros), contre 2.500 milliards de roubles (24,04 milliards d'euros) à la même période de 2022.
L'ONG Global Witness a accusé dimanche les entreprises TotalEnergies et Shell de commercialiser du gaz russe, et de contribuer à "financer la guerre de ce pays en Ukraine".
Dès 2021, Gazprom a « initié une stratégie de limitation de ses exportations de gaz à destination de l’UE » et privilégié un acheminement de son gaz via les gazoducs Nord Stream et TurkStream, ce qui lui permettait de contourner l’Ukraine et la Pologne comme pays de transit, rappelle le rapport ci-après mis en ligne ce 10 mai par l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) dans le cadre de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques
Poussés par la flambée des prix du gaz, les importations russes ont même atteint des niveaux records. Faut-il aller plus loin dans les sanctions?
L'État norvégien a encaissé des revenus pétro-gaziers record l'an dernier, du fait notamment de la guerre en Ukraine qui a contribué à propulser le prix du gaz à des sommets historiques en Europe, selon des chiffres officiels publiés lundi. D'après des estimations de l'Institut norvégien de statistique SSB, l'Etat a engrangé 1.457 milliards de couronnes (131 milliards d'euros) de revenus liés aux hydrocarbures, "de loin le chiffre le plus élevé jamais enregistré". À titre de comparaison, c'est près de trois fois plus qu'en 2021 (498 milliards de couronnes).
Il y a un an, bientôt jour pour jour, l’armée de Vladimir Poutine pénétrait sur le sol ukrainien et bouleversait l’échiquier géopolitique. Pour échapper à la dépendance russe, les dirigeants de l’Union européenne ont cherché de nouvelles sources d’approvisionnement énergétique. Ainsi, en douze mois, les importations de gaz russe par gazoduc se sont effondrées de 74 %. Pour les compenser, les vingt-sept ont misé sur le gaz naturel liquéfié (GNL). La France est même devenue la plus grande importatrice de GNL (...)

2022

Le Produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne devrait reculer de 0,3% en 2023 sous le coup d'une inflation massive et du manque de gaz russe, sur fond de guerre en Ukraine, selon une étude de l'institut IFO publiée lundi. "Nous glissons vers une récession hivernale", estime Timo Wollmershäuser, directeur des études conjoncturelles de cet institut, l'un des plus influents en Allemagne, qui abaisse ainsi de 4 points sa précédente prévision de juin.
À partir du jeudi 1er septembre, Gazprom cessera ses livraisons de gaz au fournisseur français Engie, a annoncé le géant russe mardi 30 août. Pour la presse étrangère, ce n’est qu’un aperçu de ce qui attend les pays européens cet hiver.
Le gaz sibérien produit par une coentreprise de TotalEnergies a permis de fabriquer du carburant destiné à alimenter des avions de guerre russes engagés dans le conflit en Ukraine, révèle «le Monde» en se basant sur une enquête de l’ONG Global Witness.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé lundi qu'il réduirait dès mercredi drastiquement, à 33 millions de mètres cubes quotidiens, les livraisons de gaz russe à l'Europe via le gazoduc Nord Stream, arguant de la nécessité de maintenance d'une turbine.
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
Arrêt pour maintenance du gazoduc Nord Stream 1 qui relie la Russie à l’Allemagne. Nouvelles réductions des livraisons de gaz en Italie et en Autriche. Le géant russe Gazprom donne en ce moment des sueurs froides aux Européens, de plus en plus hantés par une question : aurons-nous suffisamment de gaz l’hiver prochain chauffer nos logements et faire tourner nos industries ?
L’accord tripartite signé avec Israël et l’Égypte le 15 juin ne réduit que partiellement la dépendance aux livraisons russes. Par ailleurs, les tensions économiques et politiques régnant dans la région risquent de gêner le projet, décrypte l’hebdomadaire hongrois “HVG”.
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
La consommation mondiale de gaz devrait légèrement reculer en 2022 du fait de la guerre en Ukraine, qui devrait freiner la progression de la demande pour les années à venir, indique l'AIE mardi.
Alors que la Russie a réduit de 40 % ses livraisons de gaz, Berlin a déclenché le second niveau d’alerte du plan d’urgence gaz et s’interroge sur l’avenir des trois derniers réacteurs nucléaires.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
Le gouvernement allemand a confirmé qu’il aura davantage recours au charbon « pour produire de l’électricité » , alors que l’entreprise d’État russe Gazprom ne cesse de baisser ses livraisons à l’Europe.
Le gestionnaire du réseau français de transport de gaz GRTgaz a annoncé vendredi ne plus recevoir de gaz russe par gazoduc depuis le 15 juin, avec "l'interruption du flux physique entre la France et l'Allemagne".
Robinet coupé en Pologne, Bulgarie et Finlande, débit fortement réduit vers l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et plus aucun mètre cube vers la France : les Européens dénoncent le chantage au gaz de Vladimir Poutine, alors que le continent veut profiter de l'été pour remplir ses stocks.
La Russie a intensifié sa pression sur l'approvisionnement énergétique de l'Europe, en limitant drastiquement les flux de gaz vers le continent dans un geste dénoncé comme "politique" par l'Allemagne. Le géant russe Gazprom a annoncé mercredi baisser d'encore un tiers ses livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream, affirmant avoir été forcé d'arrêter un équipement de l'allemand Siemens. C'est la même raison technique qui avait été invoquée mardi par l'énergéticien russe pour justifier une première baisse de 40% de ses flux.
Au cours des 4 premiers mois de 2022, les exportations américaines de GNL vers l’Union européenne et le Royaume-Uni ont triplé par rapport à la même période en 2021 selon les dernières estimations de l’EIA américaine (Energy Information Administration)(1).
Le projet de construction d'un gazoduc entre le Nigeria et le Maroc visant à alimenter l'Afrique de l'Ouest et l'Europe en gaz nigérian a reçu un premier feu vert d'Abuja, a annoncé mercredi le ministre du pétrole du Nigeria. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les réserves en gaz de l'Afrique attirent de plus en plus les regards, l'Union européenne cherchant notamment des alternatives à son approvisionnement en gaz par la Russie.
La société énergétique danoise Ørsted a annoncé mardi que la livraison de gaz russe vers le Danemark serait suspendue à partir du 1er juin à 6h00 heure locale, après qu'Ørsted a refusé de régler le paiement en roubles.
La perturbation des acheminements de gaz russe vers l'Union européenne ces derniers jours n'a pas d'effets majeurs sur l'approvisionnement, mais rend plus pressante la recherche d'alternatives. Elle pose aussi la question des intentions de Moscou et de l'Ukraine.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé jeudi cesser d'utiliser un gazoduc clé pour le transit de gaz vers l'Europe via la Pologne, en réplique aux sanctions occidentales imposées à la Russie à cause de son offensive en Ukraine. L'adoption des contre-sanctions russes "signifie une interdiction d'utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, ndlr) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne", a indiqué Gazprom dans un communiqué sur Telegram. Mercredi, la Russie a annoncé des sanctions contre plus de 30 sociétés de l'Union européenne, des États-Unis et de Singapour, en représailles contre les sanctions dont elle est frappée pour son offensive militaire contre l'Ukraine.
Les tribunaux russes ont ouvert 60 000 procédures contre les manifestants depuis 2012, selon l’enquête du journal indépendant russe, dont une partie de la rédaction a été contrainte à l’exil après l’invasion de l’Ukraine. « Le Monde » marque sa solidarité en publiant plusieurs de ses articles.
Le journal russe indépendant « Novaïa Gazeta » a tenu 32 jours après le déclenchement du conflit en Ukraine, malgré la censure de l’Etat russe. Mais une partie de la rédaction a dû quitter le pays et a lancé « Novaïa Gazeta Europe », dont « Le Monde » soutient l’initiative.
Des questions se posent après que deux oligarques russes, liés à des géants du gaz, ont apparemment assassiné leur épouse et leur fille avant de se suicider, à deux jours d’intervalle, relate le magazine Newsweek. Dans les deux cas, l’alerte a été donnée par l’enfant survivant des familles tuées.
La suspension des livraisons de gaz russe à la Bulgarie et à la Pologne, pour n'avoir pas payé en roubles comme exigé, est la conséquence d'actes hostiles inédits contre la Russie, a affirmé mercredi le Kremlin. "Les conditions qui ont été fixées font partie d'une nouvelle méthode de paiement élaborée après des actes inamicaux sans précédent dans le domaine économique et financier" après l'offensive russe en Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Bulgarie et la Pologne sont désormais approvisionnées en gaz "par leurs voisins de l'UE", après la suspension par Gazprom des livraisons russes, a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d'effet possible sur les consommateurs européens", a assuré la cheffe de l'exécutif bruxellois dans une brève allocution à la presse. "La mesure prise par la Russie affecte la Russie elle-même. Le Kremlin fait mal à l'économie russe car ils se privent eux-mêmes de revenus importants", a-t-elle estimé.
La Russie coupera les livraisons de gaz à encore plus de pays s'ils ne paient pas en roubles, comme le prévoit un décret du président russe Vladimir Poutine, a déclaré ce mercredi le porte-parole du Kremlin.
Ces annonces d’arrêt surviennent alors que le président russe, Vladimir Poutine, a demandé aux pays jugés « inamicaux » de payer les livraisons de gaz en roubles par un nouveau système.
L'Algérie et l’Égypte avant Pâques, le Congo et l'Angola cette semaine, le Mozambique en mai: l'Italie s'est lancée dans une offensive diplomatique en Afrique pour sortir de sa dépendance au gaz russe. Alors que la Russie fournit actuellement à la péninsule 45% de son gaz, le Premier ministre Mario Draghi souhaite changer cette situation en diversifiant au plus vite son portefeuille de fournisseurs.
L’administration Biden met fin au gel des nouveaux forages sur les terres fédérales pour faire baisser le prix de l’essence. Le dirigeant démocrate s’était pourtant engagé, durant sa campagne, à limiter la production. Mais depuis, la guerre en Ukraine a fait flamber le baril.
Chauffage urbain, pompes à chaleur, biogaz et développement massif de l'éolien et du solaire: le gouvernement danois a présenté mardi un plan visant à devenir indépendant du gaz russe après l'invasion de l'Ukraine. La Première ministre Mette Frederiksen avait fixé début mars un objectif de sortie du gaz russe "le plus vite possible". Le plan présenté mardi par l'exécutif prévoit notamment que la moitié des 400.000 foyers danois qui se chauffent actuellement au gaz basculeront vers un raccordement au chauffage urbain ou les pompes à chaleur fonctionnant à l'électricité d'ici à 2028.
Vous nous demandez si le gazoduc Brotherhood, qui traverse l’Ukraine et qui constitue l’un des quatre gazoducs qui approvisionnent l’Europe en gaz russe, est toujours en service, malgré l’offensive menée par la Russie depuis le 24 février. Et si, par ailleurs, l’activité de ce gazoduc continue de rapporter des revenus aux Ukrainiens.
Prise à la gorge par sa dépendance au gaz russe, l'Allemagne s'est découvert un autre talon d'Achille : le poids des capitaux russes dans ses raffineries de pétrole, oléoducs et autres réservoirs de gaz. Les filiales des géants Gazprom et Rosneft sont des acteurs clés des infrastructures énergétiques du pays. Responsables politiques et économiques allemands se retrouvent "devant les ruines" d'une coopération avec la Russie longtemps perçue comme garante d'une détente avec le régime de Vladimir Poutine, observe le magazine Spiegel.
Dans le bras de fer avec la Russie, la Commission Européenne veut obliger chaque pays européen à remplir ses réserves de gaz à "au moins 80%" de leurs capacités d’ici au 1er novembre 2022 puis à 90% avant chaque hiver dès 2023. Là, le quidam se dit que "si les réserves sont pleines, l’hiver est assuré." Ouf ! Car un hiver sans chauffage, ça risque de chauffer. Et bien, tout cru patate crue! Dans une stratégie qui aurait pu bien pur sortir des classeurs de nos amis consultants de McKinsey, très cher à Ursula von der Leyen et encore plus chers au Président Macron, la réalité diffère un tantinet.
Une dépréciation qui vise en particulier un prêt accordé à l'opérateur du gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne, abandonné dans le sillage du conflit ukrainien.
La France se prépare si le gaz russe venait à manquer l'hiver prochain: un décret publié vendredi organise la manière dont des coupures ciblées pourraient être mises en oeuvre chez de gros consommateurs, tandis que le remplissage des stockages a déjà commencé. Ce décret, qui était attendu, encadre un possible "délestage", c'est-à-dire une interruption ou une réduction de l'approvisionnement pour certains clients industriels ou tertiaires (centres commerciaux, salles de concert, stades...).
La Grèce va doubler sa production de lignite, une forme appauvrie du charbon très polluante, afin de diminuer sa dépendance au gaz russe et de se prémunir d’une éventuelle pénurie.
L'entreprise a annoncé vendredi une perte de deux milliards d'euros au premier trimestre, en raison de l'impact des sanctions sur ses activités en Russie après l'invasion de l'Ukraine.
La perte potentielle de revenu serait comprise entre 0,2 et 0,3 % en moyenne, à l’échelle du continent, d’après le CAE. L’impact pour la France se circonscrirait à « une baisse d’environ 0,15 à 0,3 % » du revenu national brut.
Un embargo sur les importations de gaz russe aurait un impact "massif" sur l'économie européenne et toucherait en particulier l'industrie, a mis en garde jeudi le président du géant français de l'énergie Engie, Jean-Pierre Clamadieu.
La Grèce va doubler sa production de lignite (charbon) pour les deux prochaines années afin de diminuer sa dépendance au gaz russe, a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement grec, Yannis Ekonomou. "Le lignite est polluant et dans des circonstances normales, le gaz naturel est moins cher", a souligné le porte-parole dans un point presse. Mais, en raison de la guerre en Ukraine et du besoin pour la Grèce de diversifier son approvisionnement en énergie, la mesure sera, selon le porte-parole, "nécessaire" pour les deux prochaines années.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
La Finlande et l'Estonie prévoient de louer un navire-terminal d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le cadre de leurs efforts se passer de gaz russe, ont annoncé les deux pays jeudi. "Cela permettra d'assurer les besoins industriels en gaz si les importations de gaz depuis la Russie devaient cesser", a déclaré le ministre finlandais de l'Economie Mika Lintilä sur Twitter.
Mettre fin aux importations d'énergie (gaz, pétrole, charbon) en provenance de Russie serait économiquement supportable pour la France et l'Union européenne, estime une étude publiée mardi, qui montre aussi l'efficacité qu'aurait la mise en place de droits de douanes élevés sur les importations d'énergie. Un embargo sur les importations d'énergie aurait "un impact relativement faible" sur les économies européennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, "soit 100 euros par Européen adulte", ont évalué les quatre économistes auteurs de cette étude publiée sous l'égide du Conseil d'analyse économique, organisme chargé de conseiller le gouvernement français.
Le gouvernement néerlandais appelle les Néerlandais par le biais d'annonces dans tous les grands journaux à prendre des douches plus courtes et à régler le chauffage à la maison à un maximum de 19 degrés. Le thermostat est également réglé à 2 degrés de moins dans les bâtiments gouvernementaux, semble-t-il.
Alors que Vladimir Poutine a annoncé jeudi que le gaz russe devrait désormais être payé en roubles, l'Union européenne, premier client de Moscou, lui a opposé un refus catégorique et affirmé envisager d'autres scénarios pour son approvisionnement. France 24 décrypte avec Francis Perrin, spécialiste des questions énergétiques à l'Iris, cette nouvelle étape du bras de fer autour de la guerre en Ukraine.
La Commission européenne a mené des inspections surprise en Allemagne dans des locaux de la compagnie russe Gazprom qu'elle suspecte d'avoir fait monter les prix du gaz en Europe en abusant de sa position dominante. La Russie est soupçonnée depuis l'an dernier d'avoir restreint l'offre de gaz en Europe pour provoquer une flambée des prix qui s'est encore aggravée depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine fin février.
Vladimir Poutine a annoncé ce jeudi que les acheteurs de gaz russe de pays "inamicaux" devront à partir de vendredi payer en roubles depuis des comptes en Russie sous peine d'être privés d'approvisionnements, mesure touchant surtout l'Union européenne.
L'Allemagne a activé mercredi le premier niveau de son plan d'urgence pour garantir l'approvisionnement en gaz naturel face à la menace d'un arrêt des livraisons russes, a annoncé le ministre de l'Économie. "Une cellule de crise est maintenant mise en place au sein du ministère" afin de superviser la situation alors que le G7 a rejeté la demande russe de paiement en roubles, a expliqué Robert Habeck lors d'une conférence de presse.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi la Norvège, deuxième fournisseur de gaz naturel de l'Europe derrière la Russie, à fournir davantage d'énergie à son pays et à l'Union européenne. Lors d'un discours par visioconférence devant le Storting, le Parlement monocaméral norvégien, M. Zelensky a aussi estimé que les navires russes "ne devraient pas avoir le droit d'utiliser les ports du monde libre".
La France se prépare à de possibles coupures ciblées de gaz chez d'importants consommateurs pour faire face à une éventuelle interruption de l'approvisionnement russe l'hiver prochain, ont indiqué mardi le gouvernement et le gestionnaire du réseau de distribution. "On attend la sortie d'un décret délestage, que le gouvernement doit sortir ces prochains jours", a indiqué lors d'une conférence de presse Laurence Poirier-Dietz, directrice générale de GRDF, le réseau de distribution de gaz.
Le Kremlin a insisté mardi sur le paiement en roubles du gaz russe livré à l'Europe, rejetant les critiques du G7, alors que les Occidentaux et les Russes multiplient les sanctions et contre-sanctions depuis l'offensive russe en Ukraine. "Personne ne va livrer de gaz gratuitement. C'est tout simplement impossible. Et on ne peut le payer qu'en roubles", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Sous pression en raison de plusieurs lois russes restreignant la liberté d'expression des médias, Novaïa Gazeta suspend ses publications en ligne et son édition papier jusqu'à la fin de la guerre en Ukraine. Le journal, dont le rédacteur en chef a reçu le prix Nobel de la Paix, était l'un des derniers bastions de la presse libre en Russie.
Les Etats de l'UE ont décidé vendredi de donner mandat à la Commission européenne pour effectuer des achats de gaz groupés, sur le modèle des commandes de vaccins anti-Covid, alors que la guerre en Ukraine fait flamber les prix de l'énergie. Les Vingt-Sept et la Commission "vont, de façon urgente, travailler ensemble à des achats volontaires de gaz, de gaz naturel liquéfié (GNL) et d'hydrogène", en tirant profit du poids économique de l'UE pour bénéficier de prix avantageux, selon les conclusions du sommet de Bruxelles.
Vladimir Poutine a annoncé que la Russie n'acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'Union européenne, donnant une semaine aux autorités russes pour mettre en place le nouveau système en roubles.
Le gouvernement britannique, qui serait prêt selon la presse à reprendre les activités au Royaume-Uni du géant russe Gazprom en cas de faillite, a assuré mercredi travailler avec l'ensemble des fournisseurs à la continuité de l'approvisionnement des clients. Gazprom Energy, branche britannique du groupe russe, fournit du gaz et de l'électricité à plus de 30.000 entreprises privées ou organisations publiques au Royaume-Uni.
L'aide à la rénovation énergétique des logements MaPrimeRénov' va augmenter de 1.000 euros à partir du 15 avril pour les ménages passant d'une chaudière au gaz ou au fioul à une chaudière aux énergies renouvelables, a annoncé jeudi le ministère de la Transition écologique. Parallèlement, les aides à l'installation de chaudières au gaz seront supprimées au 1er janvier 2023, annonce le gouvernement, en pleine flambée des prix de l'énergie et du gaz, aggravée par la guerre en Ukraine.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, la question de la dépendance de l’Europe au gaz, et plus généralement aux combustibles fossiles, a surgi dans les discussions publiques. Cette crise, ajoutée à l’urgence climatique, nous rappelle que notre système énergétique doit fortement se transformer. Mais aussi que la transition énergétique sera fortement dépendante des importations de métaux. Analyse de Greg de Temmerman, docteur en physique expérimentale et directeur général du think tank Zenon Research.
Certains producteurs de tomates sous serres chauffées se voient obligés d'arrêter le chauffage pour éviter la faillite. En cause : la multiplication par 10 des prix du gaz depuis le début de la guerre sur le sol ukrainien le 24 février.
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
Baisser d'un degré le chauffage aurait un effet "pas négligeable" sur la consommation de gaz, a estimé lundi la patronne du géant énergétique français Engie, alors que les Européens cherchent à réduire leur dépendance à l'égard de la Russie. Si les sanctions contre la Russie devaient être étendues à son secteur de l'énergie, face à l'invasion de l'Ukraine, "l'Europe pourrait venir à manquer de gaz l'hiver prochain", a souligné la directrice générale d'Engie, Catherine MacGregor, sur France Inter.
La Russie poursuit ses livraisons de gaz à l'Europe, en passant par l'Ukraine et aux niveaux convenus, a fait savoir la société énergétique Gazprom, détenue par l'État russe.
Si l'Europe venait à ne plus recevoir de gaz russe, les premières difficultés apparaîtraient avec le remplissage des cuves pour l'hiver prochain, a prévenu dimanche la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor dans une interview aux Echos. "Le vrai problème, ce serait le remplissage des stockages au printemps et à l'été, en préparation de l'hiver 2022-2023", a souligné la DG du groupe français. "Il serait très difficile de trouver les volumes nécessaires et ce serait très dur en cas de conflit long en Ukraine".
Measures implemented this year could bring down gas imports from Russia by over one-third, with additional temporary options to deepen these cuts to well over half while still lowering emissions.
La guerre en Ukraine a remis la question de notre (in)dépendance énergétique dans beaucoup de discussions, notamment car l’Europe importe beaucoup de gaz et de pétrole de Russie (entre autres matières). La transition énergétique est une opportunité de faire fortement évoluer cette dépendance… Mais au risque d’en créer de nouvelles. Décryptage par Greg De Temmerman, physicien, chercheur associé aux Mines-ParisTech PSL et directeur général du think tank Zenon Research.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a présenté ce 3 mars un plan pour réduire d’ici l’hiver prochain la dépendance de l’Union européenne aux livraisons de gaz provenant de Russie.
L'UE a débranché sept banques russes du système financier international Swift, mais a pris soin d'épargner deux gros établissements financiers très liés au secteur des hydrocarbures, en raison de la forte dépendance de plusieurs Etats européens au gaz russe.
L'Allemagne va débloquer une enveloppe exceptionnelle de 1,5 milliard d'euros pour acheter dans les plus brefs délais du gaz naturel liquéfié (GNL) afin d'assurer son approvisionnement en énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi le ministère de l'Economie et du Climat.
Les cours des matières premières s'embrasent au même rythme que les cours du pétrole et du gaz.
L’Union européenne est très dépendante de la Russie pour son approvisionnement en gaz et en pétrole, mais elle est aussi indispensable à l’économie russe, dont elle est le premier partenaire commercial.
Le gouvernement italien a approuvé lundi des mesures d'urgence visant à pallier une éventuelle pénurie de gaz due à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, dont l'option de rouvrir ses centrales à charbon.
Le géant britannique des hydrocarbures Shell a annoncé lundi se séparer de ses parts dans plusieurs projets communs avec le groupe russe Gazprom en Russie, en raison de l'invasion russe en Ukraine, suivant l'exemple de son compatriote BP.
L'Autorité du Canal de Suez (SCA) a relevé mardi les droits de transit de 5 à 10%, notamment sur les navires pétroliers et gaziers, alors que le cours du pétrole flambe déjà du fait de la guerre en Ukraine. Les droits imposés aux navires pétroliers empruntant la voie maritime dans les deux sens augmentent de 10%, ceux imposés aux méthaniers de 7%, et de 5% pour le reste des cargos, détaille le communiqué de la SCA.
L'opérateur du gazoduc germano-russe Nord Stream 2 est finalement tombé victime des mesures de rétorsion prises par Berlin après le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine par Vladimir Poutine et a été forcé de déposer le bilan.
Les prix du gaz naturel européen ont rebondi ce lundi. La nouvelle série de sanctions contre la Russie a alimenté les craintes de pénurie d'énergie. Le prix du mégawattheure de gaz sur le marché à terme néerlandais, la norme pour l'Europe, a augmenté de 36 % pour atteindre près de 127 euros lundi, avant de retomber légèrement à près de 108 euros.
Plusieurs importateurs ont interrompu leurs achats de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie. Cette décision fait suite à l'incertitude des acheteurs face à la vague de sanctions infligées à la Russie par plusieurs pays occidentaux. La réticence des importateurs alimente les inquiétudes concernant les pénuries d'énergie et la hausse des prix.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé dimanche que deux nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) seront construits en réponse au conflit ukrainien et dans le but de réduire la dépendance de l'Allemagne au gaz russe. Les terminaux seront construits à Brunsbüttel et Wilhelmshaven, dans le nord du pays, a-t-il précisé.
Au total, les exportations de la Flandre vers la Russie en 2021 (jusqu'en novembre inclus) ont représenté 3,64 milliards d'euros, ce qui en fait le 15e marché d'exportation des entreprises flamandes. Soit : 1,06 % des exportations en 2021 (à nouveau, jusqu'à novembre inclus). Les importations de la Russie vers la Flandre ont été plus élevées au cours de la même période : plus de 6 milliards d'euros. La Flandre exporte principalement des médicaments, des vaccins et divers appareils vers la Russie, tandis que de la Russie, elle importe principalement des diamants et des produits pétroliers et gaziers.
Le petit confetti ukrainien, situé en mer Noire, à l’est de la Roumanie, ouvre l’accès à des gisements importants de gaz, cible des Russes.
L'Occident a échoué jusqu'ici à se mettre d'accord sur des sanctions maximalistes contre la Russie, refusant de l'exclure du système bancaire Swift, en raison principalement de craintes de plusieurs pays européens pour leur approvisionnement énergétique.
Face à l'explosion des prix de l'énergie après l'invasion de l'Ukraine, l'Italie compte diversifier "au plus vite" ses sources d'énergie pour réduire sa dépendance au gaz russe, a déclaré vendredi le chef du gouvernement Mario Draghi, regrettant les mauvais choix du passé.
L’invasion par la Russie de l’Ukraine marque une étape importante dans un processus d’amplification rapide des risques d’effondrement de nos sociétés industrielles.
Thomas Pardoen, professeur à l'UCLouvain et spécialiste du nucléaire, était l'invité de la matinale DH Radio ce matin. Il s'est dit inquiet de l'effet de l'évolution de la situation en Ukraine, qui aura un impact par rapport aux décisions que la Belgique va prendre quant au fait de tout miser sur le gaz ou non.
Le baril de Brent a grimpé jusqu'à 100,04 dollars après l'annonce de l'opération militaire russe en Ukraine. Les cours du gaz, eux, bondissaient de plus de 30 %.
L'Europe lorgne sur le gaz et le pétrole du Golfe en quête d'alternatives aux hydrocarbures russes face à l'escalade militaire de Moscou contre l'Ukraine. Mais cette option n'a rien de simple, ni de certain, selon les experts.
Si elle n’est pas une surprise, l’attaque militaire de l’Ukraine par la Russie a lancé un vent de panique sur les marchés mondiaux, jeudi 24 février, faisant dévisser les Bourses et grimper le prix des matières premières.
D'après la société énergétique Wintershall Dea, qui a publié son rapport annuel ce jeudi, l'exploitant du gazoduc Nord Stream 2 pourrait faire valoir des demandes de compensation si la mise en service du gazoduc Nord Stream 2 était empêchée par des interventions politiques. L'entreprise allemande est l'un des financeurs du projet.
Wintershall Dea, un des groupes allemands impliqués dans le gazoduc Nord Stream II, a averti qu'il demanderait un dédommagement pour son investissement de 730 millions d'euros si le projet devait être abandonné à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.




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